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mercredi 28 février 2024

Le mandataire judiciaire chargé de la liquidation de Salto Marc Sénéchal prouve que Ernotte a menti aux Français comme au Conseil d'Administration de France Télés ...L'État doit en tirer les conséquences.

Le mandataire judiciaire chargé de la liquidation de Salto Marc Sénéchal prouve qu'Ernotte a menti aux Français comme au Conseil d'Administration de France Télés ...L'État doit en tirer les conséquences.

Il y a quasiment un an, Ernotte qui cosignait l'invraisemblable communiqué annonçant la dissolution de Salto (¤ ci-après), déclarait "Lancée le 20 octobre 2020,  Salto rassemble à ce jour près d'un million d'abonnés...", gonflant de facto les chiffres. 

(¤) 


L'article de L'Informé signé Noah MoulinetXavier Demarle, Jamal Henni (*) montre à sa lecture  que l'ex-Orange a menti aux Français comme aux personnels de FTV  et plus précisément aux membres de Conseil d'Administration, en faisant croire que le nombre d'abonnés était quasiment le double de  ce qu'il était en réalité.

Le mandataire judiciaire Marc Sénéchal, n'a eu guère de mal a faire le calcul comme l'écrit le titre de Presse : "On sait désormais combien Salto comptait d’abonnés au moment de sa mort. Le défunt site de vidéo à la demande, fermé fin mars 2023, a réalisé son dernier exercice (de trois mois, seulement) un chiffre d’affaires de 11,1 million d’euros. 

Avec un prix de vente de 7,99 euros HT par mois, cela correspond à 555 000 clients payants en moyenne au premier trimestre 2023, très loin du "million d’abonnés" annoncé [dans le communiqué, ndlr]..."

Certes les dirigeants de TF1 et de M6 ont co-signé le texte mais à la différence d'Ernotte,  ils ont, eux, des comptes à rendre à leurs actionnaires et non aux Français.

Concernant Ernotte il est bel et bien question d'argent public et nonobstant les 90M€ cramés par France Télés dans les 2,5 ans d'existence de la plateforme, multiplier par deux des abonnés donc des recettes qui n'arriveront jamais dans des comptes forcément insincères, est un délit.

Que L'Informé précise que "M6 incluait les périodes d’essai gratuites"  ne change rien à la tromperie constatée qui ne pouvait que déboucher sur une liquidation. 

Qu'il ajoute que "Le cas de Bouygues Telecom, qui réclamait des indemnités à l'ex-filiale commune de TF1, M6 et France Télévisions, a fini par être réglé mais que l’opérateur télécom a obtenu bien moins que les 5 millions d’euros espérés" n'est pas de nature non plus à changer l'analyse qu'en fait "le mandataire judiciaire Marc Sénéchal en charge de la liquidation  entamée il y a un an sous la houlette de Salto et bientôt achevée". (*) 

Dès lors, il convient de le redire: la jurisprudence constante de la Cour de cassation qui sanctionne pénalement des dirigeants pour présentation de comptes annuels infidèles et malgré le fait que les comptes de la société avaient été certifiés par un commissaire aux comptes, prend tout son sens.

(*)





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