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jeudi 22 janvier 2009

COMMUNIQUÉ de la Fédération CFE-CGC des Médias

COMMUNIQUÉ de la Fédération CFE-CGC des Médias

La Fédération CFE-CGC des Médias a pris connaissance de la lettre ouverte du Président de la Confédération.
La Fédération CFE-CGC des Médias qui couvre le secteur des journalistes se déclare choquée des attaques à l’encontre de la profession où certains journalistes [il convient ici de citer précisément les termes de la lettre] sont accusés de «ne pas respecter l’éthique journalistique (discipline de vérification, indépendance vis à vis des thèmes et des personnes, conscience professionnelle)». (sic)

La lettre ouverte suggère même explicitement que certains « journalistes mal intentionnés » auraient été manipulés et télécommandés et qu’ « en travestissant et en manipulant la réalité, les acteurs de cette opération prouvent de manière explicite l’orientation et la manipulation organisée ». (sic)

Et de tenter de solenniser le propos par « la situation est grave » (sic) en refusant « les actes bas et les attitudes ne respectant pas les règles éthiques et déontologiques » (sic)

Elle est d’autant plus « grave » que les journalistes dans leur ensemble sont pris à parti à la veille de la conférence de presse du Président de la CFE-CGC avancée pour l’occasion.

Elle est d’autant plus « grave » qu’elle est rédigée, cette lettre ouverte, à l’adresse des « adhérents des militant-e-s et adhérent-e-s, de collègues et d’amis », en fait toute la base.

Cette base qui a pu découvrir dans l’article de la journaliste de « Challenge » du 29 mai 2008 relayé par le journaliste de « Stratégie » l’interview du Président de la Confédération répondant « un brin méprisant » dit la «journaliste » (surement mal intentionnée elle aussi !) au fait qu’il conduise le rapprochement avec l’UNSA de façon autocratique: «Si j''attendais que la base m''alimente de saines réflexions et de prospectives radieuses...» [les 3 petits points signifiant, on peut toujours attendre]

Cette base qui découvrait toujours dans le cadre de propos relatés par ces « journalistes » (là encore vraisemblablement sans éthique !) que Président de la CFE-CGC disait « profiter de la fusion avec l’UNSA pour mettre en concurrence des gens encroûtés dans le fromage, qui n'ont jamais organisé leur succession….[en ironisant] Si on peut se débarrasser des bois morts...»

Cette base, dont les responsables étaient qualifiés dans une réunion syndicale dans le cadre d’un séminaire sur cette fameuse fusion « d’encéphalogrammes plats ».

Aujourd’hui dans cette lettre ouverte le Président de la CFE-CGC écrit « Est-ce l’image que nous souhaitons véhiculer auprès du grand public ? »

Cette question suite aux différentes interviews relayées par « ces journalistes » [ceux que représente et défend notre Fédération] nous la base, nous nous la sommes souvent posée après les propos précités.
Oui ! Pourquoi le Président de la CFE-CGC qui prend aujourd’hui les adhérents, les militants, la base que nous sommes à témoin a-t-il tenu de tels propos à leur encontre ?

Nous sommes bien d’accord « Etait-ce alors vraiment l’image que nous souhaitions véhiculer auprès du grand public ? »

Et la réponse tiendrait en l’argument légendaire du complot ? Tout cela ne serait que manipulations par « des individus qui font passer leurs intérêts personnels avant le projet commun » (sic) ou encore « les actions des personnes qui ont mis en œuvre, sans état d’âme, ce qu’ils nous reprochaient à tort …des actes bas et des attitudes ne respectant pas les règles » (sic) avec la possible complicité et/ou l’aide de journalistes « sans conscience professionnelle » (sic) ?

Le vote majoritaire par le comité directeur de la CFE-CGC (l’une des 2 instances de décision de la Confédération et qui comme le Comité Confédéral, selon les statuts confédéraux, « élabore la stratégie générale » dont le Bureau National « est chargé de l’exécution ») d’une motion suspendant le mandat qui avait été accordé au Président Confédéral en avril 2008 ne serait qu’« un prétexte pour mieux justifier des ambitions personnelles …. un coup d’état sur l’organisation elle-même ; «une atteinte à la cohésion de l’organisation, à sa crédibilité et à ses valeurs » (sic)

Non. La Fédération CFE-CGC des Médias ne peut absolument pas croire une seule seconde à un tel scénario.

Nous ne pouvons être que d’accord avec la question du Président confédéral dans sa lettre ouverte « Ceci pose la question de l’intégrité et de la transparence », cette dernière tant réclamée mais jamais obtenue comme l’indique la motion « malgré les promesses faites à plusieurs reprises et encore réaffirmées au Comité confédéral du 09 décembre 2008, seule une équipe réduite conduit des discussions et engage l’organisation sans que le Comité directeur ait été préalablement consulté ».

La Fédération CFE-CGC des Médias malgré la fin de la lettre ouverte organisant la « répression » : « Je prends dès aujourd’hui les mesures nécessaires pour éviter que de tels agissements se reproduisent » (sic) ne peut que déplorer de tels propos, une telle mise en cause de la base CFE-CGC et à présent des journalistes, ses mandants.

En conséquence et afin d’éviter l’affrontement entre deux philosophies, celle qui souhaite conserver la spécificité du syndicat et celle qui voudraient la voir disparaitre au profit d’une organisation généraliste, pour ne pas tomber dans une crise plus aigüe et pour aller totalement dans le sens de ce qu’écrit le Président confédéral, à savoir « faire que demain l’ensemble des personnels d’encadrement soit encore plus entendu et mieux reconnu » (sic),
la Fédération CFE-CGC des Médias propose donc que le congrès de fin d’année qui devait voir l’élection du Président, du Secrétaire Général et des Secrétaires Nationaux soit anticipée pour que tout un chacun puisse développer ses positions et pouvoir les soumettre au vote de l’instance.
Paris, le 22 janvier 2009

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