Morandini en remet une couche….«Vincent Meslet le patron de France 2 reconnait pour la première fois "un retard" dans la couverture des attentats du 13 novembre».
Comme le blog CGC Média l’indiquait hier, Vincent Meslet dans une interview qui dénote avec les propos lénifiants tenus par celle qui l’a nommé en août dernier à la tête de France 2 l’ex Orange Delphine Ernotte, reconnaissait hier sur Inter dans « L’instant M » que la chaîne dont il a la charge, avait eu un indéniable retard dans le traitement des terribles attentats.
«J’étais moi-même à proximité des événements donc j'étais en ligne bien avant même que les lignes prennent les choses » rétorque-t-il à Sonia Devillers sur Inter, hier, mercredi 25 novembre qui l’interroge « Qu'est-ce qui a fait que sur les événements qu'on connaît, le vendredi 13 novembre, France 2 a basculé si tard justement pour être en direct, pour être réactive par rapport aux événements alors que toutes les autres avait opéré une bascule en édition spéciale ? ».
Avant d’ajouter « On a un problème à France 2, on a supprimé le journal de la nuit donc on n’avait pas d'équipe disponible.
« Soir 3 » a pris l’antenne, France 2 a pris l’antenne autour de minuit, ce qui est la fois un peu tardif certes mais cela ne devrait pas se reproduire… ».
Vincent Meslet dans un entretien connexe qu’il donne à l’Obs comme le relate le site de Jean-Marc Morandini « Le directeur exécutif de France 2 veut désormais organiser «un débriefing sérieux à froid» pour comprendre ce qui s'est vraiment passer ce soir là et espère que «ces événements vont prouver la nécessité de créer une chaîne d'info».
Morandini enfonce donc le clou aujourd’hui «Jusque là, France 2 avait tenté de passer sous silence le retard de sa première édition spéciale, le vendredi 13 novembre, en évoquant une "synergie avec France 3. La chaîne avait en effet attendu de longues minutes pour couper "Ce soir ou jamais" alors que TF1 et France 3 étaient déjà en édition spéciale pour couvrir les drames qui se déroulaient ce soir là.
Mais pour la première fois, Vincent Meslet, nouveau directeur exécutif de France 2, reconnaît que la chaîne a manqué de réactivité.
Interrogé dans Télé
Obs, il affirme: "Depuis
qu'a été supprimé le Journal de la nuit, en juin 2013, nous n'avons plus, à
cette heure-là, les moyens techniques nécessaires - cameramen, régie... - pour
réagir dans l'instant.
Les moyens existants
étaient mobilisés par le Grand Soir de France 3.
Des journalistes
étaient là, on a rouvert la régie finale, mais tout cela a pris du temps».
1°) Mais enfin qui a bien pu supprimer le journal de la nuit
sur France 2 ?
Réponse : « Pascal Golomer et Thierry
Thuillier » évidemment
…ce dernier dont Vincent Meslet vantait le « bilan » sur Inter qui
parti sur Canal + n’y a fait qu’un très bref séjour !
2°) Qui avait la clé « on a rouvert la régie finale, mais tout
cela a pris du temps» ?
« On » ce ne serait pas plutôt Pascal
Golomer qui n’a pas souhaité basculer le plateau de « La Trois » sur
une édition spéciale commune aux deux chaînes !?
3°) Quel rapport y a-t-il entre suppression d’une édition de la nuit sur
France 2 qui se faisait depuis belle lurette depuis la régie finale [justement celle dont ni
Pascal Golomer, ni Vincent Meslet n’avait la clé pour la rouvrir….pour cause,
c’est un système de badges et qui plus est qui est ouverte 24/24h !!!!!!] et le fait que France 2 ne prenne
pas l’antenne sur de tels évènements ?!
Probablement aucun….quant au fait
que « les moyens techniques nécessaires -
cameramen, régie... - pour réagir dans l'instant » n’auraient
pas été au rendez-vous, ça la fiche mal pour le « projet de chaine
d’info permanente » dont chacun entend parler depuis des semaines
maintenant !
Sans parler des JRI et journalistes qui se sont manifestés spontanément
pour intervenir ou bien d'un bandeau d'annonce sur l'émission diffusée en
différé sur France 2.
Depuis ces dernières annonces abracadabrantesques, un mystérieux
phénomène s'est produit. La photo d'équipe prise, il y a quelques semaines s'autodétruit
progressivement.