Les pouvoirs publics doivent débarquer Ernotte sur le champ après ses attaques contre le Pays, Giorgia Meloni, l’Europe, le monde et leurs dirigeants.
Le nombre de réactions indignées après les propos de Delphine Ernotte, tenus ce 8 juillet en conférence de rentrée, est aussi hallucinant que la teneur de ces derniers.
Du jamais vu et du jamais entendu, sans aucune retenue et surtout sans aucune réserve.
"Elle nous fait honte" s'emporte ce fin politique.
Certains n’hésitent pas à les qualifier de « scandale d'État » au nom de qui elle parle mais aussi légalement de « trahison », à force de salir le Pays comme elle le fait et à exiger le limogeage immédiat avant le 22 août prochain, de celle qui les a prononcés en oubliant de surcroît qu’elle était aussi en charge de l’UER dont les dirigeants de l’Italie et de la Hongrie, entre autres, sont nommément traînés dans la boue.
Ne pas le faire, serait montrer justement au monde, à commencer par nos voisins, qu'elle peut insulter qui elle veut sans la moindre réaction !
Le blog CGC Média vous propose de découvrir le verbatim d'une petite partie de ces intolérables délires...assénés publiquement, rappelons-le, dans une conférence de presse :
« L’audiovisuel public est à la Une. Jamais les Français ne se sont autant réunis autour de leur média public que ces dernières années et jamais nos écrans n’ont autant résonné au même rythme que la société et des battements du monde. Nos audiences sont au plus haut sur toutes nos chaînes et notre plateforme a déjà battu son record olympique.
Il faudrait nous en réjouir mais trop souvent c’est l’inquiétude qui prend le pas.
En
quelques mois de l’autre côté de l’Atlantique, l’audiovisuel public a été rayé
d’un trait plume par Donald Trump et a été attaqué par Javier Milei.
Plus
proche de nous, il continue d’être menacé en Hongrie et en Italie par
Victor Orbán et Georgia Meloni.
Regardez
l’Italie, lorsque la télévision publique est reprise en main, c’est la Culture,
tout entière qui agonise et c’est la Démocratie qu’on affaiblit.
Ici en France, les débats autour du projet de loi audiovisuel ne cessent de rebondir et certains continuent à rêver de privatisation et font de ce projet un étendard politique.
Dans ce maelström, nous avons conscience à France Télévisions de notre responsabilité. Elle est de porter sur nos écrans, quelques unes des grandes valeurs qui fondent nos sociétés européennes. Le choix de la démocratie qui se nourrit de la voix de toutes les opinions, la croyance dans notre capacité à vivre ensemble et la foi dans la science. La liberté de créer et d’informer en toute circonstance.
Nous
devons être à la hauteur de la situation de « policrises » qui s’imposent à
nous. Mieux. Nous devons à notre
échelle, apporter des solutions pour contribuer à la réconciliation du Pays.
On entend souvent dire que nous vivrions dans un monde de plus en plus incertain, de plus en plus imprévisible. J’en suis pas si sure.
Le
déni souvent l’emporte sur notre raison collective. Nous savons que nous ne
pourrons pas limiter le réchauffement à 1,5° et que le mur du dérèglement
climatique avec son cortège de canicules et de catastrophes, se dresse devant
nous. Tous les scientifiques l’ont établi.
Nous
savons que la paix relative que nous avons connue et le système international
né après 45 est en train de voler en éclat sous les coups de butoir de quelques
grandes puissances.
Nous
savons que l’Europe souffre de son déclassement dans le concert des nations.
Nous
savons que le creusement des inégalités, le déclassement et le ressentiment des
classes populaires et moyennes font le lit des populismes.
Oui, le monde qui est et qui vient peut légitimement faire peur. Beaucoup sont à l’heure de ces angoisses, les attisent, les creusent, les fracturent. Nous ne céderont pas à cette facilité car notre responsabilité est inverse : Trouver des espaces de réconciliation pour toujours servir l’intérêt général.
....
France Télévisions est le bien commun de tous les Français, et cela nous engage à unir, à rassembler, à mélanger, à créer des moments d’être ensembles au-delà des solitudes. Il nous oblige à produire du collectif dans une société rongé par la montée de l’individualisme et maintenant des libertarismes.
Nous croyons à la force du contrat qui nous lie à nos concitoyens car notre raison d’être trouve ses racines au cœur du pacte républicain.
Nous
l’avons résumé ainsi, liberté, égalité, France.tv.
Liberté de créer,
d’informer et d’enquêter, quel qu'en soit le coût , les coûts qu’elle peut nous
valoir.
Égalité pour faire de
nos écrans, une France dans laquelle chacun se reconnaît.
Fraternité et
solidarité pour donner corps à se creuset français qui nous relie.
Beaucoup, nous interrogent sur la place qu’aura la technologie dans les cinq prochaines années. Il est certain que l’IA (l’intelligence artificielle ) va marquer une profonde rupture dans la manière de produire la télé, nos processus, nos manières de faire et de partager l’information. Les contenus ne seront plus les mêmes en 2030.
Face à cette révolution qui a déjà commencé, nous ne sommes ni technofans, ni technophobes (?!) mais lucides.
Le changement qui arrive représente un immense défi mais il peut aussi permettre de se réinventer, car ses conséquences ne se borne rompt pas à France Télévisions, mais toucheront l’ensemble de notre écosystème. L’intelligence artificielle sera d’une relation partagée, aussi bien en interne avec les salariés et au-delà, et elle devra aussi être débattue avec nos partenaires, auteurs et producteurs, notamment au sein de la filière audiovisuelle.
Nous serons les premiers à oser les ruptures et sortir du carcan des habitudes mais nous refusons de nous laisser dicter nos choix et notre comportement par les gens de la TEC; Parce qu’enfin qui est Monsieur selon Musk pour dicter au monde ce qu’il doit voter, faire et penser ?
L’Europe
doit se ressaisir et s’approprier l’enjeu de la souveraineté numérique que ce
soit au nom de l’IA, de la data ou des réseaux sociaux, nous ne pouvons pas
nous laisser confisquer notre espace public par les apôtres de la dérégulation,
eux-mêmes tenants de vérités alternatives. Ce règne du faux, cette topo à leurs algorithmes dans un espace où tout se vaut. (Incompréhensible !!)
Alors cela soigne peut-être leur cours de bourse mais ils rendent malade notre espace public.
Il est temps de faire baisser la fièvre qui s’est emparé de notre
Démocratie.
Il est temps de mettre un terme à ces attaques ciblées tenues évidement au nom de l'État répétons-le et débarrasser enfin la télé publique de celle qui les tient et les propage, après s'être autoproclamée reine d'un monde perdu et d'une Démocratie qui pour elle n'existe plus.