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mardi 22 juillet 2025

François Bayrou qui fait l’unanimité contre lui, n'a d'autre choix que de démissionner Rachida Dati renvoyée en Correctionnelle?

François Bayrou qui fait l’unanimité contre lui, n'a d'autre choix que de démissionner Rachida Dati renvoyée en Correctionnelle? 

Lors de sa candidature à l'élection présidentielle de 2017, François Bayrou avait inclus dans son programme une proposition selon laquelle "tout responsable politique mis en examen ou renvoyé devant un tribunal correctionnel devrait démissionner de ses fonctions." 

Cette mesure s'inscrivait dans son engagement pour la moralisation de la vie publique, un thème central de sa campagne. 

Il avait notamment défendu cette idée dans le contexte de l'affaire Fillon, soulignant l'importance de l'exemplarité des élus. Lui-même avait été mis en examen en 2019 dans l'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem, ce qui a conduit à l'époque à sa démission du gouvernement où il était ministre de la Justice. 

De la même façon en 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidence, avait  effectivement prôné pour une "République exemplaire"

Cette position s'inscrivait dans son discours de campagne axé sur la transparence et la probité en politique, notamment à travers la loi sur la moralisation de la vie publique qu'il a portée après son élection. (Cependant, cette promesse est vite devenue une illusion, notamment avec les cas où des ministres ont été maintenus malgré des enquêtes et autres controverses)

Ce mardi 22 juillet, Rachida Dati toujours ministre du gouvernement Bayrou est renvoyée devant le tribunal correctionnel comme Carlos Ghosn pour corruption et trafic d’influence. Les  juges d’instruction parisiens en charge du dossier ont effectivement ordonné, ce mardi 22 juillet, le renvoi en correctionnelle de la ministre de la culture, maire (Les Républicains) du 7e arrondissement de Paris et putative maire de Paris, ainsi que de l’ancien patron de Renault-Nissan réfugié au Liban, bien que les deux continuent de contester les faits.

"La ministre sera jugée pour « recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance », « corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale », le Parlement européen" indique la dépêche AFP. L'Agence de presse poursuit  "Rachida Dati est soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros – entre 2010 et 2012 – pour des prestations de conseil actées dans une convention d’honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV (filiale de l’alliance Renault-Nissan), mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019). Les investigations ont aussi cherché à déterminer si cette convention d’honoraires avait pu servir à masquer une activité de lobbying au Parlement européen, interdite à tout élu".

Celle qui pourrait possiblement être déclarée inéligible dans le cadre d'un procès dont la première audience, prévue le 29 septembre, doit permettre de fixer la date du procès, qui pourrait se tenir après les élections municipales, prévues en mars 2026, ne peut  au nom de la République mais surtout de l'étique, ni porter, ni défendre le projet de loi pour le retour de l'ORTF qui ne sera qu'une couteuse usine à gaz ressuscitée.

Ce même jour, une  semaine après les annonces de François Bayrou sur le budget 2026 (entre autres, la suppression de deux jours fériés, la réforme du chômage, le gel les pensions...), les huit syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT,  FSU, FO, Solidaires et UNSA ,) lancent ce mardi 22 juillet une « expression syndicale commune » sous la forme d’une pétition intitulée « Budget Bayrou : ça suffit ! »

« L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail », dit le texte postée sur le site de change.org, qui dénonce « une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces ! ».

Pour les syndicats qui pointent aussi les graves conséquences pour les personnes en affection longue durée, les boursiers, les personnes au RSA, les retraités, il est « temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Lundi, Marylise Léon la secrétaire générale de la CFDT dénonçait en sortant d’une réunion au ministère du Travail un « carnage total » en évoquant la réforme du chômage mise sur la table par le gouvernement.

Comment François Bayrou avec seulement 18% d'opinion favorables - un des taux les plus bas de la 5ème République, à peine plus d'un français sur 10, entraînant quasiment un score quasi identique pour Emmanuel Macron (¤) -  imagine-t-il prendre toujours plus dans les poches des Français, sans jamais se remettre en cause ou montrer l'exemple

(¤) 


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