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samedi 9 novembre 2024

Les bobards de l’ex-Orange sur le soi-disant équilibre des comptes de France Télés ne prennent plus.

Les bobards de l’ex-Orange sur le soi-disant équilibre des comptes de France Télés ne prennent plus.

Alors que va démarrer l’instruction judiciaire sur la p’tite note cannoise de 112.263€  pour le séjour d’Ernotte et trois de ses compères dans les suites du Majestic (*),  les cris d’orfraie qu’elle a poussés devant  les députés de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale, n’ont eu aucun effet.

"Exemplaires" nous l’avons été à bien des égards, ont chanté en chœur Les Andrews Sisters de  l’Audiovisuel public, ajoutant "On est tous parfaitement conscient de la situation budgétaire et de la nécessité de  faire des économies mais nous les avons faites ces dernières année".

Puis quoi encore ?!

Les parlementaires devraient pouvoir se souvenir des 90 millions d’euros foutus à la poubelle pour Salto la lubie ernotienne qui n’aura duré qu’un peu plus de 2 ans avant LIQUIDATION supposée contrer les GAFAM américains, Netflix en tête dont l’intéressée continue de raconter à qui veut l’entendre (quasiment plus personne) qu’il faut créer un « grand quelque chose » pour le concurrencer alors même qu’elle s’est prise une énorme taule !

Il n’ont probablement pas oublié non plus , la recapitalisation en loucedé, parue discrètement le 5 juin dernier au Journal officiel l'État décidait de refiler 31,46 millions d’euros à France Télés (#) pour non-respect des lois peut-être ou encore des COM jamais respectés dès qu’ils sont signés ?!

(#)

Loin, bien loin de cet enfumage qui depuis l’été 2015 est systématiquement servi à la Représentation nationale qui l’avait jusqu’à toujours avalé mais qui aujourd’hui a finalement compris comment elle s’était fait rouler dans la farine !

Le gouvernement enfin lassé de la propagande de l’ex-Orange qui aura, en presque une décennie, fini par défaire tout ce qui avait été fait depuis Hervé Bourges pour redonner à la télé publique ses lettre de noblesse mais qui ne sera parvenu qu’à planter le groupe et l’abimer dans des abimes de médiocrité…D’où son surnom, après la « dame du Majestic » (*)  de « Madame Défaire » qui devrait très bientôt se transformer en ma « Dame défaite » !

Finata la commedia ! 

Voilà donc pourquoi, le Premier ministre en présentant  mercredi 6 novembre en Conseil des ministres un projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) pour 2024, a  confirmé l’annulation des crédits de transformation initialement prévus mais non versés à France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA.

Il a ainsi été question l’annulation de 84,6 millions d’euros en crédits de paiement pour le plan France Très Haut Débit (THD), ainsi que les coupes réalisées dans le budget du ministère de la Culture.

Le texte acte donc la diminution de la dotation à l’audiovisuel public de 4,027 milliards d’euros, montant adopté dans la loi de finances pour 2024, à 3,976 Md€. Cela correspond à une diminution de 51 millions d’euros, «dont -50 M€ correspondant à la diminution des crédits au titre du programme de transformation ».

Transmis à l’Assemblée nationale, le texte sera examiné le mercredi 13 novembre à 9h30 par la commission des Finances et le mardi 19 novembre après-midi en séance publique, juste avant la proposition de loi organique portant réforme du financement de l’audiovisuel public que quelques sénateurs comme Vial et et Lafon continuent de porter comme on porte d’ailleurs un bras en écharpe.

(*)



vendredi 8 novembre 2024

La France est en crise mais la star Saragosse fait son show au Maroc, juste derrière Yassine Belattar au sein de l'interminable délégation macronnienne.

La France est en crise mais la star Saragosse fait son show au Maroc, juste derrière Yassine Belattar au sein de l'interminable délégation macronnienne.

Il semble bien que l'interminable délégation fixée en direct à l'image par BFM TV - plus de 120 personnes - et relayée par YouTube, n'a pas été du goût de tous. (* captures d'écran et vidéo à l'appui dans ce blog)


A Matignon entre autres ou dans les couloirs de l'Assemblée comme du Sénatla séquence où Marie-Christine Saragosse fait son show alors même que devant la Représentation nationale avec ses deux potes Veil et Ernotte, 

elle expliquait qu'il n'était pas question de faire des économies sur les budgets de l'Audiovisuel public, n'est pas passée mais alors pas du tout !


A vrai dire, elle n'est passée pour personne...

Elle n'est pas passée pour les salariés de FMM (France Médias Monde) pour qui la vidéo est devenue virale (*) qui l'ont vu se goberger au Maroc et se donner en spectacle alors que dans le même temps, Laurent Vallet le patron de l'INA expliquait aux députés que les  caisses de l'entreprise publique étaient vides et qu'il n'y avait plus de trésorerie pour terminer l'année. Pour appel, quand Mathieu Gallet avait succédé à Emmanuel Hoog ce dernier lui avait laissé plus de 40 millions de fonds propres même si l'État en avait récupéré la moitié !

Elle n'est pas passée non plus et plus largement pour l'ensemble des salariés du secteur audiovisuel public qui considèrent comme ceux de France Télévisions par exemple qui viennent de découvrir qu'une centaine de personnes est partie à New York pour les élections américaines dont il veulent connaitre le coût au nom de la soi-disant transparence dont Ernotte leur rebat les oreilles tout au long de l'année, que tout ceci n'est plus tolérable.

Elle n'est pas passée non plus mai surtout il faut le dire, pour l'ensemble des Français  qui ne digèrent plus cette lamentable démonstration des élites qui s'amusent entre elles alors même que le Premier ministre appelle l'ensemble du Pays  se serrer la ceinture !

Enfin elle n'est pas passée mais alors pas du tout pour "Mr T" qui comme beaucoup de nos lecteurs, se sont non seulement indigné mais nous ont laissé tout un tas de commentaires sur le blog dont chacun imagine bien la teneur et le ton. Bien évidement, lui comme de nombreux autres, nous ont adressé le lien YouTube pour que le blog CGC Média la relaie mais surtout pout traduire leur colère et leur ras-le-bol.

"Mr T" sûrement amer de ne pas avoir été assez intégré (et pourtant) et peu payé de retour ces derniers temps, se lâche à nouveau "Pendant que le petit peuple et les petites boites sont appelés à boucher le trou de la dette - et ce n’est pas fini -  la patronne de FMM entourée de hauts fonctionnaires et d’huiles,  joue les stars sur le tapis rouge marocain !  C’est probablement ça, montrer l’exemple ?! Il faudra un jour - très prochain - sanctionner les responsables à tous niveaux de tout un tas de gabegies "

(*) 




Les danseuses orientales n’ont pas transporté la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale qui rejette leurs COM 2024-2028 !

Les danseuses orientales n’ont pas transporté la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale qui rejette leurs COM 2024-2028 !  

Les membres de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale viennent d’émettre, hier mercredi 6 novembre, un avis défavorable sur les projets de contrats d’objectifs et de moyens (COM) 2024-2028 de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA.

Les danses du ventre à l'Assemblée pour faire s'apitoyer l'auditoire, n'auront donc eu aucun effet.

Ils ont ainsi suivi l’avis formulé par les rapporteures - l’une EPR (rien à voir évidemment avec le réacteur nucléaire !à ex-Renaissance) l’autre, Ecologiste - qui avaient  assorti leur avis de 34 recommandations (communes à l’audiovisuel public ou spécifiques par mission ou entreprise), portées en commun pour 30 d’entre elles.

Céline Calvez a tenu à indiquer à Satellifacts après l’audition des 3 Parques de l’Audiovisuel public et du quatrième larron «Nous nous retrouvons sur l’essentiel ».

Côté écologiste, cet examen s’est déroulé dans un «contexte inédit d’incertitude généralisée tant sur la trajectoire financière que les modalités de financement ou encore le retour d’une réforme de la gouvernance ».

Alors que l’avenant aux COM 2020-2022 «invitait à travailler avec les parlementaires », le constat a été sans appel : ça n’a pas été le cas pour ces projets. Les documents ont été «finalisés en juin » avec Rachida Dati, en lieu et place de Rima Abdul Malak la pote des trois bécoteuses (*)  et ce, en pleine dissolution de l’Assemblée nationale. Ils n’ont été transmis aux commissions compétentes du Parlement que le 1er donc traités «dans des délais contraints ».

(*)

Les deux femmes ont tenu compte dans leur réflexion, des annulation et autres gel des crédits de transformation en 2024 et aux arbitrages du gouvernement pour 2025… Il est utile de rappeler qu’en cas de non-adoption du texte (voté le 23 octobre au Sénat) avant le vote de la loi de finances pour 2025, le financement de l’audiovisuel public serait assuré par budgétisation.

Vilain mot. La « Budgétisation » que certains brandissent comme un épouvantail et qu’ils voudraient éviter à tout prix, au motif qu’elle n’assurerait pas l’indépendance de l’Audiovisuel public – tu parles Charles ! – est de nouveau mise en avant.

Qu’est-ce que veut dire budgétisation selon le dictionnaire, sinon l’inscription au budget et la TVA fut-elle amputée de 4 milliards et quelques d’euros pour l’audiovisuel public ne rentre-t-elle pas au budget dans la colonne recettes, ce qui est de facto, une budgétisation, là aussi ?

Allo, la terre !!!!! La commission Culture du Sénat a beau confirmer qu’elle examinera le rapport de Cédric Vial sur les projets de COM lors de sa réunion du mercredi 13 novembre, il est clair qu’en cas de non-adoption du texte (voté donc le 23 octobre au Sénat) avant le vote de la loi de finances pour 2025, le financement de l’audiovisuel public serait assuré par budgétisation. Le chien qui se mord la queue…

Quelqu’un pourrait-il prendre la peine d’expliquer au sénateur LR Cédric Vial que sa proposition de loi organique (PPLO) qui prévoit l’affectation d’un montant d’impôt d’État, comme la TVA, à France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Arte France, l’INA et TV5 Monde, n’est ni plus ni moins, redisons-le, qu’une budgétisation.

Il n’est pas inutile de rappeler que depuis la suppression de la CAP, certains sénateurs dont le sénateur Vial, ont bataillé pour que le mode de financement par l’affectation d’une fraction de la TVA mis en place pour 2024 se poursuive en 2025 (ce qui de toute façon, ne semble pas possible) pour éviter toute forme de budgétisation. Le chien qui se mord la queue…

Une chose parait d’ores et déjà certaine , les menaces de déficits organisés en 2025 voire 2026 et 2027 ou encore les pressions exercées visant à réduire  drastiquement les créations ou encore de revoir le périmètre des missions, brandies par Veil, Saragosse et Ernotte n’ont eu aucune prise sur les députés…Pire, chez certains elles a même provoqué une forme d’agacement répulsif voire de colère.

L’ex-Orange pourra toujours accuser le gouvernement de la pousser à mettre en place un plan de suppressions de postes et ce, alors même que le nombre de celles-ci a été déterminé et transmis (sans les noms évidemment) depuis des mois, à l'ensemble des services…entre 30 et 40 selon nos sources, rien qu’à la Rédaction parisienne !

jeudi 7 novembre 2024

TV5Monde en passe de devenir la voix de l’Afrique francophone !?

TV5Monde en passe de devenir la voix de l’Afrique francophone !?

Depuis le parachutage décrié de Kim YOUNES-CHARBIT à TV5: Un communiqué fumeux, un incroyable parachutage et une séparation de circonstance !

Libération publiait très récemment un article particulièrement fouillé sur "L’opaque et surprenante désignation de Kim YOUNES à la tête de TV5 Monde" ( *c'est son titre, l’intéressée perdant au passage, le nom de son mari accolé au sien CHARBIT) qui débutait ainsi "Alors que s’est ouvert le sommet de la Francophonie vendredi, la chaîne publique, secouée par des crises, voit arriver à sa tête une ancienne dirigeante de la télé privée, mariée à un associé de chez Rothschild spécialisé sur l’Afrique. Un profil inédit, désigné à l’issue d’un processus de recrutement décrié."

(*)

Il n’aura fallu attendre longtemps après le papier signé Adrien Franque – le lendemain même du sommet sur la Francophonie qui s’est ouvert le 4 octobre à Villers-Cotterêts (Aisne) – pour découvrir que ce qu’il révélait, n’a pas  tardé à arriver.

Extraits

C’est le genre de job qui sert, d’habitude, à recaser d’anciens sous-fifres du gouvernement ou des hauts fonctionnaires en mal de paillettes, voire à récompenser des cadres de France Télévisions pour services rendus. 

La présidence de TV5 Monde, chaîne de la francophonie mal connue dans l’Hexagone mais regardée par 62 millions de téléspectateurs par semaine à travers la planète (dont 80 % de cette audience en Afrique), est vue comme une fonction quasi-diplomatique, très axée audiovisuel public, puisqu’elle est codétenue par les médias audiovisuels publics de plusieurs Etats partenaires (France – pour environ 60 % –, Suisse, Belgique, Canada, Québec et Monaco). 

Durant le sommet de la Francophonie, qui s’est ouvert ce vendredi 4 octobre à Villers-Cotterêts (Aisne), l’avenir de la chaîne devrait être particulièrement discuté…

Hâtée par la tenue de cet événement, l’annonce de la personne choisie pour succéder à Yves Bigot a surpris son monde. La présidence de TV5 Monde a ainsi été officiellement attribuée mercredi, à l’unanimité du conseil d’administration, à Kim Younes, quadra venue de la télé privée, onze ans chez M6 et quelques mois à la direction de BFM Business, avant de devenir il y a quatre ans productrice de fictions et documentaires. Une inconnue pour beaucoup des observateurs du processus de désignation, qui s’attendaient à voir débarquer quelqu’un du sérail. L’étonnement est encore plus présent chez les vingt candidats ayant tenté leur chance pour devenir PDG de TV5 Monde..."


Kim Younes,-Charbit la nouvelle pédégère de TV5Monde faisait en effet partie de la délégation pléthorique qui a accompagné Emmanuel Macron dans son déplacement , plus de 120 personnes parmi les ministres, les chefs d’entreprise, les sportifs, les personnalités du monde de la culture - Marie-Christine Saragossse était là aussi - tout comme le soi-disant humoriste Yassine Belattar dont la présence a fait couler beaucoup d’encre.

Un voyage d’État au Maroc où ce dernier s’est rendu vêtu d’un pantalon de jogging, d’une paire de basket ainsi que d’une veste décontractée, pour serrer la main au roi Mohamed VI qui n’a pas vraiment dû apprécier !

Mais revenons à notre neo dirigeante, accompagnatrice d’Emmanuel Macron arrivant avec une feuille de route inédite, celle de faire entrer au Conseil d’Administration de   de TV5Monde, 7 pays africains :  le Bénin, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Sénégal et la RDC… « En échange d’une participation de 600 000 euros par État, tout de même »

Pas de quoi boucher le déficit français mais c’est un début. Une fois intégrés, ces pays d’intégrer le conseil d’administration de TV5Monde, auraient droit à un siège  tournant.

La Suisse, la Belgique, le Canada, Québec et maintenant Monaco doivent quand même se poser des questions (moins pour le Rocher qui doit être soulagé qu'on parler un peu moins de la chaîne princière qui fait couler beaucoup d'encre! )

Au sein de la Rédaction de la chaîne, le ton monte...et chacun comprend bien pourquoi !

Amaury de Rochegonde écrit dans Stratégies « La question, qui arrive après un conseil d’administration du 16 octobre, risque de réveiller des craintes dans la rédaction, notamment s’agissant du Gabon, dirigé par le général Brice Oligui Nguema, président de transition arrivé au pouvoir après un coup d’État. Yves Bigot, le prédécesseur de Kim Younes-Charbit à la tête de TV5, l’avait rencontré en avril pour lui présenter le projet. La présidence gabonaise y a alors vu l’opportunité d’intégrer sa télévision d’État à TV5Monde « afin de voir ses programmes diffusés sur les différentes chaînes partenaires et de rendre plus visible à l’échelle internationale l’action de l’exécutif ».

Le SNJ rappelle que dans plusieurs des pays cités, la liberté de la presse n’est pas assurée dans les faits et que, faute de garanties fermes, il ne pourra approuver le projet. « Qui peut croire qu’une simple charte éditoriale, aussi solide soit-elle, peut protéger des journalistes sur des terrains où règne l’arbitraire ? », écrit-il.

C’est pourquoi la rencontre de la nouvelle patronne avec la rédaction, demandée par la Société des journalistes, sera déterminante. « Nous ne sommes pas contre un élargissement de la gouvernance aux pays du Sud, mais à condition que notre indépendance soit respectée, nous serons intransigeants là-dessus », explique Dominique Tchimbakala, présidente de la SDJ de TV5.

Kim Younes-Charbit a prévu un « parcours d’adhésion » aux nouveaux membres du conseil d’administration incluant la signature d’une charte déontologique entre les différentes parties prenantes. Nul ne sait combien de temps il durera, mais il permet d’éviter les jugements de valeur sur les pays tout en faisant une condition sine qua non de l’autonomie de la rédaction et de ses correspondants locaux, assure-t-elle…

« Qui peut croire qu’une simple charte éditoriale, aussi solide soit-elle, peut protéger des journalistes sur des terrains où règne l’arbitraire ? » s’interroge le Syndicat national des journalistes. »

Après RAM and co, Nima HAERI devient le nouveau dircab du ministère de la Radio publique !

Après Rima ABDUL MALAK and co, Nima HAERI devient le nouveau dircab du ministère de la Radio publique !

Peu le savent mais depuis le parachutage à l’été 2015 de l’ex-Orange à France Télés dans les conditions totalement hors sol que chacun connait à présent et sur lesquelles revient Challenges (*) cette semaine avec un papier passage de brosse à reluire à faire pâlir Mimi Marchand, il y a bien depuis toutes ces années un ministère de la Radio publique mais aussi de la Télé publique puisqu’il y a, un directeur de cabinet qu’installait Ernotte à l’époque pour elle mais également un autre pour sa pote Veil qu'elle vient de changer. (¤)

(*) Extrait du Challenges de novembre

"Pour réussir son entrée dans la course à la présidence de France Télévisions il y a neuf ans [mieux vaut le mettre en italique car chacun a bien compris qu’il n’y avait eu aucune compétition et tout était fait d’avance, ndlr] à la présidence de France Télévisions il y a neuf ans, elle [Ernotte] s’était fait conseiller par Robert Zarader [conseiller de François Hollande qui pouvait le joindre sur son portable, en permanence, ndlr] 

et Denis Pingaud [qui aurait tellement voulu s’occuper de la com’ de François ! ndlr], deux briscards de la communication, qui lui avaient recommandé de se trouver un assistant.

Ils lui soufflent alors le nom de Sitbon-Gomez, ancien directeur de campagne de l’eurodéputée Verte Eva Joly. Sur le papier, l’alliage rappelle celui de Don Quichotte et Sancho Panza… Ils se rencontrent dans un café du XV arrondissement parisien. « Je ne connaissais rien à la politique, lui connaissait tout » raconte-elle"

Une rencontre dans un café…ça colle tout de suite…Ben voyons !!

Revenons-en au sujet qui justifie notre titre :

(¤) 

Nima HAERI, avocat,  ancien conseiller de :

- Marie GUEVENOUX au ministère délégué chargé des Outre-mer,

- Rima ABDUL MALAK au ministère de la Culture et

- Yaël BRAUN-PIVET à la présidence de l'Assemblée nationale,

va être nommé directeur de cabinet de Sibyle VEILla pédégère de Radio France qui taclait hier comme Ernotte et Saragosse, le gouvernement Barnier devant les députés de la commission des affaires culturelles sur l’air de "Vos économies c’est pour les autres pas pour nous ! De toute façon on les a déjà faites… et si vous insistez nous risquons d’être en déficit, pour 2025 mais aussi sur les années 2026 et 2027 avec un risque de devoir sacrifier des éléments importants de nos offres comme ça va aussi nous réinterroger sur notre soutien à la création ou encore de faire évoluer le périmètre de nos médias"

et vive la Macronie...

M. Nima HAERI, remplacera M. BenjaminAMALRIC, ancien responsable des relations institutionnelles de Radio France, en poste depuis avril 2023. (lire blog CGC Média) 

Né en novembre 1988, titulaire d'une licence en droit privé et d'un master I en droit anglais ainsi que d'un master 2 Entreprises, Marchés et Régulations de l'Ecole de droit de l'Institut d'études politiques de Paris, M. Nima Amir HAERI est avocat au barreau de Paris depuis novembre 2014. Avocat chez Linklaters (2014-2017), puis au cabinet Bougartchev Moyne Associés (2017-2022), il fut par ailleurs secrétaire de la Conférence des avocats du Barreau de Paris en 2018. Nommé en juin 2022 conseiller politique et discours au cabinet de Mme Yaël BRAUN-PIVET, alors ministre des Outre-mer, il fut conseiller chargé des affaires institutionnelles et de la vie démocratique au cabinet de Mme BRAUN-PIVET à la présidence de l'Assemblée nationale, de juillet 2022 à aout 2023, date à laquelle il fut nommé conseiller en charge des discours et de la prospective au cabinet de Mme Rima ABDUL-MALAK, au ministère de la Culture. Nima Amir HAERI était, depuis mars 2024, conseiller culture, mémoire, patrimoine, vie associative et discours au cabinet de Mme Marie GUEVENOUX au ministère délégué auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargé des Outre-mer.

(¤) 



mercredi 6 novembre 2024

"Ah Michel, si tu savais: tes écos où on s'les met"...Le dernier refrain en vogue à France Télés !

"Ah Michel, si tu savais: tes écos où on s'les met"...Le dernier refrain en vogue à France Télés !

Le Pays doit faire des efforts mais pas France Télévisions. L'État  doit réduire son déficit mais l'Audiovisuel public menace d'en afficher un pour 2025 voire 2026 et 2027 (voir le verbatim en fin de post)...Michel, si tu nous r'garde !

Alors que les trois Parthes (pour un clin d’œil à notre ami Sosthène de l’ADAP) sont entendues ce matin par la commission des affaires culturelles sur les projets de COM audiovisuel et radiophonique 2024-2028 - et visiblement elles avaient choisi la mine des mauvais jours (µ) - Les States voyaient débarquer cette armada envoyée par France Télés pour les élections américaines comme le relate Le Canard de ce mercredi (¤)

Le JT de France2 a, en effet, installé un énorme barnum à Times Square à New-York dans une nouvelle débauche d'argent public pour les audiences que chacun connait à présent :

- Le 20 heures de TF1 avec 5,423 millions de téléspectateurs, soit 26,4 % d’audience, fait carton plein lorsque celui de France 2, pour sa première partie de totalise 19 % de curieux pour 3 millions seulement de téléspectateurs qui tombe dans la deuxième partie à 3,68 pour 15,1 % c'est-à-dire tout petit 17,05% de moyenne.

La catastrophe se poursuit en soirée,  avec un "Envoyé spécial" qui plafonne à 8,6 % pour 1,64 millions de curieux lorsque les deux émissions qui suivent "Donald Trump, Dieu et les siens" se gamelle à 7,6 % et "La nuit américaine, USA, 2024" marque encore plus la dégringolade avec 7,3 %.

Quant au 13H, il prenait également la bouillon avec 2,28 millions de personnes lorsque  TF1 réunissait quasiment deux fois plus avec 41,3 % d'audiences soit 4,44 millions de fidèles.

« "On ne comprend pas bien cet envoi massif de membres de  la direction" grince un journaliste joint par le Palmipède » écrit le journal satirique (¤) avant d'ajouter « Ce voyage passe mal. Parce que ce ne s'est pas fait lors des précédentes élections US, ce n’est pas l’usage ! Parce qu’on ne voit pas bien à quoi ça sert leur présence sur place, ni ce qui justifie son coup...surtout après le scandale du Majestic de Cannes, où était descendu quatre, dirigeants de France, télévision pour 112 263 € d’argent public en mai 2023 » (* Plainte pénale déposé par la CGC dont l'Instruction judiciaire devrait d'ailleurs très vite commencer)

(¤) 

"Après le scandale du Majestic de Cannes, où étaient descendus quatre, dirigeants de France, télévision pour 112 000 € d’argent public en mai 2023 (une plainte pour détournement de fonds publics a été déposée contre Delphine Ernotte [entre autres, ndlr], c’est l’élection américaine qui suscite bien des remous en interne. Cette année, ce sont Alexandre Kara, directeur de l’information des chaînes du service public, Muriel Pleynet, directrice de la rédaction nationale ainsi que le Laurent Delpech, le directeur de Franceinfo TV, qui ont choisi de se greffer à l’habituel délocalisation new-yorkaise d'une partie des équipes des journaux télévisées. 

[Il y a avait, entre autres également, selon nos sources Pascal Doucet-Bon, le directeur délégué de l’information ou encore Sébastien Vibert le rédacteur en chef adjoint des émissions spéciales, etc...ndlr]

"On ne comprend pas bien cet envoi massif de membres de  la direction" grince un journaliste joint par le Palmipède.

Ce voyage passe mal. Parce que ce n’est pas fait lors des précédentes élections US, ce n’est pas l’usage ! Parce qu’on ne voit pas bien à quoi ça sert leur présence sur place, ni ce qui justifie son coût." 

La direction de la communication de France Télés confirme que ce déplacement "fait râler à la rédaction", mais assure qu’elle a "évidement été budgété"

Cette chère nuit américaine n’en fait pas moins désordre à l’heure où le projet de loi de finance, 2025, prévoit de sévères coupes pour l'audiovisuel public.

Mais rien n’empêche de siphonner ce qu’il reste du budget 2024.... 


Il y avait aussi Roland Lescure - intervenant en début de soirée de BFM TV -  comme le confirme la capture d'écran présenté ainsi "Vice-président de l'Assemblée nationale et député Renaissance des Français d'Amérique du Nord" ...qu'est-ce que ça va faire comme décompte de temps de paroles pour son groupe après tout ce qu'il a parlé !!! 

Pour rappel le budget de France TV est de 2,5 milliards d'euros pour un peu plus de 8.000 salariés et une masse salariale qui va repasser le milliard comme l'a déjà écrit le blog CGC Média...qui n'avait pas le budget pour les Législatives anticipées mais qui en avait apparemment encore sous le coude pour envoyer aux Etats Unis tout ce petit monde...et tout ça, c’est de l’argent public !

Pour l'anecdote qui a son poids,  Gilles Bouleau pour TF1, lui, est resté à Paris...mais c'est de l’argent privé, en l'occurrence celui des actionnaires !

Comment le chantage exercé ce matin à l'Assemblée avec les mines renfrognées de circonstance des "trois réfractaires" peut-il encore espérer faire mouche ? 

Comment est-il possible de déclarer "On est tous parfaitement conscient de la situation budgétaire et de la nécessité de  faire des économies. Nous les avons faites ces dernières années mais c’est important qu’on puisse ensemble être parfaitement responsable sur les conséquences que ça va avoir. 

Si les arbitrages sont confirmés, on va avoir des conséquences à en tirer et c’est de notre responsabilité d’attirer votre attention dessus...Les décisions récentes nous font basculer vers autre chose: vers une trajectoire qui n’est plus simplement d’efforts mais qui va être une trajectoire des sacrifices...ça va aussi nous amener à réinterroger notre soutien à la création. 

Pour l’année 2025, nous risquons d’être en déficit, mais je voudrais aussi attirer votre attention sur les années 2026 et 2027 qui sont aujourd’hui prévues dans le PAP (projet annuel de performances) et qui tracent une trajectoire qui est proprement insoutenable avec un risque de devoir sacrifier des éléments importants de nos offres donc de faire évoluer le périmètre de nos médias.

 (µ)


Verbatim

Il y a le COM et il y a les  moyens au service de ce COM. Ce sont les deux faces d’une même pièce et la situation devient problématique quand les 2 faces ne coïncident plus. C’est le cas aujourd’hui. Je partage le fait qu’il y a un vrai hiatus entre les ambitions de ce COM et les moyens qui sont désormais annoncés pour COM. La négociation de CE COM qui a duré plus d’une vingtaine de mois, a abouti à une trajectoire sur 2024-2028 qui était déjà une trajectoire d’efforts pour nos entreprises. Les décisions récentes nous font basculer vers autre chose: vers une trajectoire qui n’est plus simplement d’efforts mais qui va être une trajectoire des sacrifices. 

C’est de notre responsabilité de vous dire ce matin. Je prends un exemple. Les crédits de transformation dont on nous annonce la suppression. C’est crédits là, ils ne visaient pas à financer l’accessoire. Ils visaient à financer des sujets qui sont hautement stratégiques: l’évolution vers un média global de la proximité, le développement de l’IA, le développement de formats attractifs pour les jeunes [il faut quand même oser aprs que France Télés a justement arrêté la chaîne Okoo qui leur était destinée, ndlr] et je vais vous le dire, et ça me crève le cœur de vous le dire, ça va aussi nous amener à réinterroger notre soutien à la création.

Si les arbitrages sont confirmés, on va avoir des conséquences à en tirer et je pense que c’est de notre responsabilité d’attirer votre attention dessus

Pour l’année 2025, nous risquons d’être en déficit, mais je voudrais aussi attirer votre attention sur les années 2026 et 2027 qui sont aujourd’hui prévues dans le PAP (projet annuel de performances) et qui tracent une trajectoire qui est proprement insoutenable avec un risque de devoir sacrifier des éléments importants de nos offres donc de faire évoluer le périmètre de nos médias.

On est tous parfaitement conscient de la situation budgétaire et de la nécessité de  faire des économies. Nous les avons faites ces dernières années mais c’est important qu’on puisse ensemble être parfaitement responsable sur les conséquences que ça va avoir. Et il me semble qu'aujourd'hui, compte tenu de ce hiatus que ces COM ne doivent pas être renouvelés parce que la direction stratégique est la bonne mais, en revanche, ils doivent être très sérieusement ajustés dans leur rythme et le niveau des attentes pour sortir de la contradiction qui il y a aujourd’hui entre les ambitions et les moyens contenus dans ces COM.

(*)