L’insupportable victimisation de Delphine Ernotte déshonore la télé publique ; elle doit maintenant rimer avec sa DÉMISSION.
Point n’est
besoin d’attendre l’instruction judiciaire qui devrait commencer rapidement après
que la CGC de l’Audiovisuel public a officiellement saisi le Doyen des juges
de sa plainte pénale visant à faire annuler le 3ème parachutage d’Ernotte
à France Télés ainsi que celles et ceux qui ont enfreint la loi pour ce faire,
pas plus que les résultats de la Commission
d’enquête que l’Assemblée nationale, jugée « recevable »
ce 21 octobre dont Charles Alloncle, en tant que rapporteur, a promis
une approche « rigoureuse et objective », pour acter sans délai la DÉMISSION
de Delphine Ernotte.
Entre le rapport accablant de
l’IGF en mars 2024
- puis celui au vitriol de la Cour des comptes qui a fait l’objet de toutes les transactions pour ne sortir qu’après le 3ème parachutage ernottien - celui que cette dernière présente ainsi devant les 200 Top managers « On n’avait pas anticipé le Bullshit [traduction anglais/français : discours trompeur ou prétentieux, discours exagéré ou stupide; absurdité, ndlr] le shit storm [traduction anglais/français : tempête de merde, ndlr] parce qu’en vrai, il est bien le rapport de la Cour des comptes et tous les gens raisonnables vous le diront » (sic…On n’en est plus à une énormité près !)
(*)

La coupe est pleine et la DÉMISSION
d’Ernotte, la seule issue à l’insupportable victimisation que l’ex-Orange a
servie lors du dernier webinaire devant 200 TOP managers totalement
hallucinés par les interventions, entre autres, de la secrétaire générale
adjointe, le directeur de la sécurité ou en encore l’ex-dircab ernottien qui indique « Au
moment de la privatisation ça sera tout le monde dehors et c’est pour ça qu’il
faut mener cette bagarre aujourd’hui » et
ajoute « La balle elle ne vise pas
que Delphine. Elle vise tous les gens qui sont là, tous
les journalistes, tous les collaborateurs, toutes les équipes. Et ça ne marchera pas de penser qu’il y a eux et nous. »
(sic)
A vomir…
La tentative d’endoctrinement
et de bourrage de crâne ne s’est pas arrêtée là !
Il y a eu pêle-mêle « Le harcèlement que subirait Delphine depuis des
jours et des jours…Les attaques qui cibleraient Delphine…Les mensonges qui seraient
propagés par le groupe Bolloré contre
Delphine…La presse non Bolloré, de droite comme de gauche (peut-être un
peu plus à droite qu’à gauche) qui relaierait les mensonges contre Delphine
comme les essuie le protagoniste du roman de Winston Smith : 1984, employé assidu
de niveau intermédiaire au ministère de la Vérité qui déteste secrètement le
Parti et rêve de rébellion…ou encore Delphine victime d’une logique
systémique et systématique de harcèlement et de destruction totale. »
Extraits :
Il s’agit ici de l’exact verbatim
de cette diarrhée verbale qu’ont dû supporter les hauts cadres de France Télés
qui n’en peuvent plus de cette incessante propagande à vomir et qui n’attendent
qu’une chose, qu’Ernotte s’en aille après tout le mal qu’elle a fait au groupe
public :
« Pendant
10 jours, il y a eu un tir de barrage, d’insultes et de harcèlement sur
Delphine.. La presse non Bolloré, de droite comme de gauche, peut-être un
peu plus à droite qu’à gauche, qui relaierait les mensonges contre Delphine. Derrière
c’est pas que Delphine qui est attaquée, c’est France Télévisions qui est
attaqué c’est pas la personne de Delphine Ernotte qui est attaquée,
c’est la personne morale de France Télévisions qui est ciblée.
Moi je veux le
dire aux collaborateur et à toutes les équipes - on n’est pas dans les renouvellements de
mandats, les chefs là-haut passés du huitième étage au sixième et tout – que la
balle elle ne vise pas que Delphine. Elle vise tous les gens qui sont là, tous
les journalistes, tous les collaborateurs, toutes les équipes. Et
ça ne marchera pas de penser qu’il y a eux et nous. Au moment de la
privatisation ça sera tout le monde dehors et c’est pour ça qu’il faut mener
cette bagarre aujourd’hui.
Et c’est pour ça
qu’il faut répliquer. C’est indispensable. Il ne pas penser que c’est
quelques-uns qui seront taclés, ou tel programme ou tel machin, c’est
une logique systémique et systématique de harcèlement et de destruction totale…
Moi ce
que j’ai trouvé très choquant dans ce moment-là, c’est que la presse non
Bolloré, de droite comme de gauche,
peut-être un peu plus à droite qu’à gauche, mais en tout cas la Presse non
Bollloré à relayé les mensonges qui ont été propagés par le groupe Bolloré.
On est entré dans une sorte d’ère de post-vérité qui est extrêmement
problématique parce qu’on se rend compte - un peu comme dans 1984, livre que
je recommande chaleureusement - eh bien
que plusieurs mensonges, au bout de l’addition de mensonges au bout d’un moment
devient la vérité. [Il faut oser pour des gens
qui mentent toute l’année, ndlr]
Et quand
on voit ce que des journaux comme le
Figaro, Le Point, Le Parisien, Le Monde qui a aussi écrit deux ou trois
conneries, arrivent à enchaîner là-dessus
c’est consternant…
Les menaces
contre Delphine, elles existent, elles sont réelles et qu’il faut bien
comprendre c’est que si c’est la personne de Delphine qui s’est beaucoup
engagée dans cette affaire, qui est en cause. Ce n’est pas Delphine qui est
visée en tant que telle, c’est France Télévisions. C’est l’audiovisuel
public, c’est tout un système aujourd’hui - qu’on soit d’accord ou pas
d’accord, qu’on puisse parler parfois de « Wokistan » ou pas - qui
assure aujourd’hui un équilibre démocratique qui est totalement
indispensable. »
C’est la même soupe qu’elle est
allée refourguer à la Société des Journalistes de France Télévisions Rédaction
Nationale qui n’a pas fait preuve d’une virulence extrême – c’est le moins qu’on
puisse dire ! – et qu’elle a roulé
dans la farine comme de coutume…
Il suffit de lire leur compte-rendu
et de conseiller aux courageux qui seraient allés jusqu’au bout, de constater comment
l’ex-Orange les a enfumé comme les tops managers avec un exercice de conjugaison
des plus grotesques « Je suis attaquée, nous sommes attaqués, vous êtes attaqués »
Le blog CGC Média ne va pas
décortiquer le vide sidéral qui leur a été servi sur un plateau avec des
bobards en pagaille du style « Les sondages montrent clairement que les Français nous font
confiance, beaucoup plus qu’aux chaînes privées, beaucoup plus qu’aux
réseaux sociaux. Mais si on se fait attaquer matin, midi et soir par une
galaxie extrêmement puissante, ça peut être mis à mal. »
Nous vous proposons de
découvrir les propos tenus qui ne seront évidemment pas suivis d’effets comme d’habitude
et à la lecture des quelques lignes d’intro (¤ ci-contre ) :
« Nous lui avons fait part de nos inquiétudes concernant la
réorganisation annoncée de France Télévisions [l’ex-dircab
en lieu et place d’Alexandre Kara, ndlr] et
l’intégration de la direction de l’information au sein d’un unique “pôle
contenus”. Delphine Ernotte a tenté de nous rassurer, elle promet que la
direction de l’information gardera bien son indépendance, mais nous
restons très dubitatifs sur l’intérêt de cette réorganisation. En quoi
profiterait-elle à une numérisation innovante, exigeante et vérifiée de
l’info ? Cette strate supplémentaire ne nous paraît pas pertinente en
l’état. »
La marâtre
médiatique a du bien rire ensuite du bon tour qu’elle croit leur avoir joué !
"Miroir, miroir, dis moi ce qui m'attend ?" et le miroir répond "Ta démission ! "













