samedi 15 avril 2023

L’ex-Orange pointe directement la responsabilité de Rodolphe Belmer son ex-conseiller aujourd’hui patron de TF1 !

L’ex-Orange pointe directement la responsabilité de Rodolphe Belmer son ex-conseiller aujourd’hui patron de TF1 !

Minable et pathétique. Le blog CGC Média l’a écrit des dizaines de fois, Salto la tocade ernotienne présentée par l’intéressé comme le ‘’Netflix à la française’’ est une preuve supplémentaire de l’absence totale de vision qui conduit depuis plus de sept ans France Télévisions dans le mur.

Taper sur les autres sur l’air de « Je n’y suis pour rien, c’est l’arrêt de la fusion TF1/M6 qui a tout fait capoter ! » [alors qu’ne 2019, l’idée n’était même pas sur la table et que l’infirmière TV ne cessait de vanter ses mérites, mettant en avant les paramètres porteurs que son plan d’affaires avait soi-disant dénombrés !]

Dans son enquête intitulée « Salto : "Un grand gâchis"», signée Philippe Lati et publiée par Factuel le journaliste souligne l’aigreur que chacun peut percevoir dans les propos et l’attitude de celle que certains ont cru devoir parachuter en 2015 !

Le titre de presse écrit notamment « À FTV, Delphine Ernotte regrette la fin annoncée du service et pointe directement la responsabilité du patron de TF1, Rodolphe Belmer » avant de poursuivre « Pour Antoine Chuzeville, du SNJ, « il y a une obsession de la direction de FTV à présenter Salto comme quelque chose qu’il fallait tenter et qui, finalement, s’arrête pour des raisons politiques de stratégie d’entreprise et pas parce que ça n’aurait pas d’intérêt. » avant d’ajouter « Rodolphe Belmer a beau jeu de stopper Salto puisque ce n’est pas lui qui avait lancé le projet. La facture est pour son prédécesseur, ce n’est pas son passif, alors que Delphine Ernotte, c’est son bilan ! »

Tout est dit…Pourquoi d’ailleurs Rodolphe Belmer qui n’a même pas tenu 2 mois comme conseiller extraordinaire de celle dont l’entourage n’a cessé de brosser un portrait à mille lieues de la réalité, devrait-il endosser quelque chose dont elle seule est comptable ? «  Peut-être est-il plus simple de faire passer l’arrêt de Salto comme une décision de TF1… » enchérit Factuel à cet effet.

« Le pacte d’actionnaires de Salto prévoyait la possibilité en novembre 2022 d’exercer un droit de retrait, et c’est ce que choisit de faire Rodolphe Belmer, raconte un proche du dossier à TF1. Il fait l’analyse que les géants américains ont pris trop d’avance et que Salto n’y arrivera pas. Les perspectives n’étaient pas florissantes. Quand on gère une boite privée, on ne peut pas faire durer des projets qui perdent beaucoup d’argent. L’arrêt s’imposait » souligne-t-il encore.


C’est bien là où le bât blesse…A France Télés, il s’agit d’argent public et les plus de 85 millions d’euros – PAS LOIN DE  70.000 SMIC et environ 140.000 RSA (pour une personne seule) – qu’aura coûté la gaudriole aux Français, ne pouvait plus durer.

« Dans le cas de France Télévisions, une question commence à se poser : peut-on demander aux téléspectateurs de payer un abonnement pour voir ou revoir des programmes qu’ils ont déjà financés via la redevance télé ?

Des politiques se font d’ailleurs entendre via le sénateur Roger Karouchi (Les Républicains), rapporteur spécial des crédits dédiés à l’audiovisuel public. L’élu demande des comptes à Delphine Ernotte et exige ‘’que le coût de cet investissement absurde soit actualisé et transmis au Parlement dans les plus brefs délais’’ » relaie à juste titre le journaliste…Quant aux prétextes pourris que les thuriféraires d’Ernotte ressassent à l’envi, ils ne trompent personne.  

Ni l’Exécutif, ni le Parlement, ne peuvent tolérer dans  la très difficile période économique qui traverse le Pays et que subissent les Français, que des dizaines de millions terminent à la poubelle sans la moindre sanction…

Le bruit d’un poste que pourrait proposer l’État histoire de procéder à une exfiltration en douceur, ne règlera pas le problème bien au contraire et ne fera qu’augmenter l’impression que l’Audiovisuel Public n’intéresse pas grand monde !!  

vendredi 14 avril 2023

Le tandem Tardieu/Ernotte pénalement responsable du mensonge avéré (*) de Muriel Sobry commissaire de police détachée à France Télés !

Le tandem Tardieu/Ernotte pénalement responsable du mensonge avéré (*) de Muriel Sobry commissaire de police détachée à France Télés ! 

Le mensonge fait devant les élus du CSE Siège de France Télévisions par la commissaire de police détachée de son corps d’origine pour initialement s’occuper soi-disant de cybercriminalité mais dans les faits prendre la tête de la D2S, est d’une extrême gravité dont la responsabilité est évidemment partagée par Christophe Tardieu le Secrétaire général du groupe dont elle dépend et l’ex-Orange qui en est pénalement comptable…comment en serait-il autrement ?

Le blog CGC Média qui attendait d’avoir en sa possession un dernier document émanant de la Préfecture de police pour le prouver, ne voit d’autre issue à cet énorme bateau qu’un sabordage collectif !

Muriel Sobry dont la formule en séance est encore dans toutes les têtes « Je suis commissaire de police, je n’ai pas à répondre à vos questions », perd ici toute crédibilité et pire en tant qu’assermentée c’est-à-dire"qui a prêté serment avant d'exercer une fonction publique, une profession ou devant un tribunal" ne peut plus parler au nom de la direction qu’elle a fini de discréditer mais surtout ne peut plus rester en poste.

(*) Les faits

Lors d’un récent CSE au Siège de France Télés, l’un des élus journaliste de son état interpelle Muriel Sobry « Il y a la circulation des personnes, des ministres, des invités. On aime que les gens qui viennent soient identifiés, mais on aimerait aussi que vous ne mettiez pas en place des choses qui nous semblent enfreindre notre liberté de circulation. On a évoqué le double badgeage qui nous semble complètement inutile. C’est aussi pour ça qu’on s’intéresse à la Sécurité. On fait un temps fou pour entrer, on perd un temps fou pour sortir et tout ça n’a pas été concerté. »  

Il y est question chacun l’aura compris du dispositif mis en place par la commissaire de police détachée validée inévitablement par le tandem Tardieu/Ernotte.

L’intéressée répondra quasiment du tac au tac à l’intéressée : « Ça ne vous prend pas plus de temps d’appuyer votre badge sur le lecteur que d’appuyer sur le bouton de la porte. Matériellement, on n’a pas généré plus de contraintes. Je réponds uniquement à une demande des pompiers de Paris qui nous demandent quand on évacue le bâtiment d’être en capacité de leur dire combien y avait de personnes à évacuer. » …et de confirmer comme si cela ne suffisait pas « Il faut faire la différence entre les personnes qui rentrent et celles qui sortent pour savoir combien il y en a dans le bâtiment. Je réponds à une demande de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. »

Ceci est FAUX…TOTALEMENT FAUX.

Personne de sensé n'a pu croire une seule seconde que la demande venue des sapeurs-pompiers de Paris  aurait été de savoir combien de personnes ont badgé pour sortir en cas d'alerte incendie par exemple afin d'être en capacité de dire  combien il en resterait à évacuer et ce alors même que les portes d'évacuation sont évidemment toutes ouvertes !!

POURQUOI AVOIR MENTI DE LA SORTE ?

Le blog CGC Média a aujourd’hui entre les mains, une lettre de « La Préfecture de Police émanant justement du Bureau Prévention de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris » qui écrit après avoir été sollicité : « Vous m’interrogez sur la mise en place d’un système de contrôle d’accès sur les issues de secours, de votre siège social, dispositif, qui, selon vos déclarations, aurait été demandée par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris. 

Après recherche dans nos archives, il apparaît que cette demande n’a pas été initiée par mes services. 

Par ailleurs, si cette installation a été mise en place dernièrement, je vous invite à demander au responsable d’établissement [donc Muriel Sobry agissant au nom du tandem Tardieu/Ernotte, ndlr] de déposer un dossier à la Direction des Transports et de la Protection du Public, Sous-Direction de la Sécurité du Public, Bureau des Établissements recevant du public, 12, quai de Gesvres, 75004 Paris. 

Concernant l’accès au dernier procès-verbal de visite de la commission de sécurité, celui-ci a été notifié sur place le 7 octobre 2021 à la directrice de la sécurité/sûreté [Encore et toujours Muriel Sobry, ndlr] Je vous invite donc à vous rapprocher de votre direction pour une éventuelle consultation.

Agissant comme conseiller technique de l’administration, je transmets votre correspondance à la Préfecture de police, Direction des Transports et de la Protection du Public, Sous-Direction de la Sécurité du Public, Bureau des Établissements recevant du Public, 12, quai de Gesvres, 75004 Paris, entité que je vous invite également à solliciter en cas de nouvelles demandes d’informations.»

Combien d'autres bobards les élus mais aussi les personnels et plus largement les contribuables ont essuyé depuis près de 7 ans...MENSONGES commis par des dirigeants publics donc au nom de l'État puisque payés par les impôts des Français ? 

Combien de départs faudra-t-il décider pour que la télévision publique retrouve ses esprits?   

 

jeudi 13 avril 2023

« Je la tiens, ne vous inquiétez pas »…Baiser de Judas à France Télés !

« Je la tiens, ne vous inquiétez pas »Baiser de Judas à France Télés !

"Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !" : beaucoup sont ceux qui connaissent la citation attribuée à Voltaire dont certains affirment qu’Antigone II roi de Macédoine qui a vécu vers 225 av JC, en serait à l'origine...toujours est-il, qu’elle na pas vraiment besoin d’une explication de texte très poussé.

L’adage populaire qui veut qu’on reconnaisse ses ennemis mais pas toujours ceux qui se prétendent de vos amis, trouve à France Télés toute sa place  depuis de très nombreux mois. 

En l’occurrence, la phrase en question est prononcée régulièrement par un des thuriféraires ernottiens qui l’assure au quotidien de sa loyauté mais se vante de sa proximité avec le couple présidentiel (plus madame d’ailleurs) mais aussi d’un proche conseiller du président et qui pourtant plombe jour après jour l’infirmière TV, expliquant à haut niveau, qu’en réalité « il la tient » !


Certains sachants se délectent de la situation et en profitent pour ironiser « avec des amis comme ça, pas besoin d’ennemis » !

Le blog CGC Média propose à ses lecteurs de découvrir qui se cache derrière ce Judas télévisuel qui pense sûrement qu’il a tout à gagner en agissant de la sorte !?


mercredi 12 avril 2023

Les trois moires de l’Audiovisuel public voudraient faire mettre le poids de leur échecs collectif et individuels sur le dos des salariés !

Les trois moires de l’Audiovisuel public voudraient faire mettre le poids de leur échecs collectif et individuels sur le dos des salariés !

Ce jeudi 11 avril, Les Echos publient une demi-page intitulée « Mais à quoi sert l’audiovisuel public ? ». Le titre parlant de lui- même, chacun se doute de quoi il est question dans le papier.


« L’audiovisuel public, c’est un peu comme l’équipe de France, tout le monde a son mot à dire. D’autant que France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Arte et consorts sont à une période charnière : des négociations en cours pour les contrats d’objectifs et de moyens (COM) et une mission, confiée à l’Assemblée nationale, qui doit plancher sur leurs futurs financements. Avec une question lancinante : à quoi sert l’audiovisuel public ? » lance d’entrée de jeu le titre de presse, ajoutant « C’est un fait, l’audiovisuel public coûte cher : un peu plus de 3,8 milliards d’euros d’argent public, au total. Rapporté au nombre de foyers fiscaux, cela représente autour de 100 euros, soit grosso modo le prix d’un abonnement annuel à Netflix ou Disney + (sur les offres de base)… »

Il suffit de ces quelques lignes pour comprendre ce que le quotidien veut faire ressortir

Dans les 3 sociétés, France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, si la renégociation des COM ne semble pas faire trembler grand monde« Rima Abdul Malak les signera comme tous ses prédécesseurs ont signés les précédents, violant ces derniers les uns derrière les autres dès le lendemain... », peste ce fin connaisseur du secteur – il devient urgent de trouver des responsables.

C’est le moment qu’ont choisi les « trois moires (*) de l’Audiovisuel public » pour tenter de faire porter le chapeau aux salariés et les pointer du doigt avec des notes et autres formulaires publiés en interne au même moment, pour couvrir les turpitudes récurrentes de leurs thuriféraires et autres proches qui depuis des années foulent au pied les règles pourtant en place.

(*) Dans la mythologie grecque, les Moires (en grec ancien Μοῖραι / Moîrai) étaient la personnification du Destin. Les trois sœurs Clotho, Lachésis et Atropos, responsables de l'attribution des destins aux mortels à leur naissance, de la durée de vie d'un humain et du moment de sa mort pouvait couper le fil d'or qu'elles avaient tissé représentant le destin de chaque individu qui lorsqu’il était rompu, signifiait  la fin de la vie d'un humain.

Qu’il s’agisse de FMM où la Cour des comptes a été récemment saisie comme le Parquet d’ailleurs sur le folklorique recours aux prestataires extérieurs (toujours les mêmes), de France Télés où la plus grosse partie des programmes passe systématiquement par Banijay, Médiawan et Brut (Courbit, Capton, Le Van Kim) ou de Radio France où celle qui y a été reconduite tape sur les ménages (¤), pour envoyer des leurres (¤) visant évidemment à couper de nombreux fils pour faire diversion !

Comme le Château semble se préoccuper de l’Audiovisuel public comme de sa première chemise, que les ministres de la Culture qui se sont succédé jusqu’à la toute dernière n’ont cessé de botter en touche à part Franck Riester flanqué d’Aurore Bergé qui lui voulait quasiment recréer l’ORTF -  « "Je regrette l’absence de vision stratégique de l’État actionnaire", fustige Quentin Bataillon, député Renaissance et rapporteur de la mission » écrit Les Echos, poursuivant « Un modèle qui avait inspiré la loi préparée par Franck Riester en 2020 mais qui n’a jamais pu aboutir à cause du Covid qui prônait la fusion des 3 entreprises » - que le CSA devenu Arcom pour amuser visiblement la galerie avec Schrameck et ROM inconditionnels du trio mythologique qui n’ont cessé d’encenser les trois Parques ou encore de nombreux politiques dans le camp des détracteurs, plus proches de la dernière provocation de Cyril Hanouna, qui il y a quelques semaines déclarait « Privatisez-moi ça. Non mais sans rigoler : 4 milliards d’euros qu’on donne de notre poche » que du statu quo, l’Audiovisuel public semble bien mal barré !

Ce ne sont pas les idées saugrenues comme Tempo et les pseudo-synergies qui aboutissent à de la radio filmée – "le dépassement des plafonds de verre" comme certains le chantent – ou encore, le projet de fusion Franceinfo et France 24 pour "créer un grand média puissant", qui devraient  inverser la vapeur !

Les Echos ont donc tout loisir de taper fort « Plusieurs voix s’élèvent, notamment celles des sénateurs Roger Karoutchi et Jean-Raymond Hugonet (Les Républicains) dans un rapport publié l’été dernier : « les programmes proposés – malgré leur coût élevé – ne sont pas considérés comme particulièrement originaux et innovants […] et le niveau de spécificités du service public par rapport aux chaînes privées continue de faire débat ». En témoignent des émissions comme « MasterChef » (au départ sur TF1), qui n’a d’ailleurs pas été un succès. « Sur France Télévisions, les soirées culturelles sont moins visibles, l’offre de magazines de société s’est appauvrie dans le temps, la fiction est avant tout policière », grince un expert du secteur. Sans compter que le public est relativement âgé : presque 64 ans en moyenne pour les principales chaînes de France Télévisions.

En outre, « l’échec de la stratégie numérique », marqué par la fin de Salto – plateforme commune de TF1, M6 et France Télévisions – « sera difficile à faire oublier », écrivent les sénateurs. Et relativement coûteuse : les trois groupes doivent se partager autour de 200 millions d’euros de pertes cumulées… »

« La redevance a été supprimée l’été dernier, remplacée par une fraction de la TVA, mais ce mécanisme est censé s’achever fin 2024, dans la mesure où la loi imposera à partir de 2025 un cadre entre l’origine d’un impôt et son but » conclut le quotidien qui enfonce le clou « Si le gouvernement fait le choix d’une budgétisation, cela signifierait qu’il n’est pas pro-service public », juge un spécialiste. Pour l’heure la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, s’est exprimée en faveur de la TVA, et la mission de l’Assemblée nationale devrait aussi la préconiser. »

Voilà où les 3 Moires considérées comme les filles de Jupiter (Zeus chez les grecs) auront conduit l’Audiovisuel public dans l’indifférence la plus totale !   


(¤)


 

mardi 11 avril 2023

France Télés complice ou laxiste dans l’affaire Pincemail dite « Chalus/Pincemail/Gengoul/Ernotte » ?

France Télés complice ou laxiste dans l’affaire Pincemail dite « Chalus/Pincemail/Gengoul/Ernotte » (*) ?

(*)

Capture d'écran Libération

L’ADAP s’interroge en effet, en filigrane, après le conseil de discipline qui a finalement eu lieu suite à l’inévitable médiatisation de l’affaire dans la Presse comme sur le Net.

« Il s’est tenu en catimini à Malakoff mais a eu lieu après des semaines d’attente avec un convoqué toujours présent au tableau de service, ajoutant du discrédit au discrédit de la rédaction de Guadeloupe la 1ère » écrit le site qui poursuit « Toujours méprisant vis-à-vis de l’Outremer, la composition des représentants de la direction pour l’occasion était 100% Malakoff. Pas un cadre du Siège n’avait été missionné » !

Le site média s’interroge sur le ‘’timing’’ : « Le vénérable Gilbert était bien présent. Après ses fanfaronnades locales, il avait bien pris l’avion, comprenant le danger imminent pour lui » s’apercevant que les promesses qui lui auraient été faites de « calmer le jeu » ne seraient pas tenus !

Quant à sa défense, écrit l’ADAP elle fut « bien molle : ‘’ je n’ai pas mesuré l’importance de ce que je faisais …autrement dit, il ne saurait pas pourquoi il recevait des chèques ? Incroyable…

Et d’enfoncer le clou « Il a bien sué le journaliste. Difficile de nier tant les preuves étaient évidentes et formelles. » Dire qu’il y a quelques mois, le tandem Gengoul/Ernotte voulait réduire au silence – sans succès - le très intègre journaliste Ronan Ponnet pour s’être exprimé sur son compte perso Facebook sans faire la moindre référence à son entreprise, concernant une affaire judiciaire locale de corruption présumée dont beaucoup de monde avait parlée !

« La position syndicale fut exemplaire : les preuves sont irréfutables mais quid du contexte ? » enchérit l’Association média qui se demande :

« -   Pourquoi l’entreprise qui savait n’a pas agi ?

- Pourquoi l’entreprise qui connaissait les faits, a laissé perdurer un système qui salit la rédaction et les journalistes de Guadeloupe La 1ère ?

En clair : 

- Pourquoi la directrice régionale de Guadeloupe la 1ère Sylvie Gengoul n’a rien fait alors qu’elle savait tout en 2015 et 2018 avec la 1ère des agissements du journaliste et de sa proximité avec le candidat Chalus ?

- Pourquoi la directrice générale du pôle Gengoul Sylvie a tant tardé avant d’agir ?

- Pourquoi la direction aurait-elle demandé à Gilbert Pincemail de prendre des congés le temps que l’affaire se tasse, selon les propos mêmes de ce dernier ? 

Tout un tas de questions qui se posent et que met légitimement en avant l’ADAP qui reste somme toute dubitatif : « Si le sort de Pincemail semble réglé, reste à connaître le curseur de la sanction.

Licenciement pour faute grave et pas d’indemnités ?

Licenciement pour faute simple et indemnités ?

La décision qui sera prise sera un signal important pour tous les journalistes de France Télévisions.

Dans son article intitulé « Le naufrage de France Télévisions à 3 milliards d'euros d'argent public ! » publié juste après, l’ADAP fait référence au contexte et à ce qui s’est passé à BFM TV « Ni Delphine Ernotte, ni Sylvie Gengoul n’ont déposé plainte au nom de France Télévisions…comme l’a fait BFM dans le cadre de son affaire de corruption…Le privé est plus moral que le Public !? »

Enfin s’agissant de la gestion catastrophique - si le mot a un sens ! – des stations ultramarines, le site liste « les questions qui se posent dans les Outremers, à Mayotte, à Wallis-et-Futuna, à la Réunion, en Guyane, en Martinique, à Malakoff évidemment et bien entendu en Guadeloupe.. »

Leur conclusion est sans appel : « France 3 se dissolvant dans son plan Tempo qui vise à proposer aux publics un galimatias informationnel… Le troisième plan Ernotte : le Projet Campus permettant de liquider le personnel de Malakoff et de réduire la présence des outremers à un cabinet fantôme dans un immeuble anonyme mais aussi de supprimer la Radio des outremers déjà mal en point et laissée à l’abandon… Ce tour de France Télévisions de l’Internet, du Numérique, de cet amas inutile sans utilisateurs…tout cela, sous les yeux hilares de la ministre de la Culture et le regard absent de l’Arcom. Ce naufrage, ce délitement, se déroulant aussi dans une absence gouvernementale consternante. Pourtant cela a un coût : près de 3 milliards d’euros d’argent public à l’année ! »

La Qualité de Vie au Travail, à France Télés tout le monde s’en cogne…la preuve !

La Qualité de Vie au Travail, à France Télés tout le monde s’en cogne…la preuve !

En septembre 2022, le blog CGC Média comme les salariés de France Télés poussaient un OUF de soulagement en apprenant le départ de « Jacques Denoyelle  l’ex-directeur associé du cabinet Secafi  proche de la CGT, catapulté au dialogue social et à la qualité de vie au travail par l’ex-Orange deux ans plus tôt ». (¤)

Qualité de vie au travail, la formule aurait de quoi faire sourire si le nombre des collaborateurs à France Télés en souffrance, n’était pas en constante augmentation mois après mois.  

Si ces derniers ont cherché à savoir depuis chez eux sur leur ordinateur à qui s’adresser en cas de dégradations de leurs conditions de travail voire de malaise persistant dans leur service, quelle n’a pas dû être leur surprise en découvrant le nom de l’intéressé et sa qualité (* encore aujourd’hui ce 11 avril 2023- capture d’écran ci-après) :  Jacques Denoyelle

Une preuve supplémentaire du traitement que l’entreprise publique et l’infirmière TV réservent au mal être grandissant des personnels !

(*)

capture d'écran au 11/04/2023

(¤)

lundi 10 avril 2023

Le groupe TF1 vient d’adresser un courrier à l'ambassade de Russie pour la libération immédiate du journaliste Evan Gershkovich.

Le groupe TF1 vient d’adresser un courrier à l'ambassade de Russie pour la libération immédiate du journaliste Evan Gershkovich.

Par la voix de son directeur de l'information Thierry Thuillier, le groupe TF1 demande la libération immédiate du journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté le 7 avril dernier en Russie et officiellement inculpé d'"espionnage" (chef d'accusation passible de 20 ans de prison) qui nie "catégoriquement"  les accusations retenues contre lui.

Dans le même courrier, l'entreprise "appelle les représentants de la Fédération de Russie, comme toutes les parties prenantes dans ce conflit, à assurer l'intégrité physique et morale des reporters qui exercent leur périlleuse mission d'information".

Parallèlement, dans une démarche collective, une vingtaine de patrons des médias français du « Monde » à « Charlie Hebdo » en passant par « Le Figaro » et « L’Express », exigent eux-aussi dans une tribune collective (*) la remise en liberté du journaliste au « Wall Street Journal » supposément accusé d’espionnage.

(*)

« Monsieur l’ambassadeur Alexeï Mechkov,

Votre homologue Anatoli Antonov, ambassadeur de Russie à Washington, a reçu, ce jeudi 30 mars, une lettre signée des directeurs de grands médias occidentaux qui, du New York Times au Times de Londres, en passant par le Washington Post, The Guardian, la BBC ou le New Yorker, expriment leur indignation face à l’arrestation d’Evan Gershkovich, journaliste au Wall Street Journal et accusé d’espionnage.

Nous, soussignés, responsables de médias français de tous horizons, tenons à joindre notre voix à la leur. Evan Gershkovich est, comme l’ont écrit nos confrères, un professionnel jeune mais expérimenté. Citoyen américain, il vit à Moscou depuis plusieurs années et était accrédité auprès du ministère russe des affaires étrangères. L’accuser d’espionnage est une absurdité doublée d’une offense au métier de journaliste en général et de correspondant de presse en particulier.

Cela ne peut être compris que comme un message criminalisant l’exercice de notre profession en Russie et signifiant aux correspondants étrangers qu’ils ne jouissent, sur le territoire de la Fédération de Russie, d’aucune protection légale. Maintenir Evan Gershkovitch en détention équivaut à une prise d’otage.

C’est, à l’attention des derniers représentants de la presse internationale encore présents dans votre pays, une mise en garde, une menace, voire un acte de terreur. Le « procès » annoncé serait une tragique mascarade. C’est pourquoi nous demandons, à travers vous, la libération sans conditions ni délai d’Evan Gershkovich. 

Sincèrement. »

dimanche 9 avril 2023

Claude Angeli, l’ancien rédacteur en chef du « Canard enchaîné » appelle le journal satirique à stopper la procédure engagée contre son lanceur d’alerte !

Claude Angeli, l’ancien rédacteur en chef du « Canard enchaîné » appelle le journal satirique à stopper la procédure engagée contre son lanceur d’alerte !

En septembre 2022, Aude Dassonville signait un article pour Le Monde au titre particulièrement édifiant « Conflit de générations au « Canard enchaîné » : « C’est l’histoire d’une boîte où on ne peut pas ouvrir sa gueule ».

Extrait :

« La révélation de la plainte d’un journaliste pour suspicion d’emploi fictif au sein de la rédaction de l’hebdomadaire satirique a fait l’effet d’une bombe. L’affaire est révélatrice de la bataille qui oppose depuis des mois une vieille garde dirigeante et les partisans de la modernisation.

« Rien n’est insurmontable. » Nous sommes le 26 août, et Erik Emptaz, rédacteur en chef et administrateur au Canard enchaîné, nous a donné rendez-vous au germanopratin Café de Flore, à Paris. Très smart dans sa surchemise bleu marine ­sagement boutonnée, ses cheveux poivre et sel crantés au peigne, le septuagénaire (72 ans) peu disert est en train d’oublier son thé vert. Dans quelques heures, Le Monde va révéler ce qu’il sait déjà : le journaliste maison Christophe Nobili a déposé, le 10 mai, une plainte contre X pour abus de biens sociaux et recel d’abus de biens sociaux potentiellement commis au Canard. Une bombe dégoupillée au cœur de cette institution française, de 107 ans d’âge, qui a fait des affaires politico-financières en tout genre son miel, son crédit et sa fierté.

Pour l’heure, la conversation porte sur le tumulte interne à la rédaction. Cela fait plusieurs mois que Le Canard enchaîné traverse une crise et, Erik Emptaz a raison, elle n’a, a priori, rien d’insurmontable. Une partie de l’équipe réclame des embauches, des développements numériques, bref, des bonnes intentions pour paver l’avenir du journal. L’autre partie, principalement incarnée par Michel Gaillard, le président des Editions Maréchal-Le Canard enchaîné, et son ami Nicolas Brimo, directeur général délégué et directeur de publication, y voit une représentation toute personnelle de l’enfer, fait de dépenses susceptibles d’entamer le trésor de guerre, 130 millions d’euros au dernier comptage, qui assure au Volatile sa place au paradis des médias indépendants….

Une atmosphère de travail tendue

« C’est l’histoire d’une boîte où il y a beaucoup d’argent et pas assez de contre-pouvoirs. C’est l’histoire d’une direction qui ne veut pas partir.  C’est l’histoire d’une boîte où tout est vissé, où on ne peut pas ouvrir sa gueule et où on n’évolue jamais. » Attablée non loin du journal un jour ensoleillé, cette plume énervée mais prudente (la plupart des personnes que nous avons rencontrées ont réclamé l’anonymat) ne sait pas très bien par où commencer le récit de ces derniers mois. »

Huit mois plus tard, cette « boîte où tout est vissé et où on ne peut pas ouvrir sa gueule…» a finalement décidé d’engager une procédure contre le très courageux journaliste lanceur d’alerte.

Claude Angeli, le doyen de l’hebdomadaire satirique souhaite qui a bien compris les ravages que risquent de causer la procédure pouvant aller jusqu’au licenciement de son collègue Christophe Nobili à l’origine d’une plainte, soit interrompue.

« J’appelle au cessez-le-feu. » A 92 ans, Claude Angeli, le doyen du Canard enchaîné, sort de la réserve qu’il s’efforce d’observer depuis que Christophe Nobili a révélé un probable emploi fictif au sein de l’hebdomadaire. Alors que le journaliste est convoqué à un entretien préalable au licenciement, vendredi 7 avril à midi, « je demande qu’on mette fin à cette procédure », insiste, inquiet pour son collègue, cette figure tutélaire du « Palmipède ».

« J’appelle au cessez-le-feu » dit le journaliste de 92 ans qui sort de la réserve qu’il s’efforçait d’observer depuis que Christophe Nobili avait révélé un probable emploi fictif au sein de l’hebdomadaire. Alors que le journaliste est convoqué à un entretien préalable au licenciement, vendredi 7 avril à midi, « je demande qu’on mette fin à cette procédure », insiste, inquiet pour son collègue, cette figure tutélaire du « Palmipède ».

L’homme d’une sagesse à toute épreuve que Le Canard navigue s’embraque dans une voie qui ne peut que lui exploser au bec ! Tout d’abord, Christophe Nobili, élu du personnel et délégué syndical, est un salarié protégé…ce qui fait que l’Inspection du travail peut évidemment s’opposer à toute sanction vu le contexte et ce quand bien même certains de ses collègues pensent pouvoir lui savonner la planche.

Secundo son statut de lanceur d’alerte et le livre qu’il a consacré à cette histoire Cher Canard, paru début mars (JC Lattès, 250 pages, 20 euros), ne permettent pas à sa direction de se séparer de lui comme s’il était fautif de quoi que ce soit…Ce qui n’est bien entendu pas le cas.

Claude Angeli a bien raison…c’est la crédibilité du Canard qui pourrait gravement  en pâtir !