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samedi 26 juillet 2025

L'État injecte 100 fois moins à Radio France qu’à France Télévisions en 2023.

L'État injecte 100 fois moins à Radio France qu’à France Télévisions en 2023. 

L'État vient de procéder a une nouvelle augmentation de capital de Radio France de près de 300 000 euros. C’est 100 fois moins que les près de 32 millions d’euros qui ont servi à recapitaliser France Télés en juin 2023.

Cette nouvelle augmentation de capital de Radio France, selon un arrêté du 13 juin dernier du ministère de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, paru le 22 juillet au "Journal officiel" serait nécessaire à la transformation de l’entreprise 

Après 6,5 millions d'euros en 2023 et 800 000 euros en 2024 (cf. CP des 13/07/2023 et 27/06/2024), ce sont près de 300 000 euros (294 840 euros exactement) que l'Etat injecte dans Radio France via l'émission de 7 560 nouvelles actions ordinaires de 39 euros de valeur nominale chacune. Le capital social de l'entreprise publique s'élève donc désormais à 56 560 023 euros.

Et Dati qui racontait à qui voulait l’entendre que la holding France Medias ne coûterait pas un centime aux Français… Alors qu’en réalité ce seront probablement des milliards qui seront engloutis dans cette nouvelle usine à gaz

vendredi 25 juillet 2025

Le procureur du PNF publie un communiqué démentant catégoriquement les allégations de Rachida

Le procureur du PNF publie un communiqué démentant catégoriquement les allégations de Rachida Dati.

Qu’est-ce qu’il demandait exactement François Bayrou à Bruno Retailleau après sa récente interview après que la porte-parole du gouvernement a affirmé que Rachida Dati, elle "est libre de ses propos"? "Respect et mesure" c’est bien ça ! 

Le 22 juillet 2025, lors d'une interview sur LCI, Rachida Dati renvoyée en procès pour des accusations de corruption et de trafic d'influence dans l'affaire Carlos Ghosn, avait vivement critiqué la justice, dénonçant une procédure "émaillée d'incidents" et accusant certains magistrats de bafouer les droits de la défense. 

Elle avait, entre autres, affirmé que Jean-François Bohnert, procureur du Parquet national financier (PNF), lui aurait dit en privé que son parquet "dysfonctionnait" et que les accusations contre elle "ne tenaient pas". 

En réponse, le 23 juillet 2025, Jean-François Bohnert a publié un communiqué (*) démentant catégoriquement ces allégations. Il a réaffirmé son "total soutien" aux magistrats du PNF et précisé qu'il avait personnellement validé l'analyse de son équipe demandant le renvoi en procès de Dati, contredisant ainsi ses déclarations. 

(*) 

Rappelons juste avant que le président du tribunal judiciaire de Paris, Peimane Ghaleh-Marzban, a dénoncé "l’opprobre jeté publiquement sur des magistrats" par Dati, soulignant que ses propos portaient atteinte à la confiance dans l’institution judiciaire.

jeudi 24 juillet 2025

Ernotte et les 25.000€ de Léa Salamé pour présenter le 20h alors que les caisses de France Télés sont un trou béant et que tombe la couverture des salariés.

Ernotte et les 25.000€ de Léa Salamé pour présenter le 20h alors que les caisses de France Télés sont un trou béant et que tombe la couverture des salariés.

Toute la toile s'indigne aujourd'hui après l'article de Libération signé Sophie des Déserts,  du salaire mensuel que va percevoir Léa Salamé pour présenter le JT de 20H à la place d'Anne-Sophie Lapix dont Ernotte a annoncé le départ dans la presse. (*)

(*)

Le salaire de la future présentatrice du journal télévisé de France 2 a été révélé par le quotidien qui indique : "BFM lui proposait l'équivalent, chaque soir, pour un salaire proche de 50 000 euros par mois. Salamé a préféré le JT de France 2, qui alignait deux fois moins, à condition de garder Quelle Epoque ! Le show, l'info, elle veut tout, Ernotte a cédé, persuadée qu'elle seule saurait relever l'audience du JT, dépassée par 'TF1."

Hallucinant...Imaginez la tête des salariés de France Télés dégoutés des 10 ans qu'ils viennent de subir !

Que BFM propose à la compagne de Raphaël Glucksmann un salaire proche de 50 000 euros par mois, ça le regarde...c'est du Privé mais que l'ex-Orange alors qu'elle a menti à l'Arcom pour  dénoncer l'accord d'entreprise - histoire de mettre le chaos dans l'entreprise publique - c'est une honte...

Surtout qu'à ce salaire s'ajoute ce qu'elle touche pour Quelle Epoque ! qu'elle conserve en plus de ces incroyables émoluments. 


"Respect et mesure" demande François Bayrou à Bruno Retailleau après sa récente interview mais Rachida Dati, elle "est libre de ses propos".

"Respect et mesure" demande François Bayrou à Bruno Retailleau après sa récente interview mais Rachida Dati, elle "est libre de ses propos".

Alors qu'hier Sophie Primas la porte-parole du gouvernement interrogée sur les déclarations de Rachida Dati, la veille sur le plateau de LCI, dénonçant une "procédure émaillée d'incidents" et accusant "J'accable les magistrats qui refusent de faire leur travail selon le code de procédure"ajoutant ils "marchent" sur les droits de la défense."l'opprobre jeté sur les magistrats", indiquait aux journalistes qui lui demandaient de réagir :  « Elle "est libre de ses propos" » (*) François Bayrou demande à Bruno Retailleau "Respect et mesure".

Même Borne ministre de l'Éducation donne des leçons de conduite à son collègue du gouvernement.

Comme suite à l'annulation du rendez-vous avec Emmanuel Macron qui a demandé à François Bayrou de recevoir l'intéressé à sa place, l'actuel ministre de l'Intérieur et par ailleurs président d'un parti politique (LR)  - ce que n'est pas Dati ! - il est donc lui rappelé à l'ordre mais pas sa collègue de la Culture au gouvernement.

Lunaire...Le Pays est au bord de l'explosion quasi ingouvernable mais le triste spectacle que donne aux Français ces gens, attise chaque jour qui passe la vindicte qui va risque de s'abattre sur la Nation dans quelques mois si ça continue...

Et l'on reparle de dissolution après l'été...probablement le seule et unique solution ?!

mercredi 23 juillet 2025

Rachida Dati à la tête du ministère de l’Information, s’en prend à « ces magistrats qui refusent de faire leur travail » !

Rachida Dati à la tête du ministère de l’Information,  s’en prend à « ces magistrats qui refusent de faire leur travail » !  

Renvoyée en procès pour corruption, la toujours ministre de la Culture Rachida Dati s’en est prise  violemment aux magistrats mardi soir sur le plateau de LCI.

Dénonçant une "procédure émaillée d'incidents"elle lance "J'accable les magistrats qui refusent de faire leur travail selon le code de procédure", ajoutant ils "marchent" sur les droits de la défense.

Cela dit pour marcher sur les droits de la défense, il faut être accusé(e) !!

Rachida Dati est même allée jusqu'à dénoncer une "instrumentalisation honteuse" de l'affaire par ses adversaires politiques.

Rachida Dati a également affirmé que le procureur financier lui avait confié que les accusations contre elle "ne tenaient pas"

Des affirmations rejetées en bloc par le procureur financier, qui assure son total soutien aux magistrats.

Le président du tribunal judiciaire de Paris, dénonce pour sa part "l'opprobre" jetée sur les magistrats par l'ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy. Le monde de la justice quant à lui, s'indigne des propos de l'ancienne garde des Sceaux, elle-même magistrate de formation.

Des propos tenus en dehors de toutes les règles républicaines qui plus est par une ministre et une ancienne gardes de l'ancienne garde des Sceaux.

Et Sophie Primas la porte-parole du gouvernement interrogée sur cette énième sortie  de route qui déclare ce matin devant les journalistes qui lui demandent de réagir aux propos de  de la ministre de la Culture :  « Elle "est libre de ses propos" ».

Lunaire…totalement lunaire. Allo la terre. 

Les réactions indignées des Français sur les réseaux sociaux après l'intervention de Rachida Dati sont légions. Ils en ont plus que marre de ce marigot de l'entre soi dans lequel certain(e)s se vautrent et viennent ensuite parler de "Moralisation de cette République que certains annonçait mais qui chaque jour est piétinée un peu plus.

Le blog CGC Média en a sélectionné quelques unes, observées et principalement tirées des posts sur X et des sources web pertinentes :

1. "Critiques sur son comportement en plateau":

 

 - Plusieurs observateurs ont qualifié l'intervention de Rachida Dati de "pitreries" et de prise en otage du plateau de LCI. Après la fin de son interview, son retour sur le plateau pour corriger un intervenant, Guillaume Roquette, directeur du Figaro magazine, qui évoquait l'affaire de corruption, en a consterné plus d'un. Ce réapparition alors qu'elle était restée en régie, a été perçue comme une tentative de contrôler le récit médiatique autour de son renvoi en correctionnelle.



Voir la vidéo :

“Je reste en régie” : Rachida Dati sidère le présentateur de LCI après avoir fait irruption sur son plateau | Télé 7 Jours

- Un utilisateur sur X a dénoncé une attitude "absolument aberrante", soulignant qu'elle est restée en régie pour surveiller ce qui se disait à son sujet, une démarche jugée inappropriée pour une ministre.

2. "Accusations de victimisation et de confusion":

- Rémi Féraud, sénateur socialiste, a critiqué sur X l'attitude de Dati, la décrivant comme une "victimisation" accompagnée de "menaces voilées" et de "justifications très confuses". Il a suggéré que ses multiples recours judiciaires pour retarder le procès ne trompent plus personne.

3. "Soutien politique limité mais invraisemblable" :

- Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a exprimé un soutien public à Dati, déclarant sur TF1 souhaiter "ardemment" qu'elle devienne maire de Paris en 2026, tout en rappelant le principe de présomption d'innocence. 

Il ne s'agit en rien de respecter la présomption d'innocence. Il s'agit d'engagements qu'avaient pris le candidat Emmanuel Macron devant les Français pour être élu à la magistrature suprême comme l'avait clairement mis également dans son program(c'était dans leur programme respectif), à savoir de édicter comme règle que "    Tout responsable politique mis en examen ou renvoyé devant un tribunal correctionnel devrait démissionner de ses fonctions." 

Cette mesure s'inscrivait dans le programme du candidat devenu Premier minsitre et de celui  devenu Président de  République qui fixait comme priorité "La moralisation de la vie publique"' un thème ce

En parfaite opposition avec ce proche d'Emmanuel Macron, qui a confirmé que Dati resterait au gouvernement, soulignant qu’un renvoi en correctionnelle n’équivaut pas à une condamnation. 

4. Polémique sur les propos concernant la Justice" :

- Rachida Dati a affirmé sur LCI qu’un ancien procureur de la République financier lui aurait assuré, lors d’une rencontre de deux heures et demie, être en désaccord avec les charges retenues contre elle. Cette déclaration a suscité des interrogations sur son bien-fondé et a été relayée comme une tentative de discréditer la procédure judiciaire.

   - Ses accusations contre des magistrats, qu’elle a accusés de ne pas respecter les droits de la défense, ont été perçues comme une attaque directe contre l’institution judiciaire, renforçant l’image d’une ministre en posture !

5. "Réactions sur son ambition politique" :

- Certains commentaires, comme celui d’Olivier Beaumont sur X, ont relevé que Dati a tenté de lier son renvoi en correctionnelle à l’annonce de sa candidature à l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris, qualifiant cette connexion de "fausse coïncidence". Cela suggère une tentative de politiser l’affaire pour galvaniser ses de soi-disant soutiens.

- Malgré ce renvoi en correctionnelle, Rachida Dati a réaffirmé son intention de ne rien abandonner, ni son poste de ministre, ni ses ambitions pour la mairie de Paris en 2026, ce qui a été interprété comme une posture de défi face aux accusations.

En résumé, la quasi intégralité des posts sur X reflètent un sentiment d’indignation chez certains observateurs qui oscille entre critiques de son comportement jugé théâtral et inapproprié, dénonciations de sa victimisation et de ses attaques contre la justice, indignes d'un(e) ministre et d'un giouvernement.


Le chantage de certains affidés ernottiens pour contraindre les représentants syndicaux à signer la dénonciation de leur accord collectif...

Le chantage de certains affidés ernottiens pour contraindre les représentants syndicaux à signer la dénonciation de leur accord collectif... 

Dans son article "Voilà à quoi les mensonges de l’Arcom aboutissent…La plainte pénale que dépose la CGC de l’Audiovisuel pour faire annuler la mascarade du 14 mai dernier, le prouvera." , le blog CGC Média rendait publique la missive adressée dans l'ensemble des régions et territoires leur expliquant comment faire pour obtenir la signature des délégués syndicaux à la DÉNONCIATION de l'accord d'entreprise France Télévisions.

Il manquait probablement un chapitre que certains affidés ernottiens sont en train d'écrire: "Ceux qui ne signent pas contre décharge cette dénonciation, ne participeront pas aux prochaines négociations". Ben voyons !!

A part quelques syndicalistes zélés pro Ernotte, il ne devrait pas y avoir grand monde pour parapher la mise en place de cet énorme et énième mensonge fait dans les 30 pages très aérées, intitulées "RÉCONCILIER" que cette dernière a adressées à l'Arcom (toujours consultables sur leur site) qui indique en moins de 15 lignes sur une page quasi blanche "Réviser l'accord collectif" et non Dénoncer.

La décharge c'est très certainement l'ex-Orange qui devrait la ressentir avec la plainte déposée par la CGC Audiovisuel visant à faire annuler son 3ème parachutage avec toutes les conséquences de droit que cela implique. 

Arcom - candidature à la présidence de France Télévisions - Projet stratégique de Delphine Ernotte Cunci




Voilà à quoi les mensonges de l’Arcom aboutissent…La plainte pénale que dépose la CGC de l’Audiovisuel pour faire annuler la mascarade du 14 mai dernier, le prouvera.

Voilà à quoi les mensonges de l’Arcom aboutissent…La plainte pénale  que dépose la CGC de l’Audiovisuel pour faire annuler la mascarade du 14 mai dernier, le prouvera.

Le mercredi 9 juillet, les élus et représentants syndicaux sortaient d’un CSE central défaits après l’annonce faite par l’ex-Orange de dénoncer l’accord d’entreprise signé en mai 2013. La presse relayait l’intéressée qui sans la moindre discussion de quel sorte que ce soit  et alors que la point n’était pas à l’ordre du jour, « Une attaque d’une rare violence sociale visant à la couverture conventionnelle de ses employés, en arguant d’un nécessaire virage numérique, véritable alibi pour en virer un max »

Les administrateurs qui avaient l’air au courant depuis longtemps, ont voté en faveur de la dénonciation de l’accord collectif comme l’écrit notamment Satellifacts «Rappelons par ailleurs que le dernier conseil d’administration de France Télévisions a donné son feu vert à la dénonciation de l’accord collectif de 2013 de l’entreprise, s’attirant les foudres des syndicats (Satellifacts, 10 juillet). »

Seulement voilà, cela ne répond en aucun cas au dispositions du Code du travail justement rappelé dans ledit accord (*) et encore moins à celles du Législateur. Ce n’est pas le Conseil d’Administration qui décide et encore moins qui valide !

Cette annonce est donc totalement illégale comme le sont les licenciements annoncés dans la presse et qu’apprennent par ce biais les personnels concernés (dernier en date celui d’Anne-Sophie Lapix)

La dénonciation de l'accord collectif doit être notifiée à l'ensemble des syndicats signataires  par lettre recommandée.

L'information des seuls représentants syndicaux au CE ne vaut pas dénonciation.

Il faut qu'elle soit adressée soit au délégué syndical, soit à l'organisation signataire.

(*) « 1.3 Durée Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée, Il est conclu avec les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise dans les conditions de majorités prévues à l’article L. 2232-12 du Code du travail.

Il peut être dénoncé dans les conditions prévues par le Code du travail. Le délai de survie de 15 mois prévu par le Code du travail est porté à 24 mois.

Il peut être révisé si une partie signataire ou adhérente en fait la demande. Cette demande doit être motivée, adressée aux autres parties signataires ou adhérentes par lettre recommandée avec avis de réception

C’est pour cela qu’elle adresse, à présent, des directives aux territoires qui prouvent toute l’illégalité de sa première adresse urbi et orbi !

« Vous trouverez, ci-joint, les courriers à remettre aux délégués syndicaux de l’établissement établissement pour leur signifier la dénonciation de l’accord collectif d’adaptation de 2013 et de ses avenants. 

Il y a autant de courrier à remettre aux destinataires que de DS.

1 - Nous vous laissons donc le soin de remettre en main propre contre décharge ces courriers (et de doubler d’un courriel avec accusé de lecture et de réception).

Afin que nous puissions conserver la preuve de la remise du courrier, le délégué syndical doit mettre sur un exemplaire la mention suivante : « Courrier remis en main propre contre décharge, le XX juillet 2025 + Prénom et Nom du DS et sa signature».

Il convient de faire une copie au DS de l’exemplaire signé par ses soins avec la mention indiquée ci-dessus, mais nous conservons l’original que nous vous remercions de nous scanner dès que possible pour notre bon suivi du dossier.

2 - En cas de refus du DS de prendre le courrier ou de signer, vous devez impérativement l’adresser en lettre recommandée avec accusé de réception.

Dans cette hypothèse, il faudra mentionner sur le courrier le numéro de la lettre recommandée avec AR.

Pour notre bon suivi du dossier, je vous remercie de nous adresser par mail le courrier complété du numéro de la LRAR et la copie du bordereau de LRAR de la Poste.

Sur les différents courriers, il y a les destinataires en copie. Vous n’avez rien à faire pour eux. Comme ils sont à Paris, nous nous chargeons de leur adresser les copies pour plus de facilité.

3 - S’ils sont absents ou en congés, vous devez impérativement l’adresser en lettre recommandée avec accusé de réception.

Nous vous remercions et restons à votre disposition pour toute question. » 

Les DS où qu’ils soient et à quelque établissement qu’ils appartiennent n’ont donc pas à signer quoi que ce soit contre décharge, qui vise à mettre à mort leur couverture sociale collective. Surtout pas !

La CGC Audiovisuel a déjà pour sa part, mandaté un cabinet d’avocats bien connu d’Ernotte pour déposer plainte contre cette déclaration de guerre, en écho à la procédure pénale qu’elle entame pour faire condamner et invalider juridiquement ce 3ème parachutage organisé bien en amont.   

mardi 22 juillet 2025

François Bayrou qui fait l’unanimité contre lui, n'a d'autre choix que de démissionner Rachida Dati renvoyée en Correctionnelle?

François Bayrou qui fait l’unanimité contre lui, n'a d'autre choix que de démissionner Rachida Dati renvoyée en Correctionnelle? 

Lors de sa candidature à l'élection présidentielle de 2017, François Bayrou avait inclus dans son programme une proposition selon laquelle "tout responsable politique mis en examen ou renvoyé devant un tribunal correctionnel devrait démissionner de ses fonctions." 

Cette mesure s'inscrivait dans son engagement pour la moralisation de la vie publique, un thème central de sa campagne. 

Il avait notamment défendu cette idée dans le contexte de l'affaire Fillon, soulignant l'importance de l'exemplarité des élus. Lui-même avait été mis en examen en 2019 dans l'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem, ce qui a conduit à l'époque à sa démission du gouvernement où il était ministre de la Justice. 

De la même façon en 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidence, avait  effectivement prôné pour une "République exemplaire"

Cette position s'inscrivait dans son discours de campagne axé sur la transparence et la probité en politique, notamment à travers la loi sur la moralisation de la vie publique qu'il a portée après son élection. (Cependant, cette promesse est vite devenue une illusion, notamment avec les cas où des ministres ont été maintenus malgré des enquêtes et autres controverses)

Ce mardi 22 juillet, Rachida Dati toujours ministre du gouvernement Bayrou est renvoyée devant le tribunal correctionnel comme Carlos Ghosn pour corruption et trafic d’influence. Les  juges d’instruction parisiens en charge du dossier ont effectivement ordonné, ce mardi 22 juillet, le renvoi en correctionnelle de la ministre de la culture, maire (Les Républicains) du 7e arrondissement de Paris et putative maire de Paris, ainsi que de l’ancien patron de Renault-Nissan réfugié au Liban, bien que les deux continuent de contester les faits.

"La ministre sera jugée pour « recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance », « corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale », le Parlement européen" indique la dépêche AFP. L'Agence de presse poursuit  "Rachida Dati est soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros – entre 2010 et 2012 – pour des prestations de conseil actées dans une convention d’honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV (filiale de l’alliance Renault-Nissan), mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019). Les investigations ont aussi cherché à déterminer si cette convention d’honoraires avait pu servir à masquer une activité de lobbying au Parlement européen, interdite à tout élu".

Celle qui pourrait possiblement être déclarée inéligible dans le cadre d'un procès dont la première audience, prévue le 29 septembre, doit permettre de fixer la date du procès, qui pourrait se tenir après les élections municipales, prévues en mars 2026, ne peut  au nom de la République mais surtout de l'étique, ni porter, ni défendre le projet de loi pour le retour de l'ORTF qui ne sera qu'une couteuse usine à gaz ressuscitée.

Ce même jour, une  semaine après les annonces de François Bayrou sur le budget 2026 (entre autres, la suppression de deux jours fériés, la réforme du chômage, le gel les pensions...), les huit syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT,  FSU, FO, Solidaires et UNSA ,) lancent ce mardi 22 juillet une « expression syndicale commune » sous la forme d’une pétition intitulée « Budget Bayrou : ça suffit ! »

« L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail », dit le texte postée sur le site de change.org, qui dénonce « une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces ! ».

Pour les syndicats qui pointent aussi les graves conséquences pour les personnes en affection longue durée, les boursiers, les personnes au RSA, les retraités, il est « temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Lundi, Marylise Léon la secrétaire générale de la CFDT dénonçait en sortant d’une réunion au ministère du Travail un « carnage total » en évoquant la réforme du chômage mise sur la table par le gouvernement.

Comment François Bayrou avec seulement 18% d'opinion favorables - un des taux les plus bas de la 5ème République, à peine plus d'un français sur 10, entraînant quasiment un score quasi identique pour Emmanuel Macron (¤) -  imagine-t-il prendre toujours plus dans les poches des Français, sans jamais se remettre en cause ou montrer l'exemple

(¤) 


lundi 21 juillet 2025

Après le suicide de Gérard Guillaume et la lourde condamnation de France Télés, l'arrêt de la Cour de cassation va pouvoir faire condamner le management.

Après le suicide de Gérard Guillaume et la lourde condamnation de France Télés, l'arrêt de la Cour de cassation va pouvoir faire condamner le management. 

La com' sur les réseaux de Christian Bos "Intervenant en Prévention des Risques Professionnels / Enquêteur Harcèlement / Auditeur RPS/ Médiateur / Formateur" devrait en faire trembler certains à France Télévisions.

Après  le suicide de Gérard Guillaume cadre de France Télés, voilà un an (*) et la lourde condamnation de l'entreprise, par le Conseil des Prud'hommes en formation de départage, reconnaissant ainsi les responsabilités du groupe public et le condamnant,  le récent arrêt de la Cour de cassation qui permet la condamnation de  faire condamner le management toxique de certain(e)s. 

France Télévisions ayant fait appel de ce jugement que maître Pierre-Olivier Lambert se félicité d'avoir obtenu pour les enfants de Gérard Guillaume, il est clair que tout comme au pénal, les conséquences pourraient être énormes car ce n'est donc plus seulement l'entreprise qui devra répondre de ses méthodes à l'encontre de salariés en souffrance mais le ou les managers dont le management comme c'est ici le cas, a conduit  à l'irréparable. 

La décision aura bien évidemment un incroyable impact sur les méthodes de certains tordus qui prennent un malin plaisir à humilier leurs collaborateurs qu'ils soient journalistes ou PTA, virés pour des fautes imaginaires parce qu'ils ne collaient pas au moule !

(*)

La Cour de cassation (Cass. soc., 6 mai 2025, n° 23‑14.492) interdit clairement "Le management toxique au sien de l'entreprise" et dispose "Un manager — même au top dans son métier — ne peut plus prétendre ignorer l’impact de ses méthodes de management."

La haute juridiction a donc tranché "Un mauvais management causant une souffrance avérée, signalée par des collaborateurs ou le médecin du travail, justifie un licenciement pour faute grave ."

📌 Le message aux managers et autres dirigeants dirigeants, est clair:

"Vous avez accepté une mission : encadrer, motiver, protéger vos équipes. Si vous n’avez pas la formation, c’est à vous de la demander. Le tribunal ne vous croira pas si vous invoquez l’ignorance. Ce n’est plus valable."


dimanche 20 juillet 2025

L’Arcom complice des mensonges de Delphine Ernotte ?

L’Arcom complice des mensonges de Delphine Ernotte ?

Alors que la plainte pénale qui vise à faire annuler le reparachutage de l’ex-Orange à France Télés ainsi que la condamnation de celles et ceux qui l’ont organisé en amont, devrait être sur le bureau du Procureur de la République en tout début de semaine, le Conseil d’Administration de France Télés consacre ses salades.    

Comme le  CSE central dans son récent communiqué l’avait révélé  « Le jeudi 10 juillet, le conseil d’administration de France Télévisions a voté, un budget rectificatif actant une perte d’exploitation ramenée à environ 57 millions d’euros en 2025, réduite de près de 16 M€ par rapport aux 72 M€ de la reprévision budgétaire de mars » mais également « La réduction des effectifs annoncés à hauteur de 180 équivalents temps plein (ETP)  été portée à 211, avec 31 ETP supplémentaires visés sur tout le groupe : l’Outre-mer, les régions et le siège. »  

Les administrateurs ont également acté « la prévision de baisse sur les recettes publicitaires à hauteur de 1 M€ » pour l’heure. « Le  récent accord conclu avec Amazon, par lequel Prime Video France diffuse désormais l’intégralité de l’offre de la plateforme france.tv »  qui consacre  un « accord historique de distribution » selon la régie publicité de France tv qui indique que cet accord avec le géant américain « renforce le  position  France tv publicité sur le marché publicitaire » !

Totalement invraisemblable pour le groupe de Service Public payé avec la TVA de tous les Français, de se vanter d’une telle commercialisation à faire pâlir le secteur Privé.

C’est même à l’inverse des chansons qu’elle a dû entonner devant Ajdari et ses 7 acolytes de l’Agence pour tenter de donner le change !


Voici les extraits sur le sujet perdus dans les 30 pages qu’elle a adrerssée à l’Arcom :

1/ « La "plateformisation" de France Télévisions accomplie ces dernières années est une réalité. France.tv est désormais la première antenne du groupe et la première plateforme de streaming GRATUITE en France. [Certainement, la raison pour laquelle France Télés est diffusé sur la plateforme payante  Prime Amazon, ndlr]

2/ Editorialisée, singulière par la profondeur de son offre française, elle a connu depuis 2020 une croissance constante - la plus forte du paysage audiovisuel. Fédérant chaque mois près de deux Français sur trois, elle est reconnue comme un média de référence et de préférence. [Du pipeau évidemment, ndlr]

3/ Des ruptures nouvelles et profondes sont toutefois à nos portes. Il est certain que le modèle des plateformes, tel qu’il s’est imposé ces dernières années à travers les standards internationaux du streaming, ne sera plus le même d’ici peu. 

4/ Dans tous les genres et dans tous les domaines, la France est en capacité de s’approprier les multiples potentialités permises par le streaming et les nouvelles plateformes de diffusion pour faire connaître les œuvres. [Et vive   Amazon Prime, ndlr]

5/ «Nos  succès d’audience ont placé en moins d’une décennie les œuvres françaises au sommet des audiences et délogé l’ancienne suprématie américaine ».

Ils ont cru à toutes ses fadaises à l’Arcom à qui d’ailleurs, pas un mot n’a été glissé – pas plus à l’écrit donc qu’à l’oral  –   sur cette association avec le géant américain Amazon ?!

Comme certains parlementaires qui avait déjà eu droit systématiquement à la même danse du ventre !

Les même bobards en somme que ceux sur « la dénonciation de l’accord collectif signé en 2013 » que les administrateurs ont validé le plus illégalement qui soit ! La CGC de l'Audiovisuel  qui combattra pied à pied cette mise à mort du groupe inventé par Hervé Bourges, va là aussi et à juste titre, saisir la Justice.

Rappelons les propos d’Ernotte tenait devant le nonagone d’État ajdarien qui, à l’évidence, n’en avait cure :

A l’écrit dans un chapitre de quelques lignes clairement intitulées  «  Réviser l’accord collectif »  - et non Dénoncer ce qui juridiquement est un tout autre histoire ! -  enclavées dans son fumeux concept « Réconcilier » :

« L’adaptation de l’entreprise nécessitera un dialogue social soutenu, transparent et maîtrisé.

Dès l’année 2025, une négociation sera proposée aux organisations syndicales concernant le déploiement de l’Intelligence Artificielle Générative et le mouvement vers la production automatisée.

En fonction de l’aboutissement des discussions sur la gouvernance de l’audiovisuel public, France Télévisions engagera la négociation d’un nouvel accord collectif qui prendra la place de l’accord de 2013. 


« Ce nouvel accord redéfinira le temps de travail en s’adaptant à la réalité de terrain, ce qui permettra notamment de réduire le recours à l’emploi non permanent [Que Delphine Ernotte est en train de virer massivement, il n’y a pas d’autre mot, ndlr] et d’assurer une planification plus efficace, et pourra aller jusqu’à l’expérimentation de la semaine en quatre jours pour certains métiers là où cela se révèle pertinent. La rénovation de la définition du cadre des métiers, la simplification des niveaux hiérarchiques et la facilitation des mobilités au sein de l’entreprise seront également au cœur de la discussion. [Ça fait 10 ans qu’elle promet la même chose comme pour "la comptabilité analytique",  ndlr]

Un volet structurant de la négociation portera sur les conditions de travail et l’attention à la santé et la qualité de vie au travail. [Tu parles Charles…Il n’y a jamais eu autant de départ pour inaptitude dus au méthodes brutales et indignes ayant cours à Franc Télés, ndlr] Les rythmes de travail prendront en compte l’optimisation pour l’entreprise en étant vigilant à la charge de travail et à la qualité de vie des collaborateurs. 

A l’oral toujours devant l’Agence (quelques secondes, pas plus) :

Dans l'entreprise, nous allons travailler autrement. Un nouvel accord collectif est nécessaire pour assurer l'avenir de la télévision publique, préserver ses salariés. [Dont la direction se moque comme de sa première chemise, ndlr]  Seuls le dialogue et l'anticipation lucide peuvent éviter des évolutions brutales. La transparence est indispensable à toute transformation dans un contexte par ailleurs très chahuté. 

Le blog CGC Média, va du reste très prochainement  y consacrer un article entier…