Les bobards de l’ex-Orange sur le soi-disant équilibre des comptes de France Télés ne prennent plus.
Alors que va démarrer l’instruction
judiciaire sur la p’tite note cannoise de 112.263€ pour le séjour d’Ernotte et trois de ses
compères dans les suites du Majestic (*), les cris d’orfraie qu’elle a
poussés devant les députés de la commission
des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale, n’ont eu aucun effet.
"Exemplaires"
nous
l’avons été à bien des égards, ont chanté en chœur Les Andrews Sisters
de l’Audiovisuel public, ajoutant "On est tous parfaitement conscient de
la situation budgétaire et de la nécessité de faire des économies mais
nous les avons faites ces dernières année".
Puis quoi encore ?!
Les parlementaires devraient pouvoir se souvenir des 90 millions d’euros foutus à la poubelle pour Salto la lubie ernotienne qui n’aura duré qu’un peu plus de 2 ans avant LIQUIDATION supposée contrer les GAFAM américains, Netflix en tête dont l’intéressée continue de raconter à qui veut l’entendre (quasiment plus personne) qu’il faut créer un « grand quelque chose » pour le concurrencer alors même qu’elle s’est prise une énorme taule !
Il n’ont probablement pas
oublié non plus , la recapitalisation en loucedé, parue discrètement le 5 juin
dernier au Journal officiel où l'État décidait de refiler 31,46
millions d’euros à France Télés (#) pour non-respect
des lois peut-être ou encore des COM jamais respectés dès qu’ils sont signés ?!
(#)
Loin, bien loin de cet enfumage qui depuis l’été 2015 est systématiquement servi à la Représentation nationale qui l’avait jusqu’à toujours avalé mais qui aujourd’hui a finalement compris comment elle s’était fait rouler dans la farine !
Le gouvernement enfin lassé de
la propagande de l’ex-Orange qui aura, en presque une décennie, fini par
défaire tout ce qui avait été fait depuis Hervé Bourges pour redonner à la
télé publique ses lettre de noblesse mais qui ne sera parvenu qu’à planter
le groupe et l’abimer dans des abimes de médiocrité…D’où son surnom, après la « dame
du Majestic » (*) de « Madame Défaire » qui devrait très bientôt se transformer en ma
Finata la commedia !
Voilà
donc pourquoi, le Premier ministre en présentant mercredi 6 novembre en Conseil des ministres
un projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) pour 2024, a confirmé l’annulation des crédits
de transformation initialement prévus mais non versés à France
Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA.
Il a ainsi été question l’annulation de 84,6 millions d’euros en crédits de paiement pour le plan France Très Haut Débit (THD), ainsi que les coupes réalisées dans le budget du ministère de la Culture.
Le texte acte donc la
diminution de la dotation à l’audiovisuel public de 4,027 milliards d’euros,
montant adopté dans la loi de finances pour 2024, à 3,976 Md€. Cela correspond
à une diminution de 51 millions d’euros, «dont -50 M€ correspondant à la diminution
des crédits au titre du programme de transformation ».
Transmis à l’Assemblée
nationale, le texte sera examiné le mercredi 13 novembre à 9h30 par la
commission des Finances et le mardi 19 novembre après-midi en séance publique, juste
avant la proposition de loi organique portant réforme du financement de
l’audiovisuel public que quelques sénateurs comme Vial et et Lafon continuent de
porter comme on porte d’ailleurs un bras en écharpe.
(*)
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