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vendredi 22 décembre 2017

La cgt qui vole comme d’habitude au secours d’Ernotte, compare Emmanuel Macron à Sarkozy en pire et moque les convictions du sénateur André Gattolin.



La cgt qui vole comme d’habitude au secours d’Ernotte, compare Emmanuel Macron à Sarkozy en pire et moque les convictions du sénateur André Gattolin.

Quand ce n’est pas force ouvrière et son « chroniqueur hippique » pour la société des courses de Strasbourg Éric Vial qui publiait, il y a peu, un énième plaidoyer pour l’ex Orange vomissant au passage les journalistes qui avaient osé voter la défiance contre elle à hauteur de  83,77 s’interrogeant sur ce « score digne des plus grandes dictatures » et « l’ illustration du jacobinisme poussé à son extrême » (sic), c’est l’autre roue de l’attelage ernottien qui s’y colle.
Si personne n’est plus dupe à France Télévisions du soutien permanent mais bien inutile qu’apporte le tandem fo-cgt à Ernotte, le dernier communiqué des cégétistes de France Télés «Allô l’Elysée ? qu’est-ce qu’on passe ce soir à la télé ?», ne déroge pas à la règle.
D’abord, ils viennent de comprendre le 20 de ce mois que l’info que donnait le blog CGC Média le 14 décembre concernant « le dépôt  d’une proposition de loi par le sénateur André Gattolin, enregistrée à la Présidence du Sénat le 10 décembre 2017 en session ordinaire réformant la procédure de nomination des présidents des sociétés de l'audiovisuel public » était bel et bien fondée.

« Proposition de Loi aussi précipitée qu’incongrue au pays des libertés démocratiques » semble pester la cgt qui indique que « s’il était par malheur adopté, serait un retour en arrière digne des années Peyreffite, quand le ministre de l’information avait sa ligne directe avec les rédactions de l’ORTF... »

Et de s’interroger, en prime, sur les facultés de « ce sénateur aux convictions bien ancrées (c'est un ex Europe Ecologie  Les Verts converti au macronisme) » qui « Au prétexte que la nomination des PDG de l’audiovisuel public par le CSA serait entachée d'opacité » – c’est bien la cgt qui l’écrit  -  « il propose de les faire désormais désigner par les Conseils d'administration ».

Waou ! Le président du conseil d'administration directement et exclusivement nommé par les administrateurs – la règle juridique qui s’applique pourtant globalement à toutes les SA de France et de Navarre« risque de porter un très mauvais coup contre la démocratie dans notre beau pays » !

Faut quand même oser !!!

Ce n’est pas terminé, attendez. Le parlementaire Gattolin va encore en prendre pour son grade « l’inventif sénateur qui souhaite modifier la composition de ces mêmes Conseils d'administration et d’en réduire en nombre d’administrateurs …Aujourd’hui le Conseil d’administration compte 14 membres -  Deux représentants élus du personnel, deux représentants des Assemblées, cinq personnalités choisies par le CSA, cinq par le gouvernement - Demain, si le projet était adopté, le Conseil d’administration ne compterait plus que douze membres ».   

La cgt prenant bien soin d’indique que ce passage de 14 à 12 administrateurs au CA de France Télés « après avis conforme des commissions des affaires culturelles de l'Assemblée nationale et du Sénat »,  « ce n’est pas une blague » !

« Les mandats en cours des membres des Conseils d’administration seraient interrompus à promulgation de la loi, sauf celui des PDG en exercice et le nouveau Conseil d’administration disposerait d’un délai de trois mois pour les virer sans état d’âme… », ajoute la cgt qui pense ainsi parvenir à sauver la tête de Delphine et menace même l’État (qui doit trembler) « Nous attendons avec impatience la position du gouvernement sur cette proposition de Loi ».

Emmanuel Macron n’est pas en reste avec ces pro-Ernotte…C’est Sarkozy devenu réalité, écrivent-ils: « Emmanuel Macron, c’est le rêve de Nicolas Sarkozy enfin réalisé… ». 


Quelle incongruité anti démocratique, quel crime de lèse-majesté tout de même   « faire nommer (ou remercier) directement celles ou ceux qui lui devraient tout »…tout cela est impensable pire, totalement antidémocratique donc !



Laisser à la tête d’une boîte quelqu’un avec un salaire de 412.000€/an qui la ridiculise jour après jours, la massacre et la coule en tenant de se réfugier derrière les salariés dans un pseudo bras de fer avec le Chef de l’État qui n’a aucune chance de réussir, c’est plus démocratique et moins Peyreffitien ?

Rodolphe Belmer, l’éphémère conseiller de l’ex Orange bientôt patron de FTV ?


Rodolphe Belmer, l’éphémère conseiller de l’ex Orange bientôt patron de FTV ?

Hier jeudi 21 décembre, en direct dans « Touche pas à mon poste », Cyril Hanouna a avancé l'hypothèse selon laquelle le CSA serait en train de plancher sur le débarquement de l’ex Orange de France Télés.

Ce dernier a même laissé entendre qu’il connaitrait le nom de celui qui tiendrait les rennes de France Télés. En plateau, les chroniqueurs ont tenté de lui en faire dire plus comme son prénom par exemple: un certain "Rodolphe" selon Isabelle Morini-Bosc et Agathe Auproux.

Il n’y a pas beaucoup de Rodolphe sur la place, à part évidemment Rodolphe Belmer dont le blog CGC annonçait dès le 16 septembre 2015 – à peine nommé comme conseiller de l’ex Orange pour l'animation d'un comité d'orientation en vue d'étudier la politique stratégique pouvant être établie – son départ de France Télés.

Dans un article intitulé "Rodolphe Belmer pourrait prochainement rendre son tablier"   voici ce que nous indiquions "chaudement encouragé à rejoindre France Télévisions pour "épauler" celle que "Schrameck and co" sortait d'un chapeau le 23 avril dernier, n'était plus très chaud pour rester".

Un mois plus tard, le même blog CGC Média diffusait le communiqué de l’intéressé qui allait alors prendre la tête de l'opérateur de satellites Eutelsat en tant que directeur général : "Je suis honoré de rejoindre Eutelsat, un des groupes leaders dans le domaine de la technologie en Europe, à un moment clef de son développement...La transformation en cours du marché de la distribution des contenus et l'importance grandissante des offres internet haut débit constituent d'importantes sources de croissance dans notre secteur un paysage en pleine mutation".

Une chose est sûre, depuis la motion de défiance votée contre Ernotte à presque 84% des votants, les salariés de France Télévisions attendent impatiemment l’annonce de son départ comme celui de toutes celles et ceux qui lui sont associés.

mercredi 20 décembre 2017

Ernotte mène tout droit les salariés de France Télés à l’abattoir dans la guerre perdue d’avance qu’elle mène contre Emmanuel Macron et son gouvernement.



Ernotte mène tout droit les salariés de France Télés à l’abattoir dans la guerre perdue d’avance qu’elle mène contre Emmanuel Macron et son gouvernement.
Après moi le chaos, c’est à peu près la seule devise qui vaille ces temps-ci à France Télés. Je ne tomberai pas toute seule semble dire celle que « Le Canard enchaîné » présente, ce mercredi, comme « la sourde du service public ».
Le Président de la République s’il « n’a pas apprécié le lobbying d’Ernotte auprès des députés et des sénateurs visant à dispenser France Télévisions de 50 millions d’économies » (sic) personne n’apprécie vraiment que quelqu’un [qui plus est sous vos ordres] essaie de vous planter un poignard dans le dos – doit effectivement être particulièrement agacé de la surdité de l’ex Orange.
Elle ne gagnera bien évidemment pas la guerre perdue d’avance qu’elle mène contre le Chef de l’État et son gouvernement.
Ce ne sont pas les efforts conjugués mais inutiles du tandem cgt/fo qui – chacun l’a parfaitement compris – tacle l’actionnaire pour tenter de lui maintenir la tête hors de l’eau qui reculeront la proche échéance, qui changeront quelque chose!
Les gesticulations d’Éric Vial par exemple, l’indéfectible soutien d’Ernotte donneur de leçons, également "journaliste-directeur artistique - délégué fo soi-disant suspendu pour être candidat UDI, ridiculisé aux dernières législatives avec à peine plus de 4% des suffrages et maintenant chroniqueur pour "la télé des sociétés des courses de Strasbourg"et "spécialiste des courses hippiques", qui s’exprimait dans pitoyable papier sur la consultation des SDJ (Sociétés des Journalistes) du siège de France Télévisions pour laquelle les journalistes ont voté la défiance à l’ex Orange à hauteur de  83,77% mais qui le faisait s’interroger sur ce « score digne des plus grandes dictatures » et « l’ illustration du jacobinisme poussé à son extrême », ne pourront rien y faire...au contraire sauf le ridiculiser encore plus!
Les SDJ des rédactions nationales (France 2, France 3, France info web, france info TV, Thalassa/Faut pas rêver ainsi que la rédaction des sports) apprécieront – c’est sûrement déjà le cas – les propos aberrants de force ouvrière qui conclut juste pour s’en convaincre – AVIS A LA POPULATION - « fo le syndicat de la totalité des salariés de France Télévisions, des personnels techniques, des administratifs et de tous les journalistes du groupe France Télévisions. ».


Les SDJ des rédactions nationales (France 2, France 3, France info web, france info TV, Thalassa/Faut pas rêver ainsi que la rédaction des sports) qui ne comptent évidemment pas en rester là et publient un nouveau communiqué que le blog CGC vous propose de découvrir :

"Il y a une semaine, près de 84% des journalistes des rédactions nationales ont adressé une motion de défiance à Delphine Ernotte. 

Le message était clair, fort et inédit : une large majorité des journalistes des rédactions nationales (France 2, France 3, France info web, france info TV, Thalassa/Faut pas rêver ainsi que la rédaction des sports) ne fait plus confiance à Delphine Ernotte-Cunci pour préserver la qualité et les moyens de l'information.  

Une semaine a passé, et depuis : rien, que du mépris. Pas d'accusé de réception, pas d'engagement pour notre information de service public. Delphine Ernotte n'a pas daigné réagir à la défiance exprimée par les rédactions. 

En revanche, dans la presse, la direction de l'information n'hésite pas à se répandre sur les décisions économiques prises ces derniers temps, quitte à s'arranger avec la réalité. 

A ce sujet, les SDJ tiennent à revenir sur certains faits : 

- Dès lors qu'elles sont évoquées publiquement, les « pistes de réflexion » deviennent officielles. 

- La  suppression du Soir 3 week-end est non seulement une menace inacceptable mais a déjà commencé. Vendredi 15 décembre, le Soir 3 a été supprimé pour cause de spéciale Jacques Dutronc. Serait-il mort ? Non. C'est le dernier journal de la nuit du service public qu'on assassine. 

- A France 2, les menaces de suppressions d'effectifs demeurent dans les magazines (13h15 et 19H LD notamment) et les services de la rédaction. 

Entre 5 et 7 postes seront au total supprimés à Envoyé spécial et Complément d'enquête, ce qui signifie une baisse des effectifs de 15% et 25% pour ces deux magazines. Par ailleurs, ce ne sont pas 1/3 des reportages de complément d'enquête qui sont réalisés par des producteurs privés mais 10% en 2015, 12,5% en 2016. 

- Enfin, France info reste contrainte, à la télévision comme sur le numérique, par des moyens très limités qui bloquent son développement et entravent sa dynamique.

Les 4 SDJ doivent être reçues demain midi par la direction de l'information. 

Nous exigeons le gel des suppressions d'effectifs à l'information nationale, déjà fortement touchée ces derniers mois.  

Les SDJ des rédactions nationales continueront de défendre les journaux, les magazines, et ce qui fait notre fierté sur l'ensemble de nos antennes : l'information de qualité.   

Communiqué commun des SDJ de France 2, France 3, France info.fr, franceinfo TV."