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vendredi 8 novembre 2024

Les danseuses orientales n’ont pas transporté la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale qui rejette leurs COM 2024-2028 !

Les danseuses orientales n’ont pas transporté la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale qui rejette leurs COM 2024-2028 !  

Les membres de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale viennent d’émettre, hier mercredi 6 novembre, un avis défavorable sur les projets de contrats d’objectifs et de moyens (COM) 2024-2028 de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA.

Les danses du ventre à l'Assemblée pour faire s'apitoyer l'auditoire, n'auront donc eu aucun effet.

Ils ont ainsi suivi l’avis formulé par les rapporteures - l’une EPR (rien à voir évidemment avec le réacteur nucléaire !à ex-Renaissance) l’autre, Ecologiste - qui avaient  assorti leur avis de 34 recommandations (communes à l’audiovisuel public ou spécifiques par mission ou entreprise), portées en commun pour 30 d’entre elles.

Céline Calvez a tenu à indiquer à Satellifacts après l’audition des 3 Parques de l’Audiovisuel public et du quatrième larron «Nous nous retrouvons sur l’essentiel ».

Côté écologiste, cet examen s’est déroulé dans un «contexte inédit d’incertitude généralisée tant sur la trajectoire financière que les modalités de financement ou encore le retour d’une réforme de la gouvernance ».

Alors que l’avenant aux COM 2020-2022 «invitait à travailler avec les parlementaires », le constat a été sans appel : ça n’a pas été le cas pour ces projets. Les documents ont été «finalisés en juin » avec Rachida Dati, en lieu et place de Rima Abdul Malak la pote des trois bécoteuses (*)  et ce, en pleine dissolution de l’Assemblée nationale. Ils n’ont été transmis aux commissions compétentes du Parlement que le 1er donc traités «dans des délais contraints ».

(*)

Les deux femmes ont tenu compte dans leur réflexion, des annulation et autres gel des crédits de transformation en 2024 et aux arbitrages du gouvernement pour 2025… Il est utile de rappeler qu’en cas de non-adoption du texte (voté le 23 octobre au Sénat) avant le vote de la loi de finances pour 2025, le financement de l’audiovisuel public serait assuré par budgétisation.

Vilain mot. La « Budgétisation » que certains brandissent comme un épouvantail et qu’ils voudraient éviter à tout prix, au motif qu’elle n’assurerait pas l’indépendance de l’Audiovisuel public – tu parles Charles ! – est de nouveau mise en avant.

Qu’est-ce que veut dire budgétisation selon le dictionnaire, sinon l’inscription au budget et la TVA fut-elle amputée de 4 milliards et quelques d’euros pour l’audiovisuel public ne rentre-t-elle pas au budget dans la colonne recettes, ce qui est de facto, une budgétisation, là aussi ?

Allo, la terre !!!!! La commission Culture du Sénat a beau confirmer qu’elle examinera le rapport de Cédric Vial sur les projets de COM lors de sa réunion du mercredi 13 novembre, il est clair qu’en cas de non-adoption du texte (voté donc le 23 octobre au Sénat) avant le vote de la loi de finances pour 2025, le financement de l’audiovisuel public serait assuré par budgétisation. Le chien qui se mord la queue…

Quelqu’un pourrait-il prendre la peine d’expliquer au sénateur LR Cédric Vial que sa proposition de loi organique (PPLO) qui prévoit l’affectation d’un montant d’impôt d’État, comme la TVA, à France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Arte France, l’INA et TV5 Monde, n’est ni plus ni moins, redisons-le, qu’une budgétisation.

Il n’est pas inutile de rappeler que depuis la suppression de la CAP, certains sénateurs dont le sénateur Vial, ont bataillé pour que le mode de financement par l’affectation d’une fraction de la TVA mis en place pour 2024 se poursuive en 2025 (ce qui de toute façon, ne semble pas possible) pour éviter toute forme de budgétisation. Le chien qui se mord la queue…

Une chose parait d’ores et déjà certaine , les menaces de déficits organisés en 2025 voire 2026 et 2027 ou encore les pressions exercées visant à réduire  drastiquement les créations ou encore de revoir le périmètre des missions, brandies par Veil, Saragosse et Ernotte n’ont eu aucune prise sur les députés…Pire, chez certains elles a même provoqué une forme d’agacement répulsif voire de colère.

L’ex-Orange pourra toujours accuser le gouvernement de la pousser à mettre en place un plan de suppressions de postes et ce, alors même que le nombre de celles-ci a été déterminé et transmis (sans les noms évidemment) depuis des mois, à l'ensemble des services…entre 30 et 40 selon nos sources, rien qu’à la Rédaction parisienne !

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