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samedi 23 mars 2024

Ernotte : une « erreur stratégique » mais en anglais dans le texte !

Ernotte : une « erreur stratégique » mais en anglais dans le texte !

Dans une invraisemblable confession que fait l'ex-Orange au site Series mania, l'ex-Orange a qualifié "l'effondrement de la chaîne de streaming française Salto d'« erreur stratégique »".

“We killed Salto, but from my point of view this was a strategic mistake and I hope we can overcome it and reconsider it ” chante l'ex-Orange se dédouanant ainsi de toute responsabilité et ajoutant même “A common platform is the right thing to do.” (*) 

(* traduction) "Nous avons tué Salto, mais de mon point de vue, c'était une erreur stratégique et j'espère que nous pourrons la surmonter et la reconsidérer. Une plateforme commune est la bonne chose à faire."

Kill, en anglais , c'est : TUER...Bill, c'est : FACTURE

"La dame du Majectic" (¤) aura effectivement tué les contribuables français avec cette facture de 90 millions d'euros de l'argent public pour la partie France Télés, cramés en 2 ans et demi seulement avant liquidation...mais qu'importe, totalement hors-sol, elle se dit prête à recommence estimant que la liquidation de Salto serait donc une erreur !!!

Extraits de la logorrhée ernotienne traduite pour l'occasion : 

Salto – la plateforme de  entreprise de streaming par abonnement entre France Télévisions, TF1 et M6 – a été dissoute l'année dernière après avoir échoué à attirer des abonnés dans un contexte de concurrence féroce en France, mais Ernotte-Cunci souhaite voir une autre version développée.

Lors d'un discours à Series Mania, elle a salué le futur service de streaming britannique Freely, soutenu par tous les principaux réseaux terrestres, et a appelé ses homologues français à explorer une initiative similaire. "Je peux dire que nous avons raté une opportunité", a déclaré Ernotte-Cunci. 

Plus tôt dans la journée, le patron sortant de M6, Nicolas de Tavernost, a réclamé des « mesures collectives pour développer les services de streaming » en France. Il a également fait référence à l’offre britannique Freely, qui sera bientôt lancée, en déclarant : « Les Britanniques nous ont montré la voie, mais nous avons raté une étape. »

Interrogé sur le prochain service de streaming gratuit de TF1, Ernotte-Cunci a répondu « vous pouvez faire cavalier seul ou être plus joyeux et plus forts ensemble », ajoutant que la découvrabilité devenait de plus en plus difficile et qu'une plateforme collective résoudrait ce problème...

L'infirmière TV qui compte aujourd'hui les jours avant divers écueils judiciaires, particulièrement la plainte déposée le 9 février dernier des « CHEFS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PÉNAL » visant DELPHINE ERNOTTE-CUNCI mais aussi TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES et RECÉLEURS QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA" après les 112.123€ dépensés au Majestic de Cannes du groupe des hôtels et casinos Barrière (*), joue presque les victimes: elle avait raison, les autres avaient tort !!

« Il serait dans notre intérêt de créer un cluster [en Europe] et d'unir nos forces pour créer des programmes ensemble », a même chanté celle qui doit croire que depuis Genève elle gouvernerait l'Europe et ce alors même que les télés du continent ZDF (Allemagne), NPO (Pays-Bas), VRT (Belgique), SVT (Suède), DR (Danemark), YLE (Finlande). ), RÚV (Islande) et NRK (Norvège) qui ont créé le groupe de commande: New 8, lancé en octobre de l'année dernière, l'ont intelligemment tenu en dehors !

(¤)


vendredi 22 mars 2024

Elle disait quoi l’infirmière TV ? Faire la chasse aux fake news avec le recul et l’analyse indispensables pour ce faire !!!

Elle disait quoi l’infirmière TV ? Faire la chasse aux fake news avec le recul et l’analyse indispensables pour ce faire !!!   

Ils ont été servis les téléspectateurs de France 2, ceux qui étaient parvenus à rester devant l’émission de Léa Salamé, samedi dernier.

« Xavier Dupont de Ligonnès n’a pas tué sa famille mais a été exfiltré par les services secrets… » a déclaré la sœur de ce dernier dans une “interview exclusive” pour le programme diffusé sur France 2.

« Non, vous n’êtes pas chez Hanouna mais chez Léa Salamé sur le service public » écrit Télérama (*)  qui n’en est pas revenu et c’est tout naturel.

(*) 

Le magazine télé poursuit « Pardon de vous poser la question très clairement, se permet Léa Salamé. Les cinq corps retrouvés enterrés dans le jardin, c’est les corps de qui ? C’est une mise en scène », assure l’invitée.

Bienvenue sur France 2 où, ce samedi soir, le talk-show Quelle époque ! revient sur l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès, « la plus mystérieuse, la plus terrifiante, la plus fascinante de ces dernières années ».

Léa Salamé rappelle la découverte des corps de la femme et des quatre enfants sous la terrasse. « Une hystérie collective s’empare de la France. Tout le monde ne parle que de l’affaire, chacun a son avis, les réseaux sociaux s’en mêlent …. »

Vive le recul, l’analyse indispensable et la  rigueur journalistique que l’ex-Orange met à toutes les sauces avec le slogan commun à la radio et à la télé « l’info juste,  pas juste l’info »

Pour Christine Dupont de Ligonnès, "C'est important, oui, de restaurer, le vrai visage de son frère !"

Grâce à la télé publique et à France 2, cette restauration étant faite…il y a maintenant  plein d’autres chantiers pour redorer le blason de quelques tueurs par ci, par-là !



Frédéric Mitterrand s’en est allé rejoindre Sylvain Augier à quelques jours d’intervalle.

Frédéric Mitterrand s’en est allé rejoindre Sylvain Augier à quelques jours d’intervalle.

Hier, le Pays apprenait la disparition mort d'un cancer à l’âge de 76 ans.

Les Français garderont à l’oreille son « Bonsoir » et au cœur sa passion du verbe mais aussi de l’image. Les hommages   pleuvent de partout pour cet amoureux du cinéma comme de la télé et imprégné de Culture dont il sera d’ailleurs le ministre, entre autres celui de Nicolas Sarkozy qui dira de celui qu’il avait choisi pour succéder à André Malraux alors « ministre d'État » dans les années 60 « chargé des Affaires culturelles » disait-on à l’époque dont il déclare : "Un homme profondément cultivé et délicat".

Le neveu de l’ancien président de la République, François Mitterrand, avait annoncé être "malade" en avril 2023, sans donner davantage de précisions. La maladie l’emporte donc la même semaine où un autre homme de télé rire lui aussi sa révérence.

Sylvain Augier, qui avait notamment animé les émissions de télévision "La carte aux trésors" et "Faut pas rêver" sur France 3 est mort samedi dernier à l'âge de 68 ans Il avait marqué plusieurs générations de téléspectateurs en quête de voyages et  d’aventures.

"C'était notre Tintin reporter toujours blagueur", a salué mardi sur le réseau social X l'animatrice et sportive Nathalie Simon, qui a animé "La carte aux trésors" de 2007 à 2009. 

Où sont passés les plus de 3 milliards de crédits exceptionnels versés au secteur de la Culture entre 2017 et 2023 ?

Où sont passés les 3 milliards de crédits exceptionnels versés au secteur de la Culture entre 2017 et 2023 ?

La question a de quoi surprendre alors même que Bruno Lemaire vient de détailler les 10 milliards d’économies pour 2024 qui s’ajouteront aux 20 milliards  minimum à réaliser sur les budgets de l'État et de la Sécurité sociale, annonce faite mercredi dernier le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave.

Dans son article du 20 mars dernier « La Cour des comptes pointe les ratés des aides versées par la rue de Valois et France 2030 »,  La Lettre qui multiplie les révélations et fait faire de mauvais rêves à certains, vient de jeter un nouveau pavé dans la mare.

La Cour critique l'attribution de 1,5 milliard d'euros de crédits sans objectif, ni fléchage, en ce qui concerne France 2030.  Jamais les 19 mesures retenues pour cadrer le dispositif d'investissement d'avenir n'ont été rendues publiques, relève ainsi la Cour

Il parait pourtant essentiel de savoir où sont partis ces 3,1 milliards d’euros d’argent public dans le contexte financier actuel qui place la France dans les derniers pays de l’UE  pour ne pas dire le dernier avec un endettement qui atteint 5% de son PIB …et Rachida Dati qui plaide pour ressusciter l’ORTF !!

Extraits :

« Pierre Moscovici présente ce matin au Sénat (20/03) un rapport de la Cour des comptes évaluant l'usage des 3 milliards d'euros de crédits exceptionnels versés au secteur de la culture entre 2017 et 2023.

Consulté par La Lettre, le document pointe les ratés des aides versées par la rue de Valois et France 2030 ainsi que de sérieuses insuffisances dans le contrôle de l'attribution de ces fonds. 

Les sages de la rue Cambon ont sobrement intitulé leur rapport "Les crédits exceptionnels à la culture et aux industries créatives : des moyens considérables, une logique de guichet, un contrôle insatisfaisant".

Derrière ces termes civils, la Cour des comptes dresse un bilan très critique de l'attribution de 3 milliards d'euros de crédits sous les règnes successifs de Françoise Nyssen, Franck Riester, Roselyne Bachelot-Narquin et Rima Abdul-Malak rue de Valois. 

L'étude, déclenchée par la commission des finances du Sénat, sera présentée aujourd'hui au Palais du Luxembourg par Pierre Moscovici, le Premier président de la Cour. Consulté par La Lettre, le rapport se penche sur les 3,1 milliards d'euros engagés de 2017 à 2023 en faveur du secteur culturel, en plus des budgets programmés par le ministère de la Culture.

Cette enveloppe exceptionnelle se divisait en deux : 1,6 milliard d'euros de crédits distribués dans le cadre du plan de relance, pour faire face à la crise du Covid-19, et 1,5 milliard dans le cadre du fonds France 2030

En ce qui concerne le plan de relance, l'équipe de dix conseillers de la 3ème chambre de la Cour, dirigée par Nacer Meddah et composée entre autres de l'ex-ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon, estime que les objectifs n'ont pas été atteints.


Les deux raisons d'être de ces rallonges étaient de soutenir les revenus du secteur et d'accélérer la transformation numérique. Si le secteur du patrimoine a utilisé ces fonds de façon pertinente, en revanche, les sages de la rue Cambon n'ont décelé aucun résultat tangible pour la transformation numérique. "L'occasion semble avoir été manquée d'aborder des enjeux de transformation, notamment dans les secteurs de la presse, du livre et de la musique", pointent les auteurs du rapport…

Ce n'est pas faute d'avoir cherché des réalisations convaincantes. L'équipe de la Cour a en effet procédé à une cinquantaine d'entretiens avec les représentants des administrations et établissements publics et envoyé une série de questionnaires. L'exemple du dispositif "Mondes nouveaux", censé redynamiser la scène de la création contemporaine, illustre la précipitation avec laquelle ces crédits ont été attribués. Pressé par le plus haut sommet de l'État de déployer rapidement ces crédits, 30 millions d'euros avaient été distribués pour 264 projets artistiques, choisis à la va-vite par le ministère de la culture. Avec quel résultat ? "On peut regretter que les effets sur les revenus des artistes ne soient à ce stade pas connus", répond sobrement la Cour qui recommande au ministère d'arrêter les frais, en mettant fin au dispositif. 

D'autant que ces financements ont été souvent dirigés vers des start-up qui, depuis, ont disparu de la circulation. Une partie des fonds a même été captée par des acteurs sans liens réels avec le secteur culturel, opérant dans l'industrie de la confection, ou des NFT finançant la mode. 

En ce qui concerne France 2030, la Cour critique l'attribution de 1,5 milliard d'euros de crédits sans objectif, ni fléchage. Dotées dans un premier temps de 400 millions d'euros, les 19 mesures retenues pour cadrer le dispositif d'investissement d'avenir n'ont jamais été rendues publiques, relève la Cour. 

La gouvernance de cette cagnotte, pilotée à la fois par Bpifrance, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et le Secrétariat général pour l'investissement (SGPI) dirigé par Bruno Bonnell, a engendré plusieurs effets pervers.

"Le plan France 2030 se caractérise par une grande lourdeur des processus décisionnels et par un éparpillement de l'information, qui rendent complexe un suivi rigoureux", regrettent les magistrats financiers. La multiplicité de ces différents donneurs d'ordre a contribué à diluer les responsabilités de chacun. Sans véritable cap, la Caisse des dépôts et Bpifrance ont ainsi versé les subventions aux acteurs traditionnels déjà concernés par des subventions publiques, court-circuitant le ministère de la Culture, pourtant compétent en la matière. 

La Cour des comptes appelle dorénavant le ministère de la Culture à reprendre la main sur le pilotage de la politique culturelle. Trois sénateurs de la commission des finances vont se saisir de ces travaux pour en tirer un nouveau texte porté par Vincent Eblé (PS), Didier Rambaud (Renaissance) et Jean-Raymond Hugonet (apparenté LR) »

jeudi 21 mars 2024

La chambre du contentieux de la Cour des comptes se saisit du dossier des "irrégularités des commandes publiques" au sein de France Média Monde (La Lettre).

La chambre du contentieux de la Cour des comptes se saisit du dossier des "irrégularités des commandes publiques" au sein de France Média Monde (La Lettre).  

Le Parquet qui a été saisi l'an dernier, pourra donc s'appuyer sur la Cour des comptes dont La Lettre (*) révèle aujourd'hui que "La gestion de France Médias Monde sera jugée".

(*)

"La société qui héberge RFI et France 24 passera, le 23 avril, devant la chambre du contentieux de la rue Cambon. Les irrégularités des commandes publiques du groupe piloté par Marie-Christine  Saragosse entre2013 et 2019 sont particulièrement scrutées" écrit le titre de presse dans l'excellent article signé Antoine Cariou que le blog CGC Média s'apprête à commenter largement dans le cadre d'une plainte qui devrait être déposée par le SNPCA-CGC après l'éviction illégale du représentant du syndicat puisque alors toujours salarié protégé au sein de l'entreprise et qui a payé, à l'évidence, les nombreux articles et autres révélations que nous avons été amenés à faire post après post jusqu'à saisir le Parquet.

Comme suite à cette information que donne La Lettre qui conclut avec l'encadré ci-après, où Thierry Fanchon le DTSI local est cité, "Mr T" notre gorge profonde cadre de son état proche de la direction de FMM visiblement nous a fait parvenir quelque mails qui nous en sommes convaincus, ravira la Justice et aussi la Cour des Comptes.

Extraits ...Chacun comprendra qu'il s'agit d'"échanges par mails entre des boites extérieures et FMM, de pratiques illégales au regard des règles sur l'obtention de marchés publics  qui ont perduré depuis 2013 et continué de prospérer après 2019"

"Bonjour,

Comme vu avec Max….collaborateur 5COM actuellement chez XXXXX et pressenti pour intégrer l'équipe des techs de 5COM une fois l'appel d'offre "gagné", il serait judicieux de l'intégrer ne serait-ce que 3 jours au sein de ton équipe pour lui faire faire un premier tour. 

Pour info, il est le fils de M. XXXXXXXX, France Télévisions, et cela peut avoir du poids dans la décision de nous allouer l'Appel d'Offre.

Merci de bien vouloir lui faire une petite place mercredi, jeudi et vendredi pour l'accueillir temporairement.

Je te confirme cet après-midi par texto son arrivée demain ou non (tout dépendra de ma capacité à organiser son remplacement dès ce soir). Merci de ton aide."

Thks.

XXX"

Un autre

"Bonjour, ci-joint le devis… Peux-tu modifier le prix comme il faut [à la hausse évidemment, ndlr] et me renvoyer la commande.

Merci beaucoup.

Max,

Le prix est de XXX, je te promets, je te propose de Le faire passer à YYYY"

Ou encore

"Max,

comme je te l’ai dit dernièrement, l’entreprise est de plus en plus regardante sur les factures, il ne faudrait pas qu’ils regardent sur le site et qu’il s’aperçoive que le produit coûte moins cher.

Ce qui veut dire que tu prends une commission de XXXX€, ce n’est pas pour t’embêter mais F….et B….m’ont donné leur rapport pour la validation des Devis et les achats jusqu’à XXXX € sans avoir à passer par qui que ce soit et je ne veux pas qu’ils pensent que je suis de mèche avec toi.

Maintenant si avant tu avais l’habitude de « marger »   et que tu n’as jamais eu de souci, je veux bien valider ton devis.

Tu remarqueras que certains de mes mails ne sont adressés qu’à toi !!! "

NB: C'est sur un pavé de quelques 200 pages de documents méticuleusement  collectés sur lesquels la Justice et la Cour des comptes pourront s'appuyer...

A suivre très très vite donc...

 


mercredi 20 mars 2024

Pour l'UNSA France Télés comme pour la CGC de l'Audiovisuel "la holding c’est non"...mille fois non !

Pour l'UNSA France Télés comme pour la CGC de l'Audiovisuel "la holding c’est non"...mille fois non !

Ce matin se déroulait une nouvelle séance du CSE au siège de France Télévisions. L'UNSA  a lu en préambule une déclaration liminaire au titre sans ambiguïté et des plus logique "la holding c’est non" à laquelle souscrit pleinement la CGC Audiovisuel.


Le syndicat dresse un état des lieux sans concession face à une situation catastrophique en interne sur fond des récentes déclarations faite par Rachida Dati de ressusciter l'ORTF  en surnommant le bousin de "holding qui va nous rendre dingue" que certains ont imaginé surnommé de "BBC à la française" pour faire avaler la pilule.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'excellente adresse:

"Une holding qui va nous rendre dingue ! Il faut tout de même reconnaitre que les salariés de France télévisions traversent actuellement une période bien étrange. Une année débutée en fanfare avec une feuille de route qui a fait pschitt en CSE central et des jeux olympiques qui semblent être devenus l’alpha et l’oméga pour l’avenir de France Télévisions.

Pour de nombreux salariés c’est la certitude qu’après le 9 septembre 2024, les augures sont mauvais et que de nouvelles plaies s’abattront sur eux.

Il est vrai que depuis plusieurs années déjà, des nuées de sauterelles, de criquets et autres parasites ont dévoré tout ce qu’ils pouvaient à France Télévisions..et comme si cela n’était pas suffisant, aujourd’hui, un grand nombre de nuages noirs et menaçants obscurcit notre ciel avec la promesse d’un déluge qui se prépare. 

Campus avec son Flex office, Tempo avec la disparition des éditions nationales de France 3, Ici avec la probable fusion de France 3 et France bleu, un nouveau plan d’économies de 200 millions d’Euros, la convention collective que Delphine Ernotte veut renégocier et maintenant le retour de la fameuse holding ressuscitée par la ministre de la Culture. 

La coupe n’est pas encore assez pleine ? Récemment, Delphine Ernotte a également apporté son soutien à la création d’une holding, projet indispensable selon elle pour garantir l’avenir de l’audiovisuel public. Et il faudra que les choses aillent vite, après les jeux olympiques, bien sûr.

L’audiovisuel public, les missions de service public, parlons-en ! 

Qui s’en préoccupe le plus dans cette entreprise ? 

Les salariés non ? Des journalistes, des techniciens, des administratifs qui subissent sans broncher les décisions de la direction, la dégradation continuelle de leurs conditions de travail, des plans d’économies sans fin, des procédures incohérentes et des outils inadaptés qui pourrissent leur quotidien. 

Qui se préoccupe de l’avis de ces salariés qui s’épuisent depuis des années pour continuer à remplir les missions de service public ?

Qui peut sérieusement penser aujourd’hui qu’une holding serait dans l’intérêt de l’audiovisuel public et de ses salariés ?

Une holding pour quoi faire ? Pour voir les postes de directeurs pousser comme des champignons ?

Pour l’UNSA, la holding c’est non !"

mardi 19 mars 2024

L'ex-Orange en route pour détricoter l'accord France Télévisions…elle n'en aura jamais l'occasion.

L'ex-Orange en route pour détricoter l'accord France Télévisions…elle n'en aura jamais l'occasion.

Lors de sa convocation devant la commission d’enquête à l’Assemblée nationale sur l'attribution des fréquences, Ernotte qui a parlé à l'un des députés présents (¤) comme on s'apostrophe à la halle aux poissons de Trouville,  a prévu de revenir sur l'accord d'entreprise signé en 2013 (*) qu'elle imagine probablement imposer aux 3 autres sociétés de l'Audiovisuel public regroupées au sein d'un "ORTF à la british" (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA) dont elle espère que Rachida Dati lui confiera les rênes !

Elle a d'ailleurs indiqué aux parlementaires: « Je soutiens intégralement ce qu’a proposé la ministre », après les propos tenus le 7 février par la successeure de RAM qui avait « plaidé pour un audiovisuel public qui regroupe toutes ses forces ».

Le blog CGC Média vous propose de découvrir ce qu'en disait Ernotte impliquant dans son discours la DRH groupe Isabelle Caroff.

(*)

  

Verbatim

"On vit aujourd’hui dans cette maison, dans cette entreprise, sur un accord d’entreprise qui est assez fondateur, très  important - je reprends les mots d’Isabelle [Caroff, ndlr] le 18 janvier -  qui nous a permis d’être entreprise telle qu’on est aujourd’hui. Il ne s’agit pas de questionner cet accord là, mais de se dire qu’il a plus de 10 ans. 

Est-ce qu’il prend en compte les aspirations des nouvelles générations ? 

Est-ce qu’il n’est pas un peu périmé sur certains métiers ? 

Comment on pourrait se dire: quel nouveau cadre social on peut arriver à dessiner dessiner tous ensemble

Donc première partie de l’année, on va faire un état des lieux, un bilan  - à plat, à plat - de manière à pouvoir aussi partager ça avec les organisations syndicales et proposer une méthode pour travailler et négocier ensemble." 

 

 (¤) 

lundi 18 mars 2024

Sibyle Veil se paie l’ex-Orange comme le projet Dati qui traduit le retour à l’ORTF.

Sibyle Veil se paie l’ex-Orange comme le projet Dati qui traduit le retour à l’ORTF.

Dans un entretien hier à "La Tribune Dimanche", la pédégère de Radio France n’y est pas allé avec le dos de la cuiller, déclarant  qu'"une fusion de l'audiovisuel public affaiblirait la radio" et alertant sur "le risque de compromettre la spécificité de nos médias, de les diluer" en cas de fusion des entreprises de l'audiovisuel public. "S'allier sans se rapetisser" face à une fusion qui "pourrait aboutir à un grand ensemble bureaucratique".

"Ne prenons pas le risque de compromettre la spécificité de nos médias, de les diluer", lance l’intéressée au sujet de la réforme structurelle de l'audiovisuel public, en scandant « Des coopérations oui, une fusion non. »

Cela a le mérite d’être clair et frappé de bons sens.

Sibyle Veil s’oppose ainsi aux dernières déclarations de Rachida Dati qui voudrait reprendre à son compte la proposition de holding soutenue par le sénateur (UC, Val-de-Marne) Laurent LAFON qui n’est ni plus, ni moins que le retour de l’ORTF que certains qualifient encore de « BBC à la française » pour tenter de faire avaler la pilule qui comme le dirait Emmanuel Macron, coûtera un fric de dingue.

Sans compter que personne ne sait à quelle sauce seront mangées les 4 sociétés publiques (Radio France , l’INA, FMM et FTV) dont l’ex-Orange se verrait bien en charge !

Son entourage raconte même que la ministre de la Culture « aurait fait ça pour propulser cette dernière à la gouvernance de l’entité commune qui ne serait pas touchées par les 10 milliards d’économies annoncés pour 2024 par Bruno Lemaire » !!

Si ce projet venait à être mis en œuvre précise l’énarque, il "affaiblirait la radio", notamment "parce qu'on ne fait pas les mêmes métiers en radio qu’ en télé, mais aussi parce que, pour additionner des forces, il faut les préserver" et d’ajouter qu’il est essentiel "d'avoir des antennes toujours plus différenciées et complémentaires, car c'est ainsi qu'on arrive à être universel : en offrant à chaque Français une porte d'entrée qui lui convienne vers le service public".

Sibyle Veil  de rappeler également que l'audiovisuel public "passe forcément par un financement pérenne". Français à vos bourses !

dimanche 17 mars 2024

Le milliardaire Rodolphe Saadé proche d’Emmanuel Macron, étend encore son empire médiatique.

Le milliardaire Rodolphe Saadé proche d’Emmanuel Macron, étend encore son empire médiatique.

Alice Media la maison mère de BFMTV et RMC, va être racheté par le groupe de transport maritime CMA CGM comme l’a annoncé le groupe du milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé qui dans un communiqué, ce 15 mars, confirme avoir  « signé ce jour une promesse d’achat avec le groupe Altice France en vue de l’acquisition de 100 % du capital d’Altice Media  (BFMTV, BFM Business, BFM Régions, RMC Story et la radio RMC) ».

Selon Altice Media, la transaction « devrait être finalisée au cours de l’été » ; Altice France ajoutant dans un communiqué séparé, des « négociations exclusives » pour céder à CMA CGM et Merit France 100% d’Altice Media pour un montant total en numéraire de 1,55 milliard d’euros. 

« Patrick Drahi exprime toute sa confiance en Rodolphe Saadé, avec qui il entretient des relations étroites et amicales depuis de nombreuses années, à sa famille, à CMA CGM et Merit France, pour continuer à investir et à développer Altice Media », a ajouté Altice.

Il conserve les autres activités d’Altice, à savoir l’opérateur télécoms SFR, et de plus petites entreprises dans les technologies et télécoms.

Arthur Dreyfus le pédégé d’Altice France, s’est félicité dans un message à ses collaborateurs de la possibilité « d’écrire la prochaine page de notre groupe », enchérissant « Après la création de BFMTV en 2005 par Alain Weill, puis l’entrée au capital du groupe par Altice et Patrick Drahi en 2015, ce sont deux périodes exceptionnelles de dix années chacune qui ont permis de hisser nos marques RMC et BFM aux meilleurs niveaux ».

Ben voyons !

Patrick Drahi fragilisé sur les marchés financiers, vendeur en raison de son endettement considérable malgré les divers démentis fait depuis des moisacculé par une dette de 60 milliards d’euros et bousculé par un scandale de corruption, s’est finalement résolu à se séparer de ses joyaux dans les médias…

En effet, ce dernier qui vient de signer un bail de 12 ans avec l’ex-Orange pour la location de son immeuble dit Quadrans avec un total global estimé à quelques 120M€, histoire de renflouer l’intéressé qui croule sous les dettes dont 24 milliards à rembourser dans les deux ans, est contraint de mettre un terme à sa frénésie emprunteuse. 

Il a déjà vendu, en novembre dernier, 70 % de ses datas center, mais cela n’a fait rentrer que 535 millions d’euros dans sa bourse…On est très très loin du compte quoi qu’il advienne !

A titre de comparaison Bruno Lemaire qui doit trouver 10 milliards d’euros en 2024 auxquels s’additionneront les 20 milliards supplémentaires que dit chercher le ministre du budget pour 2025, sont battus…c’est 6 fois l’un et trois fois l’autre..

Sans parler du président de la Cour des comptes qui parle lui de 50 milliards d’économies à faire sur les 3 ans à venir !

La Lettre (*) qui suit au jour le jour la percée dans les médias de Rodolphe Saadé dont la famille détient 73% du capital de CMA CGM, troisième transporteur maritime mondial et maison-mère de nombreuses entreprises, souligne "les importants moyens financiers dont dispose ce dernier grâce aux superprofits accumulés depuis la crise de la Covid 19"

(*) 

Extrait :

" L'armateur marseillais cherche à asseoir son influence grâce à la presse. Il a racheté en 2022 La Provence, obtenue de haute lutte face à Xavier Niel

Depuis, le milliardaire s'est offert un quotidien national, La Tribune, repris en 2023, puis a lancé La Tribune Dimanche, en réaction au rachat du Journal du dimanche par Vincent Bolloré.

Avec son groupe de presse Whynot Media  qui détient également des participations dans Brut.

Il  reste en embuscade pour le rachat de M6  dont CMA CGM détient déjà 10 % du capital..."

(*) 

Quant au Figaro (¤), il détaille pôle par pôle, le périmètre du groupe : "Rachat de titres de presse, acquisition de groupes logistiques, participation dans des compagnies aériennes et spatiales... Le Figaro fait le point sur la tentaculaire galaxie Saadé"

Extrait :

(¤)

"À la tête de CMA-CGM, le «navire amiral» de la famille Saadé, Rodolphe Saadé à la tête du groupe, armateur de porte-conteneurs dont le siège est situé à Marseille, est aujourd’hui la troisième entreprise mondiale de transport maritime et de la première en France.

Ses activités incluent également la manutention portuaire et la logistique terrestre.

L’histoire du groupe est avant tout une histoire de famille: CMA-CGM est issu de la fusion, en 1999, de la Compagnie générale maritime (CGM) et de La Compagnie maritime d'affrètement (CMA), fondée par le franco-libanais Jacques Saadé, le père de Rodophe Saadé. En 2017, Rodolphe Saadé devient directeur général du Groupe CMA CGM et président du conseil d'administration. Avec son frère, Jacques Juniors, et sa sœur, Tanya, ils sont actionnaires à 73% du groupe via la holding familiale, Merit France.

Propriétaire de Bolloré Logistique

Fin février, CMA CGM a annoncé avoir finalisé l'acquisition de Bolloré Logistics pour 4,85 milliards d'euros, permettant au groupe de devenir le cinquième logisticien mondial. «Nous pourrons désormais proposer à nos clients une offre complète de services et étendre notre expertise à de nouveaux business», avait alors salué Rodolphe Saadé continuant la diversification du groupe entamée en 2018 avec le rachat du logisticien marseillais CEVA Logistics. En 2022, le groupe s’était déjà porté acquéreur du transporteur Gefco, ex-propriété de Stellantis et des Chemins de Fer Russes (RZD). La même année, CMA CGM finalisait le rachat de la société Colis Privé pour étendre son offre logistique «jusqu’au dernier kilomètre».

Entrée au capital d’Air-France/KLM

Le groupe dirigé par Rodolphe Saadé regarde aussi vers le ciel puisqu’il détient 9% du capital d’Air France-KLM. En mai 2022, le mariage de la compagnie franco-néerlandaise et de la branche fret aérien de CMA CGM avait été annoncé en grande pompe. L’idylle n’aura pas tenu longtemps puisque en janvier 2024, les deux acteurs annonçaient la fin de leur partenariat. L’armateur marseillais restera tout de même au capital de la compagnie jusqu’en février 2025, comme convenu dans les accords signés.

Des parts dans l’opérateur spatial Eutelsat

Après l’aérien, Rodolphe Saadé s’est également attaqué au spatial. Le groupe CMA CGM détient 5,5% du capital d’Eutelsat, l'un des plus grands opérateurs de satellites du monde. L’objectif affiché derrière cette participation : améliorer le routage maritime de ses navires. Auparavant, l'armateur marseillais avait commencé à concrétiser son intérêt pour le spatial en nouant des partenariats avec les principaux acteurs de cette filière comme le CNES en juin 2021, ou Thales AleniaSpace en novembre de la même année.

Un incubateur pour créer un «écosystème mondial»

À deux pas du port de Marseille et dans les anciens bâtiments de la Compagnie générale transatlantique, Rodolphe Saadé a installé Zebox, un incubateur de start-up qui se définit comme un «écosystème mondial d’entrepreneurs et de leaders industriels.» Depuis son lancement en 2018, l’incubateur revendique 235 millions d'euros levés et plus de 100 collaborations signées entre des jeunes pousses et des grands groupes. L’armateur possède une branche «Média», rebaptisée «Why Not Media» fin 2023, après s'être d’abord appelé CMA CGM Media. Reflet des ambitions du milliardaire franco libanais dans le secteur des médias, la filiale revendique un chiffre d'affaires de 78 millions d'euros et 900 collaborateurs.

Propriétaire du groupe de presse La Provence

«Why Not Media» est propriétaire du groupe de presse La Provence, qui publie les quotidiens La Provence et Corse Matin, depuis octobre 2022. Le groupe était historiquement détenu à 89% par GBT, la holding en liquidation de l’homme d’affaires Bernard Tapie. La reprise du groupe a fait l’objet d’une âpre bataille judiciaire entre le fondateur de Free Xavier Niel, actionnaire minoritaire à hauteur de 11%, et Rodolphe Saadé. Les deux hommes d’affaires ont finalement enterré la hache de guerre en août 2022. Dans leur accord, dont le montant n'avait pas été communiqué, la holding de Xavier Niel, NJJ, cédait à l’armateur ses parts minoritaires dans le groupe de presse. En septembre 2022, le tribunal de commerce de Bobigny avait définitivement validé l'offre de CMA CGM, d'un montant de 81 millions d'euros, sur les 89% détenus par GBT au sein de la Provence.

10% au capital de M6

L'appétit de Rodolphe Saadé ne se limite pas à la presse écrite. Toujours en 2022, CMA-CGM est entré au capital du groupe audiovisuel M6 (chaînes M6, W9, 6ter et les radios du groupe RTL) pour en posséder environ 8% des titres. En avril 2023, quelques mois après avoir été coopté au conseil de surveillance de M6, l'armateur est monté à hauteur de 10,25% du capital, par une acquisition de titres sur le marché. Rodolphe Saadé aurait volontiers souhaité aller plus loin: le franco libanais avait manifesté son intérêt pour le rachat de la chaîne après l'échec de la fusion avec TF1. Il n’avait alors pas obtenu gain de cause. Mais dans sa déclaration à l'AMF, le groupe CMA-CGM a déclaré qu'il compte «poursuivre (ses) acquisitions de titres (...) en fonction des opportunités et conditions de marché». Affaire à suivre donc…

Une participation au capital de Brut, le média des jeunes

Média coqueluche des 15-25 ans, Brut attire les convoitises de nombreux investisseurs, Rodolphe Saadé en tête. En avril 2023, quelques mois après avoir traversé une mauvaise passe financière et procédé à de nombreux licenciements, Brut annonce avoir bouclé une nouvelle levée de fonds de 40 millions d'euros et négocié l’entrée de «Why not Media» au sein de l’actionnariat du groupe. Si la part détenue par l’armateur demeure confidentielle, le co-fondateur de Brut, Guillaume Lacroix, a déclaré que sa participation « ne bouleverse pas les grands équilibres du capital » du média. Le milliardaire franco libanais côtoie au sein de l’actionnariat de Brut d’autres grands noms tels que Xavier Niel, François Henri-Pinault (via Artémis, la société de portefeuille contrôlée par la famille Pinault) ou encore James Murdoch (via le fonds Lupa Systems).

 Acquéreur du groupe de presse La Tribune 

L’annonce avait fait les gros titres. En juillet 2023, l’armateur a décidé de racheter le titre de presse économique La Tribune. Détenu depuis 2012 par l’entrepreneur Jean-Christophe Tortora, le quotidien avait figuré dans l’escarcelle de LVMH ou encore d’Alain Weill. Avant le rachat par Saadé, la Tribune était détenue à hauteur de 72% par le groupe HIMA, de Jean-Christophe Tortora et Franck Julien. Le reste appartenait toujours à l'entrepreneur Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo. En rachetant la Tribune, Rodolphe Saadé a choisi de conserver Jean-Christophe Tortora à la tête du titre de presse, quasiment exclusivement tourné vers le numérique depuis 2012. En juillet 2023, sous l’impulsion de l’homme d’affaires, le groupe a renoué avec le format papier en lançant un nouvel hebdomadaire d'information généraliste du dimanche, baptisé «La Tribune Dimanche». Le titre se veut «sans couleur politique», de manière à «rassembler tous les Français», selon les mots de Jean-Christophe Tortora. Le premier numéro est paru le 8 octobre 2023, tiré à 120.000 exemplaires. Bruno Jeudy, licencié de Paris Match, pilote ce nouveau journal censé concurrencer le Journal du Dimanche (JDD), détenu par Vincent Bolloré. En janvier 2024, Rodolphe Saadé a annoncé réinvestir près de 7 millions d'euros dans le groupe de presse…

Propriétaire donc de BFMTV et RMC dès l'acquisition de 100% du capital d'Altice Media réalisée "