samedi 9 novembre 2024

Les bobards de l’ex-Orange sur le soi-disant équilibre des comptes de France Télés ne prennent plus.

Les bobards de l’ex-Orange sur le soi-disant équilibre des comptes de France Télés ne prennent plus.

Alors que va démarrer l’instruction judiciaire sur la p’tite note cannoise de 112.263€  pour le séjour d’Ernotte et trois de ses compères dans les suites du Majestic (*),  les cris d’orfraie qu’elle a poussés devant  les députés de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale, n’ont eu aucun effet.

"Exemplaires" nous l’avons été à bien des égards, ont chanté en chœur Les Andrews Sisters de  l’Audiovisuel public, ajoutant "On est tous parfaitement conscient de la situation budgétaire et de la nécessité de  faire des économies mais nous les avons faites ces dernières année".

Puis quoi encore ?!

Les parlementaires devraient pouvoir se souvenir des 90 millions d’euros foutus à la poubelle pour Salto la lubie ernotienne qui n’aura duré qu’un peu plus de 2 ans avant LIQUIDATION supposée contrer les GAFAM américains, Netflix en tête dont l’intéressée continue de raconter à qui veut l’entendre (quasiment plus personne) qu’il faut créer un « grand quelque chose » pour le concurrencer alors même qu’elle s’est prise une énorme taule !

Il n’ont probablement pas oublié non plus , la recapitalisation en loucedé, parue discrètement le 5 juin dernier au Journal officiel l'État décidait de refiler 31,46 millions d’euros à France Télés (#) pour non-respect des lois peut-être ou encore des COM jamais respectés dès qu’ils sont signés ?!

(#)

Loin, bien loin de cet enfumage qui depuis l’été 2015 est systématiquement servi à la Représentation nationale qui l’avait jusqu’à toujours avalé mais qui aujourd’hui a finalement compris comment elle s’était fait rouler dans la farine !

Le gouvernement enfin lassé de la propagande de l’ex-Orange qui aura, en presque une décennie, fini par défaire tout ce qui avait été fait depuis Hervé Bourges pour redonner à la télé publique ses lettre de noblesse mais qui ne sera parvenu qu’à planter le groupe et l’abimer dans des abimes de médiocrité…D’où son surnom, après la « dame du Majestic » (*)  de « Madame Défaire » qui devrait très bientôt se transformer en ma « Dame défaite » !

Finata la commedia ! 

Voilà donc pourquoi, le Premier ministre en présentant  mercredi 6 novembre en Conseil des ministres un projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) pour 2024, a  confirmé l’annulation des crédits de transformation initialement prévus mais non versés à France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA.

Il a ainsi été question l’annulation de 84,6 millions d’euros en crédits de paiement pour le plan France Très Haut Débit (THD), ainsi que les coupes réalisées dans le budget du ministère de la Culture.

Le texte acte donc la diminution de la dotation à l’audiovisuel public de 4,027 milliards d’euros, montant adopté dans la loi de finances pour 2024, à 3,976 Md€. Cela correspond à une diminution de 51 millions d’euros, «dont -50 M€ correspondant à la diminution des crédits au titre du programme de transformation ».

Transmis à l’Assemblée nationale, le texte sera examiné le mercredi 13 novembre à 9h30 par la commission des Finances et le mardi 19 novembre après-midi en séance publique, juste avant la proposition de loi organique portant réforme du financement de l’audiovisuel public que quelques sénateurs comme Vial et et Lafon continuent de porter comme on porte d’ailleurs un bras en écharpe.

(*)



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