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vendredi 15 novembre 2024

Enorme pince-fesses pour le lancement par France Télés d’une collection de mots d’amour chez les journalistes, vus sous toutes les coutures !

Enorme pince-fesses pour le lancement par France Télés d’une collection de mots d’amour chez les journalistes, vus sous toutes les coutures !

« Le dictionnaire amoureux du journalisme » : c’est le titre du 1er épisode d’une collection documentaire que la direction de France Télévisons va projeter en avant-première dans l’auditorium de l’entreprise lundi 18 novembre 2024.

Moult invités sont évidemment attendus pour ce grand moment de télévision financé par le service public donc l'argent des Français.


Ce programme est réalisé par la société de production Theofabrica.

Alors que la télévision publique est menacée, que les personnels sont inquiets, que les financements sont amputés de 100 millions pour 2025 (auxquels il faudra ajouter l’inflation), les opérations markéting se poursuivent, au nez et à la barbe des députés, des sénateurs et du ministère de la Culture pour faire passer un scénario déjà concocté et écrit à 3 voire 4 mains dans les coulisses de Palais  dont le blog CGC Média va très vite vous révéler l'intrigue et les intrigant(e)s où le Premier ministre largement taclé en interne à France Télés, fait office de chambre d'enregistrement.   

Theofabrica est présidé par Xavier Couture. Celui-là même qui en 2015 avait fait partie du réseau en œuvrant activement au parachutage de l’ex-Orange  dans les conditions que chacun connait (*), avant de devenir pu après son éphémère numérobis.

(*) Il faut se souvenir qu’à l’époque, la presse mais également Médiapart, M Le Monde, Libé, L’Obs, etc…avaient rappelé tous en chœur que lorsque Didier Quillot avait publiquement dénoncé le plagiat de son projet, Xavier Couture travaillait avec lui  avant de rejoindre Ernotte.

Cette opération qui sent le renvoi d’ascenseur à plein nez, sonne comme le coup de pied de l’âne à tous ceux qui avaient dénoncé ce coup de force à l’époque, les journalistes du service public en tête. Il convient d(ailleurs de répéter qu’en avril 2015 les rédactions nationales de France 2 et France 3 comme de très nombreux élus de la Représentation nationale, avaient dénoncé à l’unisson la procédure opaque et anti-démocratique mise en place par le Schrameck corporation pour cette invraisemblable exfiltration de la téléphonie vers la télé publique.

Opacité…il semble bien que le mot soit toujours bien d’actualité avec cette  collection documentaire confiée dans la plus grand flou par la direction de France Télés à la société de Xavier Couture !

Histoire d’enfoncer le clou et comme l’avait dit Ernotte sur Europe 1 au micro d’Elkabbach dont le nom a été donné par elle au siège de France Télés : « Nous avons aujourd’hui une télévision dont les programmes sont produits par des hommes blancs de plus de 50 ans, il va falloir que ça change ».

Reste à savoir combien va coûter  cette production confiée à « ce bon ami » car il faudra bien payer le producteur « fidèle », crédits amputés de 100 millions ou pas !

L’opération « Quoi qu’il en coûte » est donc lancée. Elle a été annoncée hier par Ernotte en personne  qui a déclaré aux 200 Top managers de France Télés : « ne renoncer à rien et poursuivre  tous ses projets…en appuyant  même le champignon… quitte à mettre le budget  de l’entreprise en déséquilibre »…C’est-à-dire en déficit pour parler français. 

Niveau écologie et engagements ernottien, quasiment jamais suivis d'effets, c’est histoire de rester dans la note : "Je t'aime moi non plus" ou encore "La chanson du cocu" de Gilbert Becaud dont L'Observatoire des médias et Le Canard de ce mercredi, rendent compte.



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