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vendredi 1 mars 2024

La réforme de l’audiovisuel public plus contestée que jamais...L'avis favorable du duo Veil/Ernotte, tout le monde s'en moque.

La réforme de l’audiovisuel public plus contestée que jamais...L'avis favorable du duo Veil/Ernotte, tout le monde s'en moque.

Invitée hier dernier jour de février dans la matinale de France Culture, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a répété ce que disent depuis des décennies celles et ceux qui ont occupé le poste, à savoir l’importance « d'un audiovisuel public puissant » ( soi-disant "l'objet de la réforme") 

Mais qui dirait qu'un audiovisuel public moribond serait souhaitable ? Le problème c'est que c'est pourtant le cas, particulièrement pour la télé publique conduite depuis l'été 2015 vers le champs ce champs de ruines qui est aujourd'hui son quotidien.

Que la ministre indique au micro que "Sibyle Veil et Ernotte pour  Radio France et France Télés reconnaissent que cette réforme est nécessaire" n'a évidemment aucune importance. Leur avis qui s'en soucie encore ? 

Alors lorsque Rachida Dati affirme au micro que « La réforme de l’audiovisuel public n’est plus contestée »...ce n'est absolument pas le cas.

Comment du reste pourrait-elle ne pas être contestée et contestable au demeurant alors même que Rima Abdul Malak s’était opposée au nom du gouvernement Macron donc du Chef de l'État à ce projet de holding comme un grand nombre d’organisations professionnelles d'ailleurs...de surcroit lorsque personne ne sait ce qu'elle contiendrait, sinon le retour de l'ORTF surnommée "BBC à la Française" pour que ca passe mieux !

Du reste, si elle faisait consensus comme le déclare encore Rachida Dati « L'Opinion publique reconnaît aussi qu’il y a un sujet avec l’audiovisuel. Les parlementaires aussi», elle n'aurait pas besoin de préciser à l'antenne, interrogée sur le futur mode de financement de l’audiovisuel public, dans le contexte de suppression de la CAP (ex-redevance) remplacée par l’affectation d’une fraction du produit de la TVA jusqu’à la fin 2024 :  « Je ne mènerai pas cette réforme si on n’arrive pas à sanctuariser le financement. Ça va être le sujet du débat parlementaire que nous allons initier. Il faut un financement sanctuarisé. »

Faut-il rappeler à la ministre du gouvernement Macron que Bruno Lemaire vient d'annoncer un tarin de mesures financières pour dégager une première enveloppe de 10 milliard s d'économies - au train où vont les choses, il y en aura probablement une autre au plan national ! - pour bien comprendre que "la proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (UDI) relative à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle"  à laquelle elle se réfère, contestée de toutes parts d'ailleurs, ne peut en aucun cas servir de base pour la mise en place de quoi que ce soit. 

Redisons-le, comme pour sa pote de Radio France, l'assentiment de "la dame du Majestic" sous le coup aujourd'hui d'une plainte des « CHEFS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PÉNAL » visant DELPHINE ERNOTTE-CUNCI mais aussi TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES et RECÉLEURS QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA", suite à l’article de La Lettre sur les 112.123€ dépensés au Majestic de Cannes du groupe des hôtels et casinos Barrière (*) mais aussi des diverses informations que le blog CGC Média a eu à connaître et qui après les deux derniers suicides intervenus à France Télévisions, vient également de sa faire rattraper par l'administrateur judiciaire chargé de la liquidation de Salto montrant que le chiffre des abonnés qu'elle revendiquait avait quasiment multiplié par 2, on s'en cogne.

Seul le départ de l'infirmière TV et de ses thuriféraires intéresse les salariés qui n'en peuvent plus des mensonges et de la propagande quotidienne qui ont miné jusqu'à la lie cette télé publique qu'Hervé Bourges créait dans les années 90 qui doit se retourner où qu'il soit !



(*)


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