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jeudi 21 novembre 2024

Rebelote. Comme pour les JO, Ernotte fanfaronne et dit s’associer aux "parlementaires de tous bords" !

Rebelote. Comme pour les JO, Ernotte fanfaronne et dit s’associer aux "parlementaires de tous bords"!

C’est un peu comme si celle qui ne passe pas une semaine sans rappeler que les Jeux Olympique de Paris 2024 ont été un succès grâce à elle, avait choisi à nouveau un narratif totalement  différent de la réalité.

Dans une nouvelle tranche de propagande diffusée au quotidien, l’ex-Orange salue une "très bonne nouvelle", s’estimant "entendue" par les "parlementaires de tous bords" et racontant que la "mobilisation collective de l'ensemble des sociétés de l'audiovisuel public" [dont elle aurait été à l’origine évidemment ! ndlr]. Ben voyons.

Quelle énorme farce.

Dès son invraisemblable parachutage à l’été 2015, chacunSelon l’égotique infirmière TV, ce serait le signal "Leur soutien tradui(rai)t une forte confiance à l’égard des médias publics et représente(rai)t un signal de l'importance citoyenne et démocratique [du rôle, ndlr] que nous jouons dans la société"

Hallucinant .

Si le Parlement a approuvé définitivement, mercredi, la réforme du financement de l'audiovisuel public, les députés votant pour la pérennisation du mécanisme mis en place depuis la suppression de la CAP (ex-redevance) il y a deux ans, c’est dans l’urgence et sûrement pas grâce une soi-disant mobilisation ernottienne !

Cela ne présage en rien d’une suite où celle qui réclame à cor et à cri la création d’une holding – suivie dans sa quête par Rachida Dati pour la création d’une holding fusionnée, à terme, des 4 sociétés : Radio France, France Médias Monde, France Télévisions et l'INA  – bien au contraire.

Une majorité de députés et sénateurs de Gauche comme de Droite ou de Droite extrême en l'occurrence, n’ont cessé de répéter que ce vote n’était en rien « un blanc-seing à qui ou quoi que ce soit » et surement pas au projet des deux femmes dont l’ex-Orange pourrait prendre al tête comme par hasard !

La seule adoption qui a eu lieu n’en déplaise au tandem Ernotte/Dati n’est que la loi qui consacre le financement par l'affectation annuelle d'un "montant d'impôt d'Etat" avec une fraction de la TVA comme c'est le cas depuis 2022, pour permettre une promulgation rapide. Sans loi promulguée d'ici fin novembre, l’Audiovisuel public  risquait d'être financé directement sur le budget de l'Etat.

Il n’y a rien d’autre à ajouter…Les salariés du secteur, à commencer par ceux de France Télés habitués à ces exercices permanents d’auto satisfaction, ont bien compris et ne sont pas dupes…Histoire de le prouver, une fois encore, ils suffit de lire l’encart des Échos et celui du Canard enchaîné de mercredi.








mercredi 20 novembre 2024

Pour qui se prend ce Macron ? "Fureur" de Delphine Ernotte contre son employeur !

Pour qui se prend ce Macron ? "Fureur" de Delphine Ernotte contre son employeur ! (*)

Le papier du "Canard enchaîné" de ce mercredi en dit long sur ce qui se passe entre l’État propriétaire à 100% de France Télévisions et celle qui déclarait devant ses "top manageurs": "Je suis là, for ever" (¤) [pour toujours, en français, ndlr]  

(*)

(¤) Verbatim de son intervention devant les 200 directeurs et hauts cadres, à l'avant dernier webinaire "On a plein de projets à développer. Moi je m’attache à ça. La question de savoir si je suis candidate ou pas, elle se posera  le jour elle se posera...Non mais faut voir dans quelle situation on est ! Moi je m’attache à ce que ça tourne comme si j’étais là FOREVER, voilà. D'abord, c’est pas moi qui décide mais comme si j’étais là FOREVER..."

Surréaliste

Est-ce que pour envoyer un peu plus d’une centaine de personnes aux Etats-Unis dans le cadre des élections américaines dont chacun imagine le prix total, l’ex-Orange a eu besoin d’un feu vert du Chef de l’État ?

Est-ce qu’en juin dernier, lorsque France Télévisions créait la polémique en ne prévoyant pas de SOIRÉES ÉLECTORALES sur Franceinfo : [canal 27 de la TNT que certains réclament la passage en 12 ou 14, ndlr] pour les Législatives anticipées – TROP CHER – en avait eu quelque chose à faire de son actionnaire ?  

Ici pour la "cérémonie télévisée de réouverture de Notre-Dame devant une centaine de chefs d'État, le 7 décembre prochain, où près de 80 pays ont déjà manifesté leur intérêt pour la mondovision", la violence des propos est tout simplement hallucinante : "L’État va sucrer des dizaines de millions d’euros de notre budget et il faudrait faire des cadeaux aux autres chaînes ?" 

Dans chaque entreprise de France et de Navarre, tout collaborateur qui envoie promener son employeur, lui tient tête et indique ne pas mettre en œuvre ses décisions est mis à pied, convoqué à un entretien préalable puis viré dans la foulée.

"Où est le problème ?" s'emporte ce flagorneur en chef - serait-il candidat ? - qui ajoute "Qu'est-ce qu'elle en à faire puisque son maintien s'est conclu, il y a peu, lors d'un dej' entre des décideurs de haut vol. Quel rapport avec Emmanuel Macron ? "

Sur sa lancée, notre homme se lâche "Nous sommes en novembre 2024 et tout est déjà joué. Le Chef de l'État n'aura pas son mot à dire, pas plus qu'il ne l'aura pour la nomination de celui qui va prendre la présidence de l'Arcom, en désignant à la place de ROM ce latino-américain qui prévoyait d'atterrir à France Télés grâce un ticket du privé mais qui, ainsi écarté, ne sera plus dans ses pattes..."

La Fureur d'Ernotte en 3 points selon "Le Canard enchaîné" (*):

Si près de 80 pays ont déjà manifesté leur intérêt pour la mondovision, Macron voudrait également un maximum d’audience sur les chaînes françaises. Il a donc demandé à Delphine Ernotte de donner à la concurrence, un accès gratis aux images tournées par France Télés. Fureur de l'intéressée avec ces arguments.

1) Cette opération coûte très cher (jusqu’à 700 000 €, selon des techniciens consultés par "Le Canard"), avec un grand déploiement de journalistes, de caméras, de grues et de drones.

2) France 2 est la chaîne de la religion qui consacre 3h30 chaque dimanche matin aux "Chemin de la Foi". 

3) L’État va sucrer des dizaines de millions d’euros de notre budget et il faudrait faire des cadeaux aux autres chaînes ? 

"Si les chaînes intéressées achetaient les droits télé comme elles le font par exemple lors du 14 Juillet, chacune pourrait verser entre 25 000 et 35 000 €" estime une huile de France Télés. En revanche, avec la gratuité des droits c’est un gros paquet d’argent qui s’échappe... 





FTV : Comment certains parlementaires peuvent-ils gober à longueur d’année l’énorme bourrage de crâne ernottien dont ils sont victimes ?

FTV : Comment certains parlementaires peuvent-ils gober à longueur d’année l’énorme bourrage de crâne ernottien dont ils sont victimes ? 

La semaine dernière, ce furent les « 200 top mangers » convoqués au récurrent webinaire mensuel ernottien qui en faisaient à nouveau les frais.

Hallucinés – encore plus que d’habitude – des propos de l’ex-Orange dont La Lettre de ce lundi revenait sur quelques passages surréalistes dans son article "France télévisions privé de 120 millions d'euros", ces derniers ont entendu pêle-mêle parlé du déficit organisé de 120M€ et de ses conséquences, de la fermeture de France 5 ou encore de son plan de bataille [contre le gouvernement Barnier, qui d’autre ? ndlr] flanqué de son dernier objet non identifié qu’elle dit concocter le "Shiny Object"

« Pas question de une seule seconde de changer notre mode de fonctionnement » a lancé l’ex-Orange ? en forme de message à Michel Barnier comme le relate La Lettre : « Là, il y a un petit risque de se laisser aller…précisément avec le fait de ne pas être à l’équilibre. Je pense que il va être très important, dans cette période complexe pour nous tous, qu’on ait un vrai plan de bataille pour faire de France Télévisions, le plus beau Shiny  Object, qui soit »

Dès son invraisemblable parachutage à l’été 2015, chacun se souvient de ce que déclarait déjà l’infirmière TV au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1 : "France Télés, c'est fromage et dessert", prétendant faussement, peu de temps après (son à l’appui ) avoir dit « ou dessert ». Ben voyons !







- Deux ans plus tard, alors qu'Édouard Philippe de-mandait de nouvelles économies, elle se répandait sur les réseaux sociaux, accusant par un tweet le Gouvernement Macron de vol :

"Ma vie serait parfaite si on n'avait pas décidé de me piquer 50 millions d'euros ", expliquant pourtant devant les média au sujet de ces demandes que "les chiffres sont exigeants mais faisables" histoire de caresser l'ex-Premier ministre un peu plus dans les sens du poil….Sait-on jamais, il pourrait devenir président ! 

Ben voyons !…

- Aujourd’hui, c’est la même musique contre Michel Barnier qui dans le projet de budget pour le Pays inclut les économies inscrites pour l’Audiovisuel pour lesquels Ernotte dit NON : "On ferme France 5 au 1er janvier et on gagne 100 millions ou alors, et ça m'a coûté, car ce n'est pas ma philosophieon accepte de ne pas être à l'équilibre…"  et d’ajouter « Donc, on a pris, en conscience, la décision de maintenir les missions du service public, de ne pas toucher à l'ambition qui est la nôtre et d'accepter d'avoir un budget en déséquilibre…". Ben voyons !


« Que risque-t-elle » fanfaronne un des passe-plats locaux qui avec toute la suffisance d’un paon, confie « Barnier n’a eu d’autre choix que d’accepter du Château de la maintenir à FTV pour 5 ans de plus, suite à la  demande d’une proche de Gabriel Attal également ministre du gouvernement actuel, le deal ayant été conclu lors d’un dej’ avec un conseiller toujours en poste à l’Élysée ».

Ben voyons !…De cela nous allons très vite reparler...Problème, c’est qu’Emmanuel Macron n’a, semble-t-il, pas été mis au courant de tout cela !!!

Mais à part ça ? 

La République est toujours exemplaire et France 3 change de nom…Comme ces bonimenteurs qui montrent leur doigt pour que l’assistance regarde ailleurs, France Télés convoque la presse – une nouvelle fois (*)  afin d’expliquer qu’ICI c’est mieux et que ça parle(rait) aux Français. Ben voyons !…

(*) 

mardi 19 novembre 2024

Budget de l’État : quand Constance le grippe ! Service commandé ou pas ?

Budget de l’État : quand Constance le grippe ! Service commandé ou pas ?

Le sort de l’amendement déposée par Constance Le Grip  la députée du groupe « Ensemble pour la République » pour la  6ème circonscription des Hauts-de-Seine, devrait, selon nos informations, être réglé en commission à l’Assemble nationale aujourd’hui.

La parlementaire qui fait pourtant fait partie d’une majorité qui soutient le gouvernement Barnier, a décidé de gripper un peu plus la machine en réclamant que « les crédits alloués aux programmes de transformation des sociétés de l'audiovisuel public » (*) que le Premier Ministre n’avait pas réinscrit au budget 2025, le soient !

Alors que les modalités de financement de l'audiovisuel public sont encore incertaines pour l'an prochain et qu’une poignée de sénateurs LR et centristes lui volaient la vedette, s’agissant de la proposition de loi pour pérenniser le dispositif de financement actuel, Constance Le Grip a donc décidé de défendre Ernotte and co, au risque de décrédibiliser un peu plus l’Exécutif, en votant avec LFI par exemple ! 

Service commandé ou pas ? Michel Barnier va-t-il devoir manger son chapeau ?  

(*)




lundi 18 novembre 2024

ICI : l'application pour se soulager !

ICI : l'application pour se soulager ! 

ICI : « L’application a fait l'objet d’un partenariat avec la ville de Paris cet été, pour les Jeux Olympiques et Paralympiques » écrivait Le Figaro, il y a une semaine, sous la plume de Laurène Trillard qui ajoutait « Thomas Herquin, son cofondateur et directeur, s’est lancé en 2019 dans l’aventure, après avoir participé à un hackathon, une compétition organisée à Nantes »

« Avec ICI Toilettes, cela ne devrait plus se reproduire. Cette application gratuite "révolutionne l'accès aux toilettes  gratuites dans les villes" selon ses propres mots » explique le titre de presse qui indique encore « Face à une envie pressante, se diriger vers un bar ou une boutique afin de les prier de recourir aux petits coins, c’est une situation partagée par bon nombre d’individus », se désolant d’ailleurs des réactions quasi systématiques « Il  n’est d’ailleurs pas rare de se faire rabrouer. »

Alors lorsque David Lisnard, le président des maires de France déclare dans  une interview reprise par le SNJ que le nom de ICI ne parlera à personne, il ne fait pas référence à l'appli chercheuses de petits coins mais de la dernière ineptie du tandem Veil/Ernotte, à savoir rebaptiser France 3 en ICI. Le blog CGC Média ne peut que valider les propos de l'édile.


https://youtube.com/shorts/Bkw9w4No3YY?si=tuVqJs-6mGKd9B6R

« C’est dommage que France 3 et France bleu soient désormais marketés avec ce nom de ICI qui ne parlera à personne

Je l’ai dit à la direction de France Télévisions. Déjà FR3 était une belle marque et là on est en train de tout banaliser. Voilà. 

Donc vive France Bleu et vive France 3. »

Quelques rieurs ironisent déjà : Et si certains avaient un goût de chiottes !?

Pendant ce temps là, l'ex-Orange continue de creuser le trou à France Télés et il ne s'agit pas là des fondations de nouvelles vespasiennes !




Ernotte frappée de plein fouet par le syndrome du "Shiny Object" (*) qu’elle a balancé devant les "TOP 200" pour justifier la mise en déficit annoncée de France Télés !

Ernotte frappée de plein fouet par le syndrome du "Shiny Object" (*) qu’elle a balancé devant les "TOP 200" pour justifier la mise en déficit annoncée de France Télés !

Ce qui s’est passé la semaine dernière à France Télés est d’une gravité sans nom.

Devant 200 des « top managers » de l’entreprise qu’elle avait, une fois de plus convoqués, elle a expliqué de facto ne pas se plier aux demandes d'économies faites par l'État (¤) devoir présenter un budget en déficit puisque pas à l'équilibre mais surtout promis le plus beau des "Shiny Object" qui soit  !!

(¤) Imaginez un ministre à qui Michel Barnier a fixé un cap budgétaire avec la réduction de son enveloppe pour cause d'économies, déclarer : "Pas question, mon ministère ne sera tout simplement pas à l'équilibre donc en déficit, un point c'est tout ! "

"Un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa gueule" avait déclaré Jean-Pierre Chevènement  avant de quitter le gouvernement de 1983 avec lequel il n’était plus d’accord.

A fortiori, pour tout représentant d'une entreprise d'État... 

Voici l'extrait hallucinant de ce que leur a chanté :

« On aura certes une rigueur en 2025, précisément parce qu’avec le fait de ne pas être à l’équilibre, il y a un petit risque de se laisser aller ! 

Mais, je pense que il va être très important que dans cette période complexe pour nous tous, qu’on ait un vrai plan de bataille pour faire de France Télévisions, le plus beau "Shiny Object" qui soit et donner envie à tous de préserver l’entièreté de nos missions par l’ampleur de nos réalisations. Et la qualité de ce que nous produisons et ce que nous faisons pour nos concitoyens. » 

(*) Le syndrome du Shiny Object (SOS), en français Le syndrome de l’objet brillant, également connu sous le nom de syndrome de la pie mais aussi de miroir aux alouettesest la tendance à être facilement distrait par de « nouvelles opportunités ou idées passionnantes »...Le syndrome de l’objet brillant est une mentalité dommageable qui nous oblige à créer des fonctionnalités qui semblent intéressantes ou qui sont un possible argument mais qui offrent en réalité peu de valeur à l’utilisateur...Ce qui entraîne une concentration dispersée et des projets inachevés avec les conséquences potentiellement néfastes que chacun imagine.

La dernière publication de La Lettre dont les infos sont précieuses "France télévisions privé de 120 millions d'euros" (µ) ne fait qu'enfoncer le clou et confirme ce qu'écrit le blog CGC Médias depuis des mois et des mois, les errements de celle qui fut parachutée en 2015 dans les conditions que chacun connait aujourd'hui, ont conduit le groupe public à sa ruine  

Sans aborder, LE PLAN MASSIF DE SUPPRESSION DE POSTES dont le blog CGC Média a déjà expliqué les contours avec des responsables de services qui sont d'ores et déjà priés de lister le NOMBRE DES ETP à liquider dans leur secteur (avec probablement une petite prime à la clé ! ) mais dont il n'a pas encore été question au Webinaire - SHINY OBJECT oblige (*) - pour éviter la fronde avant le printemps où l'ex-Orange aurait déjà obtenu l'assurance d'être maintenue [Et sur cela nous allons très vite communiquer] a fortiori avec  la FERMETURE POTENTIELLE DE FRANCE 5  que l'intéressée évoque encore devant le TOP 200 ! (**)

Dire que certains préconisent encore, après 10 ans de bobards et une discrète recapitalisation à hauteur de près de 32M€ (#) il faille fondre l'entreprise dans un bloc style usine à gaz et retour de l'ORTF, histoire de mettre la poussière sous le tapis et masquer l'ensemble des nombreuses turpitudes cumulées !

(#)



(µ) Extraits d'une partie seulement des infos de La Lettre 

"Delphine Ernotte Cunci a alerté ses cadres sur les coupes claires opérées par l'État dans les budgets 2024 et – surtout – 2025 du groupe audiovisuel public. 

Les mauvaises surprises budgétaires s'accumulent pour France télévisions. Devant ses 200 "top managers" réunis le jeudi 14 novembre, comme chaque mois, Delphine Ernotte et Christian Vion, son directeur financier, ont détaillé les économies que leur impose l'État. Elles seront drastiques.

Pour le mois de novembre, le groupe audiovisuel public voit d'ores et déjà s'envoler 20 millions d'euros liés à la "transformation". Ces crédits, accordés comme une sorte de bonus (LL du 07/12/23), devaient, par exemple, récompenser la bonne volonté mise à réaliser des synergies avec Radio France (rapprochement de France 3 avec les antennes de France Bleu, émissions de France Inter transposées sur France 2, etc.). L'atteinte des objectifs sur l'accélération de la numérisation, l'automatisation de certaines fonctions, la maîtrise des coûts, tout en développant les ressources propres à chaque entreprise publique, étaient aussi encouragées par cette ligne budgétaire… 

Dès février 2024, 13 millions d'euros de crédits avaient déjà été annulés. Puis, en avril, les versements promis pour la transformation dans le contrat d'objectif et de moyens 2024-2028 avaient purement et simplement cessé, à l'occasion du projet de fusion de l'audiovisuel public, interrompu à la suite de la dissolution du 9 juin. Ainsi, sur le total de 49 millions d'euros de crédits de transformation qui devaient être répartis entre les quatre opérateurs en 2024 (France télévisions, Radio France, l'INA, France Médias Monde), seuls 19 millions d'euros ont finalement été distribués.

L'annulation du versement des 20 millions d'euros restants pour France télévisions a été confirmée dans le cadre du projet de loi de finances dit de "fin de gestion", présenté le 6 novembre en conseil des ministres, et qui sera soumis à l'Assemblée nationale cette semaine…

Quand Christian Vion fait l'addition des suppressions, en prenant en compte l'inflation, il arrive à une baisse de 120 millions d'euros.

(**) En l'état, ces coups de rabot semblent difficilement absorbables par le groupe audiovisuel. Devant cette situation critique, Delphine Ernotte Cunci a exposé les deux possibilités qui s'étaient offertes à elle : "On aurait pu dire : On ferme France 5 au 1er janvier et on gagne 100 millions, a-t-elle confié à ses troupes. 

Ou alors, et ça m'a coûté, car ce n'est pas ma philosophie, on accepte de ne pas être à l'équilibre

Donc, on a pris, en conscience, la décision de maintenir les missions du service public, de ne pas toucher à l'ambition qui est la nôtre et d'accepter d'avoir un budget en déséquilibre…"

Pour lire l'intégralité des incroyables révélations signées Catherine Boullay, rendez-vous sur le site  du titre de presse.



dimanche 17 novembre 2024

CNews écope de 100.000€ d’amende après l’article de La Lettre...Avec une telle somme, chacun se demande comment le groupe de Vincent Bolloré va pouvoir faire face ?!?!

CNews écope de 100.000€ d’amende après l’article de La Lettre...Avec une telle somme, chacun se demande comment le groupe de Vincent Bolloré va pouvoir faire face ?!?!

Le ridicule ne tuant plus, le blog CGC Média vous propose de découvrir  l’influence de La Lettre sur le toujours « captain de l’Arcom enterprise » dont le nom de celui qui va prendre la suite est déjà connu sauf d’Emmanuel Macron qui doit pourtant le nommer (mais de cela nous allons très vite reparler !).

Le 14 novembre dernier – une précision (*) qui a toute son importance – ROM contacté par le titre de presse qui à l’évidence prépare la diffusion de son article « Le député Aurélien Saintoul relance l'Arcom pour qu'elle accélère sa procédure contre CNews »ne répondra pas à la journaliste qui souhaite savoir où en est la saisine du député.

(*) « Précision de la Rédaction du 15/11/24 à 11 h 25 : Contactée jeudi 14 novembre par La Lettre, l'Arcom a visiblement décidé d'accélérer sa prise de décision. Interrogée par La Lettre sur les raisons du délai pour cette procédure, l'autorité présidée par Roch-Olivier Maistre l'Arcom n'a pas donné suite.

Pourtant, elle s'est empressée de communiquer, quelques heures après la publication de notre article, sur la sanction infligée à CNews. Celle-ci la condamne à verser une amende de 100 000 €. » 

Extrait :

« Six mois après avoir rendu les conclusions de la commission d'enquête parlementaire sur l'attribution des fréquences TNT, le député LFI Aurélien Saintoul revient à la charge contre CNews.

Dans un courrier daté du 11 octobre, adressé nommément au président de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), Roch-Olivier Maistre, l'élu s'étonne que l'institution ne soit pas encore arrivée au bout de la procédure concernant une séquence problématique de l'émission En quête d'esprit, neuf mois après sa diffusion sur la chaîne info du groupe de Vincent Bolloré.

Le 25 février 2024, en effet, une infographie y avait présenté l'avortement comme la "première cause de mortalité au monde". Quelques jours après, la journaliste Laurence Ferrari avait reconnu une erreur factuelle et exprimé des excuses au nom de la chaîne. 

Selon Aurélien Saintoul, cependant, le relais d'un véritable plaidoyer anti avortement dans cette émission contrevient à la convention qui encadre la bonne marche de l'antenne et la lie au régulateur. "Il semble, écrit-il, qu'à ce jour l'Arcom n'ait toujours pas achevé la procédure qui aurait vraisemblablement conduit à la sanction de CNews. Je m'en étonne compte tenu de la gravité des faits d'abord, mais aussi du fait que j'avais pu constater, au cours de la commission d'enquête, que la plupart du temps, les signalements font l'objet d'un traitement dans un délai moyen de trois mois." 

Le Figaro le même jour mais à 23h15 publie un papier intitulé « L’Arcom sanctionne CNews pour avoir présenté l’avortement comme "une cause de mortalité"» …un peu comme si le quotidien venait d’avoir une révélation ! Ben voyons.

Ah ! la concomitance des plumes…quand même ! 

Souvent, c’est presque de la transmission de pensée ! A moins que, …Non, ça on ne peut pas le dire ou l’écrire!


samedi 16 novembre 2024

Audiovisuel : LaFArce au summum du ridicule.

Audiovisuel : LaFArce au summum du ridicule.

En début de semaine, « la bande des dix »  - c’est ainsi qu’on les surnomme – convoquait une conférence de presse pour servir aux journalistes présents (il n’y avait pas grand monde tout de même) le narratif dit Post Salto.

Chacun se souvient  encore de tout la baratin qui avait entouré le lancement de Salto ladite la plateforme TF1, M6, FTV qui devait concurrencer les GAFA (GAFAM aujourd’hui) mais qui n’a a fait trembler aucun des géants américains visés puisque liquidée au bout de de 2 ans et demi avec 90 millions d’argent public foutus à la poubelle pour FTV  mais également pour TF1 et M6 à la différence près que là, c’est à leurs actionnaires que ces derniers  devaient rendre des compets pas aux Français.

Voilà à peu près que le trio de l’époque racontait « Dans un contexte de bouleversements profonds du secteur, l’ambition de la plateforme est de montrer existe une autre voie pour s’opposer à ces méga compagnies outre-Atlantique - Netflix en tête – visant à garantir la diversité  et le renouvellement de la création mai plus largement d’assurer le rayonnement de l’exception culturelle  française ».

Aujourd’hui comme dit l’adage populaire ou presque : 3 de perdus , 10 de retrouvés !

Bis repetita placent pour le trio d’origine flanqué de quelques courroies de transmission de circonstance, histoire de faire diversion, qui remet le couvert et écrit pour lancer son bidule « Dans un contexte de bouleversements profonds du secteur, l’ambition de LaFA est d’assurer la  solidité de son modèle économique, d’accompagner sa transformation, de garantir la diversité  et le renouvellement de la création, et d’assurer le rayonnement de l’exception culturelle  française. »  

On voit bien la nouveauté et la différence mais surtout à quoi ça devrait servir (*)

Quasiment à rien sauf à imaginer enfumer beaucoup de monde, avant quelques échéances dont le blog CGC Média devrait très très vite reparler,  comme le régulateur, la législateur, le gouvernement, la commission européenne et quelques idiots utiles  !!!!

Il faut le lire pour la croire…Attention âmes sensibles ou apprentis-benêts s’abstenir.

« LaFA a pour objectif de produire des éléments de compréhension de notre secteur, de ses enjeux  économiques et culturels, destinés à l’ensemble des parties prenantes : régulateur, législateur,  gouvernement, commission européenne, et tous les acteurs qui s’intéressent aux évolutions de  l’audiovisuel français. 

A ce titre, LaFA donne rendez-vous au printemps 2025 pour la publication d’une première étude  sur le poids économique de l’audiovisuel français et de premières préconisations. 

D’ores et déjà, LaFA s’appuie sur une plateforme commune qui rassemble les acteurs du secteur  autour d’une vision et de combats pour soutenir une filière d’excellence. »

C’est se moquer du monde, ni plus, ni mois …la soi-disant filière que ces dix-là baptisent d’ ‘’excellence’’ » - rien que ça ?! – va se fendre d’une première étude au printemps 2025, sur le poids économique de l’audiovisuel français et de premières préconisations. !

WaouhhhhhLà ça décoiffe…Accrochez bien vos moumoutes.


(*)


vendredi 15 novembre 2024

Enorme pince-fesses pour le lancement par France Télés d’une collection de mots d’amour chez les journalistes, vus sous toutes les coutures !

Enorme pince-fesses pour le lancement par France Télés d’une collection de mots d’amour chez les journalistes, vus sous toutes les coutures !

« Le dictionnaire amoureux du journalisme » : c’est le titre du 1er épisode d’une collection documentaire que la direction de France Télévisons va projeter en avant-première dans l’auditorium de l’entreprise lundi 18 novembre 2024.

Moult invités sont évidemment attendus pour ce grand moment de télévision financé par le service public donc l'argent des Français.


Ce programme est réalisé par la société de production Theofabrica.

Alors que la télévision publique est menacée, que les personnels sont inquiets, que les financements sont amputés de 100 millions pour 2025 (auxquels il faudra ajouter l’inflation), les opérations markéting se poursuivent, au nez et à la barbe des députés, des sénateurs et du ministère de la Culture pour faire passer un scénario déjà concocté et écrit à 3 voire 4 mains dans les coulisses de Palais  dont le blog CGC Média va très vite vous révéler l'intrigue et les intrigant(e)s où le Premier ministre largement taclé en interne à France Télés, fait office de chambre d'enregistrement.   

Theofabrica est présidé par Xavier Couture. Celui-là même qui en 2015 avait fait partie du réseau en œuvrant activement au parachutage de l’ex-Orange  dans les conditions que chacun connait (*), avant de devenir pu après son éphémère numérobis.

(*) Il faut se souvenir qu’à l’époque, la presse mais également Médiapart, M Le Monde, Libé, L’Obs, etc…avaient rappelé tous en chœur que lorsque Didier Quillot avait publiquement dénoncé le plagiat de son projet, Xavier Couture travaillait avec lui  avant de rejoindre Ernotte.

Cette opération qui sent le renvoi d’ascenseur à plein nez, sonne comme le coup de pied de l’âne à tous ceux qui avaient dénoncé ce coup de force à l’époque, les journalistes du service public en tête. Il convient d(ailleurs de répéter qu’en avril 2015 les rédactions nationales de France 2 et France 3 comme de très nombreux élus de la Représentation nationale, avaient dénoncé à l’unisson la procédure opaque et anti-démocratique mise en place par le Schrameck corporation pour cette invraisemblable exfiltration de la téléphonie vers la télé publique.

Opacité…il semble bien que le mot soit toujours bien d’actualité avec cette  collection documentaire confiée dans la plus grand flou par la direction de France Télés à la société de Xavier Couture !

Histoire d’enfoncer le clou et comme l’avait dit Ernotte sur Europe 1 au micro d’Elkabbach dont le nom a été donné par elle au siège de France Télés : « Nous avons aujourd’hui une télévision dont les programmes sont produits par des hommes blancs de plus de 50 ans, il va falloir que ça change ».

Reste à savoir combien va coûter  cette production confiée à « ce bon ami » car il faudra bien payer le producteur « fidèle », crédits amputés de 100 millions ou pas !

L’opération « Quoi qu’il en coûte » est donc lancée. Elle a été annoncée hier par Ernotte en personne  qui a déclaré aux 200 Top managers de France Télés : « ne renoncer à rien et poursuivre  tous ses projets…en appuyant  même le champignon… quitte à mettre le budget  de l’entreprise en déséquilibre »…C’est-à-dire en déficit pour parler français. 

Niveau écologie et engagements ernottien, quasiment jamais suivis d'effets, c’est histoire de rester dans la note : "Je t'aime moi non plus" ou encore "La chanson du cocu" de Gilbert Becaud dont L'Observatoire des médias et Le Canard de ce mercredi, rendent compte.