Thomas Sotto, grâce à son « interview vérité » du prédécesseur de Pflimlin sur Europe 1, en début de semaine, a ouvert de nouvelles portes. Un grand merci.

Mardi 11 février donc, Thomas Sotto sur Europe 1 recevait à son micro le prédécesseur de Pflimlin. A  la suite de ses propos, ce denier a essuyé immédiatement après,  2 articles cinglants, l’un dans « L’Express », l’autre dans « Le Canard enchaîné » ;  ce dernier commençant ainsi son article « Avec un culot d’acier, PdC est venu démentir les dernières infos du Canard qui tient volontiers à disposition de l’ensemble des confrères ainsi qu’à celle d’Europe 1, les preuves…. ».

Le blog CGC Média qui a également écrit un article dans la foulée « La dernière fable de Carolis : Le Canard, l’individu, la campagne, le paratonnerre et la Justice… Répondez Thomas Sotto : « Personnellement vous trouvez ça anormal que je travaille sur le service public? » où figure la retranscription exact de l’échange, tient à apporter une fois encore sa pierre à l’édifice.

Avant cela,  le blog CGC Média « Tient à donner un peu la genèse de tout ça...parce que (sans vouloir paraphraser quiconque) il trouve que la coupe est pleine. Le prédécesseur de Pflimlin qui a d'ailleurs été remercié par le successeur de Jacques Chirac, a passé divers contrats avec l’actuelle équipe de France Télévisions… il le fait actuellement avec le président Pflimlin en ce moment…(chiffres réitérés et confirmés par Le Canard) » !!!

Revenons donc à la partie questionnaire de Thomas Sotto sur la société « Eclectic Production  » créée en 2003 et dirigée par Jean-Luc Orabona compère et ami de celui qui produite « Des Racines et de ailes » !!!!!

Sur son site, voila ce que chacun peut lire « Eclectic Production a constitué un catalogue de plus de 200 films diffusés sur France Télévisions, Arte, TF1, Canal +, M6 et les chaînes de la TNT. La société a développé un véritable savoir-faire dans la réalisation de documentaires culturels, notamment avec la réalisation de films de 110 minutes pour le magazine Des Racines et des Ailes, diffusé en prime time sur France 3.

La société est aujourd’hui connue et reconnue pour ce regard rigoureux, original et sensible sur le monde d’aujourd’hui. Des films que nous abordons dans le respect des hommes et des femmes dont nous racontons les histoires.

« Eclectic Production » explore tous les horizons de l’art et de la culture et propose la collection « Enquête d’art ». Déjà 53 reportages de 26 minutes diffusés consacrés aux œuvres et grands artistes de ce monde : Goya, Poussin, Chagall, Bartolini, Doisneau…

« Sur les pas de…, » une collection de films de 52 minutes, vous invite à découvrir les grands compositeurs : Tchaïkovski, Chopin, Liszt, Offenbach, Pucchini…

Avec la collection "Passion Patrimoine" nous mettons en lumière le travail de sauvegarde et de protection du patrimoine architectural et naturel mené par des passionnés au cœur des régions françaises. Associations, bénévoles, professionnels ou encore particuliers, tous s’investissent pour valoriser les richesses de leur pays. Ces films, plébiscités par le public, remportent régulièrement des succès d’audience et rassemblent près de 4 millions de téléspectateurs.

Créée en 2003, d’accord….travaillant donc quasi exclusivement  pour France Télévisions : « Passion patrimoine », une déclinaison de « Des racines et des ailes » (exemple Des racines et des ailes - Passion patrimoine : la Corse autrement ), « Sur les pas de… » - France 5, « Enquête d’art » - France 5, « Des racines et des ailes » - France 3….c’est noté.  De 2005 à 2010, entre autres alors que Carolis était président de France Télé, c’est entendu !...

Mais comme s’interroge le journaliste sur Europe 1 Thomas Sotto : Mais, n'y a-t-il pas quelque chose d'un peu bizarre quand même, qu'un ancien patron de France Télévisions puisse passer des contrats avec le nouveau patron de France Télévisions; est-ce qu'il n’ y a pas une sorte de conflit d'intérêts? »

C’est clair, chacun est en droit de s’interroger…surtout lorsqu’à la nouvelle question de Thomas Sotto : « Le Canard » vous accuse d'avoir acheté pour 20.000 euros la moitié de la société de production "Eclectic" qui vaudrait 2,8 millions? » Carolis (qui avait répondu): « Faux », croit devoir ajouter, en suivant :

Thomas Sotto : Vous l'avez acheté combien?

Carolis : Peu importe...je ne l'ai pas achetée...

Thomas Sotto : Vous l'avez acheté et pris la moitié des parts?!

Carolis : Je ne l'ai pas achetée...mais écoutez ce n'est pas le problème, le problème il est beaucoup plus large. Il est qu'on m'accuse aujourd'hui avec France télévisions d'avoir passé des contrats illicites.

Cette déclaration a de quoi laisser pantois car si Carolis ne l’a pas achetée comme il le déclare - c’est peut-être qu’il  en détenait déjà les parts alors ?!

« Je ne l'ai pas achetée », affirme Carolis, soit !!!!! …mais alors quel était son statut vis-à-vis de la société de son ami Orabona?

Autre question de taille celle-là ? Qui était président de France Télé lorsque les chaines commandaient sous forme de simple « contrats d’engagements » toutes les émissions d’Eclectic que Carolis n’a donc pas acheté ??????

Chaque numéro de 52 minutes « Sur les pas de… » diffusé sur France 5 sous la présidence  Carolis était facturé en 2007 par exemple : 95.000€ le numéro - filmé le plus souvent en DVCAM  loin de la caméra broadcast et utilisée surtout pour des reportages institutionnels -  multiplié par autant de numéros…

Faites le calcul.

Chaque numéro de 26 minutes « Enquête d’art… » diffusé toujours sur France 5 sous la présidence  Carolis était facturé toujours pour 2007 à titre d’exemple: 42.000€ multiplié par autant de numéros…. Déjà 53 reportages de 26 minutes diffusés, soit  2,226M€.

Puis des « Des racines et des ailes » diffusé sur France 3 pour un montant par émission estimé à 7 fois celui d’« Enquête d’art… »…

Quel pourcentage des « près de 8 millions d’euros de documentaires pour le magazine « Des racines et des ailes » (auxquels nous avons la bonté de ne pas ajouter les quelques 2 millions d’aide du CNC) » comme l’écrit le Canard faut-il retenir ?  Ou bien le palmipède n'englobe-t-il pas ces autres émissions?

 

Le CSA a retenu 6 noms pour Radio France dont bien évidemment celui du président sortant.

Le CSA a retenu 6 noms pour Radio France dont bien évidemment le Président sortant Jean-Luc Hees.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir la présentation de chacun des six dans l'article de Satellifax avec une mention spéciale pour l'un d'entre eux !

 

Le témoin que cite Charlie Hebdo dans le dossier France Télévisions pourrait bien en inquiéter plus d'un!

Le blog CGC Média propose aux rares lecteurs qui ne l'auraient pas encore lu de prendre connaissance de l'excellent et très complet dossier-enquête du numéro spécial de Charlie Hebdo intitulé: "ARGENT PUBLIC, COPINAGES ET MARCHÉ SUSPECTS".

N'en déplaise à certains qui fustigent sur les ondes les journaux satiriques, il se trouve que l'article de Charlie Hebdo, en plus d'être particulièrement étayé, fait de nombreuses citations dont une qui a retenu toute notre attention.
 

Il s'agit de celle d'un témoin - un ancien de France Télé - qu'a retrouvé Charlie Hebdo et qu'il cite: "Il y avait une grosse flemme générale à faire respecter les grands principes de la commande publique, tout se passait de manière artisanale...".

 

Autrement dit, il y a quelqu'un qui, à France Télévisions, a été témoin de ce qu'il qualifie de "grosse flemme à faire respecter les principes de la commande publique".

Un témoin, ça témoigne....et toujours selon la même formule consacrée par la Justice "Après vous avoir prêté serment de dire toute la vérité, rien que la vérité, vous avez été entendu..." 

Cette formule lourde de sens devrait en inspirer plus d'un sur les conséquences au cas où justement ce serment ne serait pas respecté.

Le Canard enchaîné accusé par Carolis de diffamation chez Thomas Sotto enfonce le clou , persiste et signe, chiffres à l'appui.

Le moins que l'on puisse dire c'est que les propos de Carolis venu jouer,  hier matin, chez Thomas Sotto les victimes,  a provoqué de multiple réactions et l'ire de certains.

Dès hier, l'Express publiait un article virulent contre le numéro de claquettes que l'ancien danseur est allé faire hier matin sur Europe 1.

Ce mercredi, le blog CGC Média publait également un article après les propos tenus contre le syndicat et son représnetrant légal, intitulé "La dernière fable de Carolis : Le Canard, l’individu, la campagne, le paratonnerre et la Justice… Répondez Thomas Sotto : « Personnellement vous trouvez ça anormal que je travaille sur le service public? »" qui reprenait le verbatim de l'hallucinante interview.

Ce matin toujours, "Le Canard enchaîné" accusé à l'antenne par Carolis de diffamation « Tous le chiffres qui sont donnés dans « Le Canard » sont exagérés et faux. On dit que j'ai touché, je crois que c'est un peu plus de 7 millions, un total de près de 8 millions !…Vous vous rendez compte de ce que c'est que 8 millions?! »,  enfonce le clou , persiste et signe, chiffres à l'appui. 

Quant au témoin - un ancien de France Télé - qu'a retrouvé  Charlie Hebdo et qu'il cite: "Il y avait une grosse flemme générale à faire respecter les grands principes de la commande publique, tout se passait de manière artisannnale...", que va-t-il en penser ?
 

Voici l'article du Canard de ce jour"Des racines, des ailes et des bobards":

P.S: Quant à l'affirmation de Carolis  « il n'y a pas un seul journaliste qui m'ait téléphoné pour savoir exactement si les allégations mensongères calomnieuses du "Canard" étaient vraies. Il n'y en a pas un seul » elle est fausse.

Plusieurs journalistes l'ont bien eu en ligne, souvent très longtemps, avant de publier leur article comme le confirme d'ailleurs le premier interessé dans sa réponse du jour "L'impayable [Carolis, ndlr] avait ainsi commenté les documents du Palmipède, à l'époque..."!!!

La dernière fable de Carolis : Le Canard, l’individu, la campagne, le paratonnerre et la Justice… Répondez Thomas Sotto : « Personnellement vous trouvez ça anormal que je travaille sur le service public? »

La dernière fable de Carolis : Le Canard, l’individu, la campagne, le paratonnerre et la Justice… Répondez Thomas Sotto : « Personnellement vous trouvez ça anormal que je travaille sur le service public? »

Hallucinant, surréaliste l’intervention de Carolis invité de Thomas Sotto, ce matin sur Europe 1. Elle lui a d’ailleurs valu une réplique immédiate, cinglante et étayéde Renaud Revel qui lui aussi a dû s’étrangler à son écoute.

« Je répondrai à toutes vos questions point par point amis d’abord je fais la genèse » fixe comme règle l’ex pédégé de France Télé bénéficiant toujours de divers contrats à France Télé notamment celui de CDD reconduit pour 2014 de conseiller artistique auprès du producteur « Des racines et des ailes » qu’il est d’ailleurs !

Après avoir joué les victimes sur l’air de « Je me dis pourquoi cette campagne?.. » - on essaierait de l’empêcher d’être candidat à la présidence de France Télé en 2015 – sans quasiment répondre à aucune mettant encause gravement le « Canard » : « il n'y a pas un seul journaliste qui m'ait téléphoné pour savoir exactement si les allégations mensongères calomnieuses du "Canard" étaient vraies. Il n'y en a pas un seul », Carolis a fini l’interview par une salve de questions en rafale à l’intervieweur.

La technique est connue. Il est passé du « questionné » au « questionneur » sur l’air de Répondez, Thomas Sotto, répondez, il a mitraillé en rafales  «  Personnellement vous trouvez ça anormal que je travaille sur le service public? Personnellement qu'est-ce que vous avez contre ça...vous trouvez ça anormal que je crée une nouvelle émission comme "Le grand tour" culturelle et artistique sur le service public? Qu'est-ce qu'il y a de choquant la dedans ? Parlons-en ! Est-ce que mon image et tout le travail depuis une quarantaine d'années sur France Télévisions qui a été fait pour défendre les valeurs du service public…
Ce serait normal qu'aujourd'hui je ne travaille pas sur le service public, c'est ça qu'on veut me reprocher?  Répondez. »

Enfin, Carolis qui a nié les chiffres que donne « Le Canard » : « Tous le chiffres qui sont donnés dans « Le Canard » sont exagérés et faux. On dit que j'ai touché, je crois que c'est un peu plus de 7 millions, un total de près de 8 millions !…Vous vous rendez compte de ce que c'est que 8 millions?! » confirmant bien qu’une instruction était en cours, menée par le Juge Van Ruymbeke qu’il n’avait pas encore rencontré, a du reste déclaré « Laissons faire Justice, laissons faire le travail du juge Van Ruymbeke et moi j'ai confiance et je suis extrêmement serein là-dessus ».

Quant à la morale de la fable, elle lui est toute personnelle et reste un mystère  "Je ne suis candidat à rien et je ne veux surtout pas être aussi « le pana...le paratonnerre » de qui que ce soit !"

Le blog CGC Média vous propose de découvrir le verbatim in extenso de cette invraisemblable communication dont les propos, c’est évident, sont déjà décortiqués à la loupe.

Le SNPCA-CGC qui « n’a pas à rougir ni des actions qu’il a menées, ni de l'action qu’il mène aujourd'hui » ni des personnes qui l'animent, les a retranscrit pour le blog CGC Média qui vous propose de les découvrir à présent.

Thomas Sotto : « Bonjour Patrick de Carolis. Merci d'être là ce matin en direct : Depuis septembre 2013 vous repris les rênes de l'émission "Des racines et des ailes" émission formidable qui marche toujours très bien, sur France 3 mais ce n'est pas pour ça que je vous ai invité ce matin.

Si l'on en croit "Le Canard enchaîné" donc vous seriez dans le collimateur du juge Renaud Van Ruymbeke suite à une plainte du syndicat CGC pour favoritisme et prise illégale d'intérêts...alors avez-vous été convoqué par le juge?

Carolis : Non, je n'ai pas été convoqué par le juge...mais, vous savez, si l'on en croit le Canard enchaîné, je serais aussi l'auteur d'un plagiat d'un de mes livres, le dernier que j'ai écrit. Il a mené campagne pendant un an et demi contre moi pour essayer d'attester le fait que je faisais l'objet d'un plagiat. Il y a eu un procès et j'ai été totalement blanchi par la Justice; ça, c'est réglé. J'attends toujours les excuses du « Canard enchaîné là-dessus.

Non, je ne suis pas convoqué le juge mais il y a une enquête en cours.

Si vous me permettez de vous donner un peu la genèse de tout ça ...parce que si j'ai accepté votre invitation ce matin et de sortir un peu de ce silence depuis trois ans, c'est que je trouve que la coupe est pleine. Une personne pour ne pas dire un individu qui a d'ailleurs été remercié par mon prédécesseur Marc Tessier, s'amuse depuis quelques années à jouer du ball-trap avec tous les présidents de France Télévisions… Il l'a fait avec Marc Tessier, il l’a fait avec moi, il le fait actuellement avec le président Plimlin en ce moment….

Thomas Sotto : Qui est cette personne? C'est le syndicaliste de la CGC puisque c'est eux qui ont porté plainte?

Carolis : Par exemple ! La Justice le sait.

Ce monsieur estime et essaie d'accréditer le fait j'aurai passé des contrats illicites pendant mon mandat, après mon mandat avec des entreprises…

Thomas Sotto : Exemple, il est dit que vous avez une boîte qui s'appelle Patrick de Corrup...de Carolis consulting et que vous avez été conseiller artistique pour "Des racines et des ailes" !?

Carolis : Non mais attendez, c'est beaucoup plus large que ça, laissez-moi expliquer Thomas…Je fais la genèse et après je réponds à toutes vos questions. Ce monsieur va de Rédaction en Rédaction pour attester le fait que j'aurais pu passer ces contrats illicites. Il porte plainte. En 2011, il y la direction financière du ...comment ça s'appelle, non pas la direction financière de France Télé, c'est la justice qui mène une enquête pendant neuf mois.

Le procureur estime qu'il n'y a rien et classe l'affaire. Il n'est pas content du jugement et à nouveau, il se porte partie civile et là, à nouveau une plainte et mécaniquement, il y a un juge Monsieur Van Ruymbeke qui est nommé et depuis un an, papier sur papier dans la presse satirique pour essayer de dicter la justice au juge.

Thomas Sotto : Alors on y va maintenant point par point.

Carolis : Je réponds maintenant à toutes vos questions point par point.

Thomas Sotto : « Le Canard » vous accuse d'avoir acheté pour 20.000 € la moitié de la société de production "Eclectic" qui vaudrait 2,8 millions?

Carolis : Faux.

Thomas Sotto : Vous l'avez acheté combien?

Carolis : Peu importe...je ne l'ai pas acheté...

Thomas Sotto : Vous l'avez acheté et pris la moitié des parts?!

Carolis : Je ne l'ai pas acheté...mais écoutez ce n'est pas le problème, le problème il est beaucoup plus large. Il est qu'on m'accuse aujourd'hui avec France télévisions d'avoir passé des contrats illicites.

Thomas Sotto : C'est vrai ou c'est faux, ça ?  Vous avez été conseiller artistique pour "Des racines et des ailes" pour 339.000 € ?

Carolis :  Non... alors j'ai été conseillé artistique mais tous le chiffres qui sont donnés dans « Le Canard » sont exagérés et faux. On dit que j'ai touché, je crois que c'est un peu plus de 7 millions, un total de près de 8 millions !

Vous vous rendez compte de c'est que 8 millions?!

Mais qu'on apporte les preuves, il n'y a pas un seul journaliste qui m'ait téléphoné pour savoir exactement si les allégations mensongères calomnieuses du "Canard" étaient vraies. Il n'y en a pas un seul.

Thomas Sotto : Mais finalement, pour ces contrats est-ce qu'il y a eu mise en concurrence, mise en compétition, un appel à marché ?!

Carolis :  À chaque fois que les contrats supérieurs, vous le savez, à 200.000 €, il y a eu un appel d'offres.

Thomas Sotto : Pour tous les contrats ?  Parce que "Le Canard" dit le contraire donc le Canard dit des bêtises la-dessus?!

Carolis :  Oui, justement. Laissons faire la Justice, laissons faire le travail du juge Van Ruymbeke et moi j'ai confiance et je suis extrêmement serein là-dessus simplement...et je n'ai pas à rougir, ni de l'action que j'ai menée  la tête de France Télévisions, ni de l'action que je mène aujourd'hui comme producteur et journaliste après mon départ de France Télévisions.

Thomas Sotto : Mais est-ce qu'il n'y a pas quelque chose de bizarre....?

Carolis :  Pour l'instant, je voudrais…il y a quelque chose qui doit cesser, ce n'est pas parce que « Le Canard enchaîné » sort quelque chose qui est alimenté par ce monsieur qui a une vengeance, non pas personnelle mais contre tous les présidents parce qu'il a été remercié par l'un d'eux, qu'on doit…arrête de prendre ça pour parole d'évangile! Qu'on téléphone aux gens…qu'on laisse travailler la Justice…qu'on m'appelle quand on fait un papier comme ça pour savoir si le chiffre que vous citez est vrai!

Thomas Sotto : Mais il n'y a pas quelque chose d'un peu bizarre quand même, qu'un ancien patron de France Télévisions puisse passer des contrats avec le nouveau patron de France Télévisions; est-ce qu'il y a pas une sorte de conflit d'intérêts?

Carolis :  Est-ce qu'il serait anormal que je cesse de travailler parce que j'ai été président de France Télévisions?

Quand je suis parti, quand j'ai quitté mes fonctions, j'étais mandataire social, j'ai quitté mes fonctions...je ne suis pas fonctionnaire, je n'ai pas pu retourner dans un corps de fonctionnaires comme l’inspecteur des finances! Donc, je suis là pour refaire  mon travail, mon travail de simple journaliste et de producteur donc je passe des contrats avec TF1, avec M6, avec Canal, avec tout le secteur.

 
Thomas Sotto : Oui mais les contrats sont un peu plus favorable et un plus juteux sur le service public?!

Carolis :  Personnellement vous trouvez ça anormal que je travaille sur le service public? Personnellement qu'est-ce que vous avez contre ça...vous trouvez ça anormal que je crée une nouvelle émission comme "Le grand tour" culturelle et artistique sur le service public? Qu'est-ce qu'il y a de choquant la dedans ? Parlons-en ! Est-ce que mon image et tout le travail depuis une quarantaine d'années sur France Télévisions qui a été fait pour défendre les valeurs du service public…
Ce serait normal qu'aujourd'hui je ne travaille pas sur le service public, c'est ça qu'on veut me reprocher?  Répondez.

Thomas Sotto : Ce n'est pas de retravailler avec le service public mais les conditions dans lequel vous y travaillez!

Carolis :  Mais les conditions sont totalement claires.  J'ai d'abord eu un contrat de travail avec France Télé  comme conseiller sur l'émission. Pendant mon contrat qui a duré un an, l'émission a gagné un million de téléspectateurs. Ensuite, France Télévisions a confié un nouveau challenge à Louis Laforge et on m'a ensuite proposé de présenter à nouveau l'émission...quelque chose d'étrange là-dedans ? Je ne suis pas légitime pour présenter cette émission?!

Thomas Sotto : Est-ce que vous pourriez retourner à la présidence de France Télévisions, être candidat pour 2015?

Carolis :  Ah! C'est peut-être ce qu'on essaie de...parce que je me dis pourquoi cette campagne? Écoutez, je n'ai pas du tout envie d'y retourner moi; tout ça c'est du passé. Je ne suis candidat à rien et je ne veux surtout pas être aussi « le pana...le paratonnerre » de qui que ce soit !

Pflimiln est parti prendre l'air à Sotchi...sans T.

Le blog CGC Média ne résiste pas à l'envie vous faire partager l'information relayée sur twetter, hier:

 

"Les salariés paient les efforts d'économie du groupe France Télé mais pas de panique le président  #Pflimlin est à Sochi2014 # pour quelques jours" ...Sochi sans T contrairement aux dernières directives de France Télé.

Deux Renaud - un juge et un journaliste - pour poser les questions sur les divers contrats de prestations à France Télé

Ce matin sur Europe 1, celui qui a été débouté deux fois des plaintes en diffamation qu'il avait introduites contre le blog CGC et son responsable de publication, s'est rendu dans les studios de la radio pour dire à Thomas Sotto son ras-le-bol !

Le "spécialiste en matière de fluide et de trop plein des coupes" a cru devoir, à nouveau mais cette fois-ci à l'antenne, taper sur la partie civile dans la plainte instruite actuellement pas le juge Renaud Van Ruymbeke qui a déjà procédé à au moins 4 auditions dans le dossier qu'il instruit.

L'intervention a "immédias"tement fait réagir Renaud Revel qui a plusieurs reprises dans l'Express (qui n'est pas un journal satirique [*voir une des dernières dernière publication fin de post], n'en déplaise au prestataire multitâches !) a  déjà écrit sur le sujet et pose une fois encore les bonnes questions sous forme de réponse du berger à la bergère suite à l'entretien du matin.

Deux Renaud à poser les questions, le blog CGC Média en est ravi.

Le blog CGC Média vous laisse découvrir l'article qui ne mâche pas ses mots publié  ce 11 février 2014, signé Renaud Revel et intitulé : Pour Patrick de Carolis, « la coupe est pleine… » A qui le dites-vous! 

 Patrick de Carolis : « la coupe est pleine » par Europe1fr

Un ancien PDG de France Télévisions en colère, criant son indignation au micro d’Europe 1: Patrick de Carolis était ce matin au micro de Thomas Sotto. Mis en cause depuis quelques mois par le Canard Enchainé pour une série de contrats de  conseils juteux, dont je me suis fait également l’écho, contrats  qu’il a signé avec l’actuel direction de la maison qu’il présida, Carolis est dans le collimateur du juge Renaud Van Ruymbeke. Lequel a ouvert une instruction.

Au cours de cette interview l’ancien présentateur et producteur des Racines et des ailes a réfuté en bloc toutes les allégations du Canard. Non, la somme de près de 8 millions d’euros de contrats divers ne correspond pas à la réalité. Oui, les procédures d’appel d’offre pour l’attribution de ces différentes missions de prestations ont été respectées. Et trois fois oui, encore, rien n’interdit à un ancien PDG de France Télévisions de travailler pour la maison qu’’il a dirigée : «  Au nom de quoi me l’interdirait-on ? Monsieur Sotto, répondez-moi, qu’en pensez-vous ?»

Sotto est resté coi. Et c’est dommage.

Car à cette question, le journaliste d’Europe 1 aurait dû naturellement répondre que sur le principe même, il est totalement inconcevable, inacceptable, inimaginable, qu’un producteur ayant exercé les plus hautes fonctions à France Télévisions en devienne l’un des prestataires, une fois son mandat achevé.

Au même titre que les membres du CSA ont interdiction durant 3 ans, une fois leur mandat expiré, de travailler dans l’audiovisuel, au motif qu’ils ont eu à réguler ce secteur, un PDG de France Télévisions n’a pas à nouer des relations d’affaire avec la maison qu’il a dirigé. Sauf à tomber dans le conflit d’intérêt caractérisé ou dans « la prise illégale d’intérêt  » : l’intitulé de l’instruction de Van Ruymbeke. [Il convient d'ajouter pour être précis: complicité et recel dudit délit, favoritisme et non respect des procédures en vigueur dans le cadre de la passation de marchés publics, notamment  ceux de l'ordonnance de 2005, ndlr]

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le gouvernement réfléchit actuellement à une modification des textes, qui interdirait dorénavant ce type de pratiques et de mélange des genres.

Le deuxième point concerne l’opacité dans laquelle cette brochette de contrats ont été accordés à l’intéressé. Car contrairement à ce qu’indiquait ce matin Patrick de Carolis, sur Europe 1, ces derniers, parce qu’au-dessous du seuil fixé par la loi, n’ont pas fait l’objet d’appels d’offres. Ce que Carolis aurait pu simplement précisé en toute bonne foi. Les textes précisent en effet qu’en dessous de 200.000 euros de prestations, l’appel d’offre n’est pas nécessaire. C’est curieux, mais c’est ainsi.

Interrogé par mes soins, la contrôleuse d’État de France Télévisions, s’étonne, en termes vifs, de ne pas avoir eu à valider ces dits contrats, ne les ayant jamais vu ! Tout comme le Conseil d’administration de France Télévisions, qui  n’en a jamais eu vent, également.

Pourquoi tant de mystères? Et qu’est-ce qui a incité l’actuel PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, à dérouler le tapis rouge à son successeur ? Pour ma part, j’ai toujours été surpris de l’absence totale de commentaires, de la moindre déclaration, de Carolis sur son successeur.

Et je me souviens de la promesse que m’avait faite le producteur des Racines et des ailes à l’automne  2010 : celle d’une interview roborative sur France Télés, promesse restée lettre morte.

Venons-en aux chiffres: Patrick de Carolis balaye donc d’un revers de main les quelques 8 millions d’euros de contrats passés avec France Télés. Il a raison car ces 8 millions d’euros son en fait le produit cumulé de ces contrats, néanmoins juteux,  et du volume de programmes vendus par ses sociétés de production à France Télévisions.

De quoi parle-t-on ?

Patrick de Carolis est intervenu à trois titres pour France Télévisions : respectivement en qualité de:

Conseil ou producteur artistique de l’émission, de producteur de documentaires diffusés lors de l’émission, de présentateur de l’émission. Et enfin de conseil ou producteur artistique de l’émission en question.

 Conseil de lui-même…exotique.

C’est ainsi que du 1er novembre 2010 au 30 juin 2013, Patrick de Carolis est intervenu en qualité de conseiller ou producteur artistique de l’émission « Des Racines et Des Ailes » en application:

- D’un contrat de prestations de services en date du 20 décembre 2010, conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 1er novembre 2010 au 31 mars 2011.

- D’un contrat de travail à durée déterminée conclu le 28 mars 2011, pour la période 1er avril au 31 décembre 2011.

- D’un contrat de prestations de services en date du 2 février 2012, conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS, pour la période 2 février au 31 mai 2012.

- Et enfin, d’un contrat de prestations de services en date du 1er septembre 2012 conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 1er septembre au 30 juin 2013.

 L’ensemble pour des émoluments cumulés avoisinants en effet les 8 millions d’euros.

Dans un courrier adressé le 6 décembre 2012 à Renaud Van Ruymbeke, l’avocat  du secrétaire général de France Télévision, Martin Ajdari, fait ainsi le récapitulatif des contrats liant France Télés à l’ex-PDG : 

PATRICK DE CAROLIS – DES RACINES ET DES AILES

A titre préalable, on rappellera que l’émission « Des Racines et Des Ailes » a toujours été produite en interne par France Télévisions. En revanche, la production des documentaires diffusés dans le cadre de l’émission et la fourniture de conseils artistiques sont externalisées.

Patrick de Carolis est le présentateur historique de l’émission « Des Racines et Des Ailes » produite en interne par France Télévisions. La notoriété et le succès de l’émission sont liés à l’image de Patrick de Carolis.

Patrick de Carolis est ainsi intervenu à trois titres pour France Télévisions  respectivement en qualité de:

- Conseil ou producteur artistique de l’émission

- Producteur de documentaires diffusés lors de l’émission ,

- Présentateur de l’émission

2.1 Conseil ou production artistique de l’émission

Du 1er novembre 2010 au 30 juin 2013, Patrick de Carolis est intervenu en qualité de conseiller ou producteur artistique de l’émission « Des Racines et Des Ailes » en application:
- D’un contrat de prestations de services en date du 20 décembre 2010 conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 1er novembre 2010 au 31 mars 2011 

- D’un contrat de travail à durée déterminée conclu le 28 mars 2011 pour la période 1er avril au 31 décembre 2011

- D’un contrat de prestations de services en date du 2 février 2012 conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 2 février au 31 mai 2012 ,

- D’un contrat de prestations de services en date du 1er septembre 2012 conclu avec la société Patrick de Carolis Consulting et Participations SAS pour la période 1er septembre au 30 juin 2013 .

2.2 Producteur de documentaires diffusés lors de l’émission

Parallèlement de 2010 à 2013, les sociétés Anaprod et Eclectic dans lesquelles Patrick de Carolis a la qualité d’associé ont produit 30 programmes documentaires diffusés dans le cadre de l’émission. Chaque programme a donné lieu à la signature d’un contrat de préachat.

Sur la même période, la société CAPA Presse TV a réalisé 26 programmes achetés aux mêmes conditions tarifaires et en concluant des contrats de préachat identiques.

On notera que lorsque Patrick de Carolis est intervenu en qualité de producteur de programmes documentaires, il n’a pas perçu de rémunération en qualité de conseiller ou de producteur artistique de l’émission. Ceci explique la signature d’un avenant aux contrats de prestation de services le 1er août 2013.

Présentateur de l’émission

Depuis le 1er septembre 2013, Patrick de Carolis a repris son rôle initial de présentateur de l’émission qu’il avait abandonné depuis 2010 au profit de Louis Laforge.
A cet effet, un contrat de travail à durée déterminée a été signé pour la période allant du 26 août 2013 au 29 juin 2014 .

D’une manière générale, on notera que l’intérêt pour France Télévisions de recourir aux services de Patrick de Carolis est suffisamment démontré par les résultats d’audience de l’émission. L’impact de Patrick de Carolis est direct et notable sur le succès de l’émission .

Hummm…

En mai 2012, le Canard commence à se pencher sur le cas Carolis. Et s’étonne de la  bonne santé d’Electic, une société de production dans laquelle il détient alors des parts :: « Au cours des cinq années que Carolis passe à la présidence de France Télévisions, Electic connaît un insolent développement, principalement grâce aux commandes de France 3 et France 5. Entre 2006 et 2007, par exemple, cette boîte, qui bossait surtout pour Des racines et des ailes, se diversifie. De huit documentaires produits elle passe à… 31. Et au total, sur cinq ans, ce sont près de 120 docus qui lui sont achetés par la télévision publique ! Résultat : pendant cette période, l’ex-société de Carolis double le chiffre d’affaires d’Electric, de 1,9 à 3,9 millions ».

Contacté par l’hebdomadaire, à l’époque, son ex-associé assurait n’avoir « jamais été favorisé ».

C’est ce point que va devoir éclaircir le juge en charge de ce dossier.

[*]

 

Radio France : le CSA publiera sa « liste réduite » le 12 février 2014.

Le 29 janvier dernier, le CSA indiquait dans un communiqué de Presse avoir reçu 12 candidatures pour la présidence de Radio France.

Dans deux jours, comme l’écrit l’instance « Le collège établira, mercredi 12 février 2014, à la majorité des membres qui le composent et à bulletins secrets, la liste des candidats qu’il entendra et la rendra publique. »

Les auditions des candidates et candidats présélectionnés devraient avoir lieu à huis clos dans la seconde quinzaine de février pour donner lieu, le 7 mars 2014 à la désignation par les membres du CSA votant à bulletins secrets, du futur président de la « Maison ronde ».

Une femme, parient certains ?! Elles sont deux en lice :

Anne Brucy actuellement chargée de mission auprès de la Ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti sur l’avenir de l’offre régionale et locale de France 3, un rapport qu’elle doit rendre en avril 2014, juste avant mai date à laquelle la montagne pourrait d’ailleurs accoucher d’une souris (selon plusieurs indiscrétions filtrant du peu de réunions sur le sujet) !

Anne Durupty, l’actuelle directrice générale d’Arte depuis mars 2011 qui a été directrice au Ministère de la Communication puis directrice de cabinet de Hervé Bourges lorsqu’il présidait le CSA avant d’en prendre la direction générale du CSA.P

Et puis il y le président sortant Jean-Luc Hees qui brigue un nouveau mandat mais cette fois-ci plus du président de la République.

Il a soixante-deux ans mais ce n’est pas un problème comme l’a répondu la Ministre de la Culture, il y a peu, à la question d’un journaliste qui indiquait « S'il était reconduit, Jean-Luc Hees, 62 ans, serait atteint par la limite d'âge (65 ans) en cours de mandat » lors de l'émission "Questions d'Info" LCP/FranceInfo/LeMonde/AFP: "Ça demande à ce moment-là une disposition particulière autorisant à terminer un mandat au cours duquel on arrive à la limite d'âge."

A savoir une modification des statuts qui de toute façon ne sont plus en phase avec la loi qui depuis quelques années prévoit bien, en France, que tout salarié puisse tenir s’il le souhaite son poste jusqu’à 70 ans….

C’est d’ailleurs ce que Pflimlin a fait en changeant les statuts de France Télévisions publicité pour remplacer Santini par Saada qui était alors dans sa 67^ème année

Comme la discrimination à l’âge est interdite par la loi, Aurélie Filippetti a bien raison de parler d’une simple « disposition » à prendre.