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jeudi 27 mars 2025

L’« étude d’impact » sur la réforme de l’audiovisuel public, que la DGMIC a adressé aux députés de la commission des Affaires culturelles pourrait bien finir devant les juges !

L’« étude d’impact » sur la réforme de l’audiovisuel public, que la DGMIC a adressé aux députés de la commission des Affaires culturelles pourrait bien finir devant les juges !

En plein processus de renouvellement de la présidence de France Télévisions, la note de 22 pages qui a été rédigée dans l’urgence et en toute hâte par les services de Rachida Dati, en l’occurrence la DGMIC (*) pour tenter de faire avaler au Parlement la création de la holding France Médias pour chapeauter quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, l’INA)  pourrait bien finir très vite devant la Justice, notamment pour un incroyable conflit d’intérêts.

(*)

Avant même de commenter ce document qui prône la création de France Médias pour un coût  nul – sans le moindre chiffre évidemment ! – dont Rachida Dati ministre du gouvernement Bayrou trépigne pour la mise en œuvre au 1er janvier 2026, il serait sûrement nécessaire d’attendre l’élection des députés invalidés comme le révélaient, il y a peu La Lettre et L’Opinion (¤)


A suivre très vite...


L’un des tous derniers soutiens d’Ernotte à France Télés quitte l’Elysée pour la Société générale.

L’un des tous derniers soutiens d’Ernotte à France Télés quitte l’Elysée pour la Société générale.

Alors que l’Arcom annonce le déport d’un de ses  membres avec le même article qu’avait utilisé ROM pour écarter Hervé Godechot du processus de désignation à a présidence de France Télés, le petit monde politico-médiatique bruisse du départ d’Alexis Kohler de l’Elysée.

C’est Emmanuel Moulin qui remplace l’un des derniers soutiens ernottiens ces temps-ci. Ce haut fonctionnaire, ancien directeur du Trésor, proche d’Alexis Kohler tout de même, a dirigé les cabinets de Bruno Le Maire à Bercy, puis de Gabriel Attal à Matignon (2024).

Il aura donc tout loisir de plonger son nez dans le rapport au vitriol de l’IGF après quasiment une décennie ernottienne à France Télévisions et de vite se pencher sur le rapport de la Cour des comptes qui a semble-t-il été avancé à mai prochain et qui devraient lui montrer le niveau de catastrophe industrielle sans précédent qu’un audit dès l’entrée en fonction de la nouvelle tête arrivant à France Télévisions, n'aura aucun mal à mettre en lumière.

« Cette fois, c’est la bonne ! » écrit de Villepin – Paul pour les intimes – dans Politico reprenant un info du Figaro et ajoutant  « Après plusieurs faux départs annoncés par la presse, le secrétaire général de l’Elysée va bien bel et bien quitter la présidence de la République ». 

« Son départ, annoncé jeudi par Le Figaro, aura lieu mi-avril. Le haut fonctionnaire qui aura passé presque huit ans au sommet du pouvoir, va rejoindre une des plus grosses banques du secteur privé la Société générale, selon trois sources au fait du recrutement jointes par POLITICO. » écrit encore le journaliste.

Son poste devrait être précisé vendredi par un communiqué du groupe bancaire français dont Frédéric Oudéa, ex-Inspecteur des finances puis conseiller de Nicolas Sarkozy, est PDG de la dite banque et mari de l’ex-Ministre de l’Éducation et des JO Amélie Oudéa-Castéra qui avait fait trempette dans la Seine.



Qui s’est chargé de l’émission spéciale Volodymyr Zelensky, hier, sur France 2 ?

Qui s’est chargé de l’émission spéciale Volodymyr Zelensky, hier, sur France 2 ? 

Ce 26 mars 2025, France 2 avait bousculé ses programmes pour une émission spéciale consacrée au président ukrainien en déplacement à Paris, interrogé par quatre journalistes européens.

À qui la télévision publique, a-t-elle fait appel cette fois-ci pour fabriquer l’émission en direct depuis le musée de l'Homme, se demandent bon nombre de salariés de France Télévisions car en fin d’émission seul le nom du réalisateur figurait. ?!

Chacun aura pu également remarquer qu’Ernotte A déjà mis en œuvre sa dénumerotation, en supprimant du cadre en haut à droite, le logo de France 2 pour le replacer france.tv ! 



Les chevaux sont lâchés avec le départ programmé d’Ernotte !

Les chevaux sont lâchés avec le départ programmé d’Ernotte !

Comme le blog CGC Média n’a cessé de le dénoncer, article après article, l’ex-Orange et son ex-dircab qu’on ne voit plus guère au Siège de France Télévisions, accélèrent le processus de sabordement avant l’implosion prévue dans quelques semaines.

Les licenciements arbitraires voire totalement bidons auxquels se livrent les derniers thuriféraires ernottiens qui s’extasient à chaque tête qui roule mais devront très rapidement répondre de leurs actes devant la prochaine présidence France Télévisions, se succèdent à la vitesse grand V.

Dans un communiqué commun « Silence ça vire ! » (*), l’alliance syndicale UNSA-CGC revient sur quelques-uns de derniers dérapages survenus à France Télés et dénoncent le climat nauséabond qui règne dans le groupe depuis près d’une décennie.

Point n’est besoin d’explication de texte  pour bien comprendre que la coupe est pleine et que les salariés n’attendent qu’une chose, une nouvelle tête pour l’entreprise afin de réparer le champ de ruines qu’un indispensable audit dès son entrée en fonction,  ne manquera pas de confirmer.

(*)




mercredi 26 mars 2025

Rachida Dati invitée de « C à vous » dézingue Ernotte en direct : « Les coopérations. France 3/ France Bleu, ça ne marche pas »

Rachida Dati invitée de « C à vous » dézingue Ernotte en direct : « Les coopérations. France 3/ France Bleu, ça ne marche pas ».


   

Celles et ceux qui ont regardé une des chaines de France Télés dont le numéro s’affiche encore à l’écran pour quelques jours avant que l’ex-Orange qui a décidé de leur suppression  passe à l’acte, n’ont pas dû en revenir.

Ils n’ont rien compris aux propos qu’a tenus à l’antenne de France 5 celle qui se vante de bien connaitre Tom Cruise ou encore Kevin Costner et pour cause.

Interrogée par Anne Elisabeth Lemoine sur le projet ernottien de holding -  “Vous portez aussi le projet de créer une holding qui chapeauterait les sociétés d'audiovisuel public comme France Télévision et Radio France“  -  l’intéressée a vrillée dans ses tentatives d’explication, prônant le retour au transistor, dénonçant les problèmes de désinformation et menaçant l'audiovisuel public de disparition «Si on n'a plus d'audiovisuel public, qui va écouter ? Comment allez-vous accéder dans les territoires ? »

D’une incroyable vacuité et particulièrement hors-sol, cette intervention affirmant que « Sur la proximité et les territoires, la radio et la télé ne marchent pas », tout en mettant en avant dans la phrase suivante, les modèles européens qui eux “ont rassemblé la radio et la télé justement pour en faire un groupe solide, fort vis-à-vis justement cette concurrence des plateformes [et l’échec de Salto qui a englouti près de 90M€ d’argent public après seulement 2,5 ans d’existence, c'est quoi ? ndlr], les nouvelles technologies avec en filigrane les problèmes de désinformation“, laisse pantois !

Coupes budgétaires dans la culture, loi narcotrafic, procès Depardieu…Rachida Dati s’exprime

Quel rapport ? Puis surtout, quelle versatilité dans ces propos avec des dérapages incontrôlés à 360°.  

Voilà comment elle tente de promouvoir le projet de holding avec des affirmations jamais étayées par quoi que ce soit, en taclant au passage Ernotte et par ricochet Sibyle Veil pour le lancement d’ICI qui est une catastrophe : « Ça ne marche pas les coopérations France 3 /France Bleu »  

« Ça fait 10 ans que tout le monde en parle. Tous les rapports parlementaires disent la même chose. Quelle que soit la couleur politique.

Alors aujourd'hui, on en fait un enjeu politicien. Moi, j'en fais un enjeu d'intérêt public.

Si on n'a plus d'audiovisuel public, qui va écouter ? Comment allez-vous  accéder dans les territoires ? [Qui parle de la disparition de l’Audiovisuel public, sinon l’interviewée ? ndlr]

Quand je fais le plan culture et ruralité, vous avez des territoires qui n'ont accès à rien. Le seul accès à la culture, c'est sans doute la radio ou la télévision. Eh bien, préservons-la justement rassemblant ses forces, en lui donnant une stratégie plus forte, en regroupant ses moyens et ses forces.” [Comme si, l’Audiovisuel public était en danger de mort !! En quoi la réunion de la télé et de la radio, la  préserverait ? ndlr]

 C’est déjà assez surréaliste mais ça ne s’arrête pas là.

« Sur les Rédactions d'information ? C’est pareil. On a des forces dispersées dans un environnement totalement concurrentiel » assène Rachida Dati, ajoutant « À terme, il sera affaibli pour ne pas dire disparaître.»

«Vous voyez, en Europe, pratiquement tous les pays européens ont rassemblé leurs forces. J'étais avec mon homologue espagnol qui n'est pas de ma famille politique. Eux, ils ont rassemblé la radio et la télé justement pour en faire un groupe solide, fort vis-à-vis justement cette concurrence. » [A part répéter en boucle, il faut, il faut, il faut…encore une fois, pourquoi ce qui serait rassemblé marcherait mieux ?  ndlr] affirme-t-elle encore. 

Avant de dire et redire à l’envi «  Il faut évidemment un audiovisuel fort, rassemblé, efficace. C'est-à-dire : informer, le numérique, la proximité. Voilà ce que je souhaite avec cette réforme de la gouvernance. » [A part répéter en boucle, il faut, il faut, il faut…encore une fois, pourquoi ce qui serait rassemblé marcherait mieux ?  ndlr]

La conclusion assez radicale, devrait surement convaincre le PS et la Gauche sur la nécessité de voter le holding sans parler d’économies, bien entendu !

« Est-ce qu'une seule fois j'ai prononcé le mot d'économies ? Pour moi, cette réforme c'est une vision. Et je veux dire, avant même d'être ministre de la Culture, que j'ai donné une mission à Laurence Bloch, une directrice de France Inter que beaucoup connaissent sur ce plateau pour parler des sujets qu'on entend…Moi, j'ai un attachement pour l'audiovisuel public. Je vais vous le dire, moi j'ai ma Madeleine de Proust, c'est les postes transistors.

D'abord sur les chantiers où mon père était maçon. Ils avaient tous des transistors sur les chantiers. Moi, je travaillais la nuit, j'écoutais la radio. Et j'ai toujours été très intéressée par cet audiovisuel public qui apportait de la culture, de l'information, de l'animation, de la chanson. Et donc, aujourd'hui, dans ce contexte, c’est une question pour moi. »

Voilà qui clôt donc toute discussion et donne plus de corps, à l’indispensable holding/fusion.

Première déflagration pour Muriel Pleynet qui emboîte de suite le pas de Laurent Delpech à France info tv.

Première déflagration pour Muriel Pleynet qui emboîte de suite le pas de Laurent Delpech à France info tv. 
Celle qui a remplacé Laurent Delpech à France Info après la défiance votée contre lui par la rédaction de France Info Tv, n’a pas tardé à se mettre très vite dans les souliers du tout nouveau directeur de l’innovation fraichement promu avec un premier dérapage.  

Elle a immédiatement fait sienne, la rengaine ernottienne « Recul, analyse et décryptage » avec les excuses d’un journaliste de la chaîne après une nouvelle sortie de route, qui ne
s’excusera qu’auprès des organisateurs d’un meeting pour ses propos mais pas des téléspectateurs !! 

France Télévisions étant  spécialiste pour faire effacer de certains blogs les images du service public pourtant payées par l’argent des contribuables, le blog CGC Média a choisi d’en faire ici le verbatim, en donnant le lien pour les images en question.

Voici donc ce qu’a déclaré en direct, l'éditorialiste politique de France info tv :


"Oui je veut faire un rectificatif pour les propos que j’ai tenus sur l’antenne tout à l’heure. J’ai dit que des cris « mort aux juifs » avaient été entendus lors de manifestations. Ce sont des témoignages qui sont partagées sur les réseaux sociaux. Mais les réseaux sociaux ne constituent pas une information en soi or pour l’instant, aucune vidéo certifiée et examinée ne va dans le sens de ce que j’ai dit. De plus aucun journaliste de France Télévisions n’a constaté cela sur place samedi.
Donc j’ai été imprudent. C’est même un euphémisme. J’ai manqué de discernement et je n’ai pas mesuré ma parole, ce qui est grave dans un sujet comme ça extrêmement abrasif ; donc je tiens à présenter mes excuses auprès des organisateurs des manifestations de samedi."

Ça commence très fort, effectivement c’est le moins qu’on puisse dire… Mais tout ça, c’est du provisoire, devrait probablement justifier l’ex-Orange qui, dans quelques semaines aura laissé la place à la nouvelle tête pour prendre les rênes de France Télévisions et revenir sur sa dernière tocade : celle de faire disparaitre la numérotation des chaines  à l'écran !

Dans la série "On vire à la chaîne" à France Télés...cette fois-ci, c'est une femme originaire d'Afrique.

Dans la série "On vire à la chaîne" à France Télés...suite. Cette fois-ci, c'est une femme originaire d'Afrique.

Les convocations pour entretiens préalables au siège de France Télés s'enchainent tellement vite que la porte des bureaux de la bande des fossoyeurs du Siège n'ont même pas le temps de se refermer, tant les cadences sont infernales. 

Il ne faut surtout pas perdre de temps jusqu'au 18 avril prochain pour virer un max de collaborateurs, avant que chacun réalise que la décennie de terreur qui s'est abattue depuis l'été 2015, s'achève enfin.

Cette fois-ci c'est une femme originaire de Rwanda qui est la cible de l'arbitraire et de l'injustifiable. 

La direction a donné des consignes pour qu'elle ne puisse pas être en télétravail comme le sont  toutes ses collègues  l'empêcher de recevoir le dernier avenant que toutes ses camarades l'ont pourtant reçu, histoire de créer un pseudo contentieux afin de la virer.

Juste avant, elle avait osé réclamer le paiement de sommes dues que la direction  a fini par lui régler 20€ par 20€, après des mois où elle n'avait rien perçu ! Évidemment la salariée ne comprend toujours pas...elle est sidérée par un tel acharnement à son encontre dont elle ne peut que se demander quel en est le sens, elle dont la couleur de peau est plus foncée !!!!! 

Elle qui a pourtant fait une école de journalisme mais que toutes les rédactions ont rejetée. "Tu as un fort un accent pour des reportages qui sont loin d'avoir le niveau" a même osé lui balancer une rédactrice en chef (dont le blog CGC Média garde le nom en mémoire)  qui a un cursus identique au sien -  passée par le CFPJ, elle a intégré Paris Île-de-France d’abord puis a suivi les formations au FTV Université avant de rejoindre le Siège - mais qui a surement, elle, une pigmentation plus adaptée !

Elle dont l'attachement aux valeurs humanitaires ne s'est jamais démenti, vit donc très mal la situation. 

Si elle n'a peut-être pas de colère, la douleur est intense...Impossible de dormir, le tout sur fond de dérèglement psychologique que chacun imagine aisément. Elle en est même arrivée, à vouloir que tout cela cesse...mais pas au prix de sa dignité de femme.

Elle n'a qu'un désir, se battre contre ce déferlement la visant et sûrement pas celui de rester les bras ballants.

Encore un cas de licenciement abusif pour le moins dont va devoir s'occuper la nouvelle tête qui va prendre, dans quelques semaines, les rênes de France Télévisions et que la CGC  de l'Audiovisuel a décidé de saisir.

mardi 25 mars 2025

Dans la série "On vire à la chaîne" à France Télés, la direction annonce à un délégué syndical central, ce qui le rend caduc, le licenciement d'un salarié qui n'en a même pas été informé.

Dans la série "On vire à la chaîne" à France Télés, la direction annonce à un délégué syndical central, ce qui le rend caduc, le licenciement d'un salarié qui n'en a même pas été informé.

Comme le blog CGC Média l'a révélé dans un très récent article "La CGC pour l’Audiovisuel demandera à la nouvelle tête qui prendra les rênes de France Télés, de revenir sur les licenciements bidons de ces derniers mois", France Télés qui licencie à tour de bras vient de faire très fort dans l'illégalité la plus flagrante.

Tout d'abord, hier lundi 24 mars au matin, la DRH du Siège a informé un DSC du syndicat premier soutien ernottien,  du licenciement d'un salarié dont le syndicat n'est pas celui qui l'a assisté - les témoignages sont nombreux -  et pire, ce alors même que le salarié n'en était pas encore informé. Ce qui est illégal, faut-il le rappeler.

Pour arranger les choses, la direction raconte que des images que personne n'a vues auraient été à l'origine de la procédure...et CE ALORS QUAUCUNE PLAINTE N'A ÉTÉ DÉPOSÉE COMME C'EST POURTANT UNE OBLIGATION LÉGALE SANS LAQUELLE LA PROCÉDURE EST CADUQUE ÉGALEMENT.

La CNIL, l'inspection du travail comme la Justice sont saisis.







Ernotte mine le terrain de la nouvelle présidence.

Ernotte mine le terrain de la nouvelle présidence.

L'Etat actionnaire va-t-il faire quelque chose pour interdire à l'ex-Orange toute modification impactant la présidence à venir.

Lâchée de toutes parts et comprenant qu'elle devrait quitter l'entreprise dans quelques semaines, le holding qu'elle avait réussi à vendre à quelques sénateurs de Droite comme à certains relais élyséens mais aussi à Rachida Dati, l'ex-Orange mine le terrain pour la suite.

Comprenant qu'elle ne sera plus là à la fin de l'été, qu'il s'agisse de contrats avec les habituelles boites de prod amies qui se partagent le gâteau ou de mesures structurelles ayant des conséquences évidentes sur la les saison à venir jusqu'à la fin de l'année voire jusqu'en 2026, Ernotte prend des décisions unilatérales qu'elle annonce sans avoir ni informé, ni consulté les instances. (*) Comment l'État/actionnaire peut-il tolérer cela ? 

Dernière en date, présentant l’évolution de France 4 qui bascule sur le canal 4 le 6 juin prochain, "la dame du Majestic" (¤) annonce la fin des logos de France 2, France 3, etc. à l’antenne. Seul apparaîtra celui de France.tv, deux exceptions : franceinfo et ICI.

Son adresse aux quelques présents, en plus d'être devenue virale, laisse tout monde pantois. 

Attention, accrochez-vous:

« En regroupant les numéros, cela nous a libéré des numéros et nous a permis de faire plus vite la révolution de la marque » a-t-elle déclaré, faisant fi du fric de dingue estimé à des centaines de milliers d'euros dépensés, il y a quelques mois pour  un. et un n° !


« Sur France 2 et toutes les chaînes du groupe, vous verrez non plus un .2 en haut à droite, mais vous verrez france.tv (...) Pour un môme de 15 ans, le .2  ça ne veut rien dire (...). On ne va pas faire disparaître » les chaînes elles-mêmes, mais « la marque c’est france.tv » a-t-elle cru devoir ajouter.

Méga problème tout de même, c’est que comme d’habitude, l’intéressée n’en a parlé à personne. 

La semaine dernière elle convoqué comme chaque mois « les 200 top managers » pour leur parler de sa non candidature (vraisemblablement) mais pas un mot sur ça. 

Pas un mot, non plus au CSE Central qui s’est réuni dans la foulée et encore moins au Conseil d’administration qui visiblement, n’a pas non plus son mot à dire. 



PS : Ce mardi dans un nouvelle adresse aux cadres, visant le jeu de chaises musicales à la direction de l'info, Ernotte n'en a pas dit un traitre mot. 




(*)


lundi 24 mars 2025

La CGC pour l’Audiovisuel demandera à la nouvelle tête qui prendra les rênes de France Télés, de revenir sur les licenciements bidons de ces derniers mois.

La CGC pour l’Audiovisuel demandera à la nouvelle tête qui prendra les rênes de France Télés, de revenir sur les licenciements bidons de ces derniers mois.

Depuis de nombreux mois, les licenciements pour des griefs imaginaires et de fallacieux prétextes, se multiplient.

Il y a peu, c’était un collaborateur dédié aux Sports numériques qui était viré pour avoir dénoncé les agissements de son n+1 qui contrevenaient à l’évidence aux notes qu’Ernotte diffuse sur les conflits d’intérêts, après son retour de Burn Out mais aussi le signalement qu’il avait fait en interne auprès des élus.

Sa RH de secteur qui s’était prêtée à la pitoyable mascarade dans une procédure qui ne tenait pas debout – la direction expliquant alors qu’elle paierait et c’est ce qu’elle a fait, selon nos informations, avec de l’argent des contribuables – a été, elle, promue et dirigée vers une voie de garage.

Il n’est pas le seul malheureusement à être victime de telles méthodes de voyous, il faut bien le dire et il faudra réparer ces nombreuses injustices.

L’État qui s’est fait flouer avec le dernier plan collectif de licenciements à France Télés et a dû payer les bobards avancés par celle qui fut parachutée à l'été  2015, lui ayant vendu 2 000 départs et la réduction drastique de la masse salariale, vient à nouveau d’être prise la main dans le sac – cette fois-ci par l’Inspection Générale des Finances (¤) qui annonce que malgré un passage en 10 ans de 11 000 à 8 900 salariés – que LA MASSE SALARIALE de FRANCE TÉLÉVISIONS VA REPASSER LE MILLIARD D’EUROS  (*)

(*)

 

Alors, il faut tailler en vitesse, dans la masse et licencier à tout crin grâce à quelques pathétiques porte-flingues qui n’espèrent pas survivre au départ d’Ernotte, avant la date du 18 avril 2025 qualifiée de LUXE par Ernotte ne devrait pas pouvoir se déclarer !

Dès lors, concomitamment à l’AUDIT qui prouvera les mensonges tous azimuts distillés depuis une décennie, à commencer par ceux qui concernent les comptes de l’entreprise qui ne sont pas dans le rouge mais dans le cramoisi depuis belle lurette et qui n’ont, en ce qui concerne l’entreprise France Télés S.A. et non le groupe, pas été à l’équilibre comme le serait un cachalot sur un fil métallique !

La CGC pour l’Audiovisuel demandera à la nouvelle tête qui prendra les rênes de France Télés, de revenir sur les licenciements bidons de ces derniers mois comme l’étaient ceux des 3 journalistes sportifs virés pour faire du chiffre mais surement pas pour les griefs qui avaient été montés contre eux.

Ce sera surtout, l’occasion de sanctionner sans état d’âmes, ces insupportables fossoyeurs qui pourront aller ailleurs exercer ces basses besognes dont ils ont fait leur business !

(¤) (Les premières pages du rapport ci-dessous avec le lien pour y accéder) 

dimanche 23 mars 2025

Ce n’est pas Arthur qui produisait l’émission de France 2 pour le Sidaction mais le choix éditorial du duo Sitbon-Gomez/Ernotte qui plombe malheureusement ce combat !

Ce n’est pas Arthur qui produisait l’émission de France 2 pour le Sidaction mais le choix éditorial du duo Sitbon-Gomez/Ernotte qui plombe malheureusement ce combat !

Comme chaque année depuis 1994, le Sidaction a lieu pendant trois jours pour sensibiliser le grand public et récolter des fonds pour lutter contre le VIH.

Ce n’est, ni chez Mediawan, ni chez Banijay et encore moins Together Média la filiale de Brut que l’ex-Orange et son ex-dircab et se sont tournés mais Arthur l’animateur de TF1. (*)

Cette année, en effet, si plusieurs chaînes de télévision mobilisent leurs antennes pour soutenir la recherche et accompagner cette mobilisation du 21 au 23 mars comme TF1 qui s’est engagée à diffuser des numéros spéciaux des « 12 Coups de midi »   pendant une semaine, France 2 mise gros avec cette 31e édition, produite par « AH ! Production », une filiale du groupe « Satisfaction group ». (*)
(*)

L’ex-Orange et son ex-dircab avaient choisi de former pour l’occasion des duos intergénérationnels et inédits avec plus de 40 stars célébrités qui avaient  répondu présent afin de chanter les plus grands tubes de ces 30 dernières années.


Le concept n’a visiblement pas intéressé les téléspectateurs peu nombreux devant La Deux pour cette soirée qui se déroulait eu Théâtre Marigny, à quelques centaines de mètres de la célèbre avenue des Champs-Elysées et qui n’a pas fait recette…c’est bien le mot et c’est préjudiciable à cette noble cause.

Cette édition, présentée par Stéphane Bern pour pallier l’absence de Line Renaud, fatiguée, n’a rassemblé que 999 000 téléspectateurs pour une d’audience de seulement 7% à peine au-dessus de France 5. (¤)

(¤)

C’est encore pire qu’en 2024 où France 2 parvenait en prime-time à séduire uniquement 1,32 million de Français, soit une part d'audience de 7,9% sur l'ensemble du public (3,2% FRDA-50). Un score déjà en deçà de l’opus précédent qui avait rassemblé 1,71 million de téléspectateurs, ce qui représentait à l’époque 10,4% de PDA. 


samedi 22 mars 2025

Les bobards d’Ernotte, l’ARCOM de ROM (#) pouvait les couvrir mais pas la nouvelle équipe, c’est fini.

Les bobards d’Ernotte, l’ARCOM de ROM (#) pouvait les couvrir mais pas la nouvelle équipe, c’est fini.

Après avoir convoqué de nouveau en milieu de semaines les « 200 Top managers » de France Télés pour répondre à une question que personne ne lui posait, Ernotte a cherché à faire croire que l’Instance de régulation lui accordait « le LUXE »  d’attendre la dernière minute pour dire ce qu’elle déciderait !

"L’Arcom a prévu un calendrier plutôt large qui donne à tous les candidats jusqu’au 18 avril pour se déterminer. Eh bien ! je m’offre ce LUXE qui correspond à un temps de maturation et à un engagement" a-t-elle déclaré.

Et s'il s'agissait d'autre chose ?

Le 20 mars dernier l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public publiait un nouvel article sur « les manœuvres politiciennes et les ambitions présidentielles s’accentuant et se croisant, fabriquant  de la fumée pour que les citoyens français s’y perdent dans la course à la  Présidence de France Télévisions ».

L’ADAP visiblement bien informé, ajoutait « D’abord la première info vérifiée: Delphine Ernotte voudrait se présenter à la Présidence de Orange qui sera libre en 2026. Ainsi  retour à l’envoyeur, son employeur d’origine et c’est un problème. On ne peut pas  dire que qu’elle a laissé une bonne image chez Orange. Il va quand même  falloir  qu’elle passe le filtre du Conseil d ‘administration et de l’assemblée des  actionnaires… » 

Ce jeudi, c’est Challenges qui confirme ces quelques lignes (¤)

(¤)

Pourtant, chacun se souvient sûrement de l’article du même magazine, publié 5 ans plus tôt en janvier 2020, intitulé « France Télévisions: Delphine Ernotte se déclare candidate à sa succession [jusqu’en 2022] »

Extrait : « Delphine Ernotte dont le mandat de 5 ans s'achève en août 2020, a annoncé mardi, dans ses vœux aux salariés du groupe public, qu'elle était candidate à une prolongation de son mandat jusqu'à fin 2022. »

Là c’était en tout début d’année que l’ex-Orange se déclarait mais pour 2 ans seulement : "C'est ici et d'abord à vous que je tiens à le dire, je serai candidate à une prolongation de mon mandat à la tête de France Télévisions", plaidant pour la "continuité" à la tête du groupe public, en pleine réforme de l'audiovisuel présentée fin 2019 par le gouvernement qui devait être examinée par le Parlement en avril et qui prévoyait  de regrouper les principales entreprises de l'audiovisuel public, dont France Télévisions et Radio France, au sein d'une société holding commune, France Médias".

Autrement dit « la dame du Majestic » (*) ne souhaitait faire que 2 ans à France Télés (à la carte ! ), l’annonçait des mois à l’avance mais n’indiquait à aucun moment son intérêt pour la holding qu’elle est ensuite allée refourguer à tous ceux qui voulaient encore l’entendre.    

Au niveau des comptes dont il paraît quasiment acquis qu’ils ne sont pas le reflet de la réalité qu’un AUDIT mettra en lumière, ils varient en fonction des instances :

- Au conseil d’Administration, c’était un supposé déficit de    42M€

- En CSE Central, il devenait  – 72M€

- Il y deux jours, toujours devant l’encadrement, c’était encore une autre chanson selon ses propres déclarations , "On a voté un budget mi-décembre où on avait en gros une perte d’exploitation d’un peu moins de 50M€ : 49M€ et des brouettesCourant février, une nouvelle coupe budgétaire d'à peu près 26M€, s'est ajouté à ça

49M€ et des brouettes +  à peu près 26M€ de coupe budgétaire supplémentaire, pas loin de – 76M€, en décalage  avec le chiffre précédent !

C’est totalement hallucinant..

Cerise sur le gâteau, ce n’est certainement pas en tapant sur l'Élysée et Matignon toujours devant l'encadrement, en soulignant leur incapacité à agir :  "Sur le début de l’année, on n’a pas forcément de très bon résultats…on a un marché public qui est un peu à l’image de l’économie française, pas flambant,  c’est certainque le Palais ferait d’elle sa candidate !  

(#)

L'ex-fan ernottien en chef ayant ENFIN été remplacé, l'ARCOM nouveau ne peut en aucun cas, continuer sur la même lancée pour  être soupçonné ensuite de la moindre connivence ! 

Le risque de voir la télé publique imploser est en effet plus important que jamais.

(*)