samedi 19 novembre 2022

Les étudiants de l'EGE épinglent le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte pour l'indécente récupération du « wokisme » en France !

Les étudiants de l'EGE épinglent le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte pour l'indécente récupération du « wokisme » en France !

Une étude intitulée « Suivi de la récupération du "wokisme" en France », signée H. Le Gall et L. Wendling qui égrainent, citant leur source en fin d’article, révèlent comment le duo s’y est pris pour entraîner la télé publique vers le fond, dénonçant leur soi-disant « progressisme », comme « levier pour la recherche de la légitimité. »

Une fois remis en perspective le contexte dans un court préambule suivi des trois premiers paragraphes : « Promotion professionnelle et idéologie politique », « Le "progressisme" comme levier pour la recherche de la légitimité » et « Du passé faisons table rase », nos deux coauteurs détaillent comment l’ex-Orange et son ex-dircab ont opté pour « L’utilisation du levier des nouveaux combats sociétaux » afin d’imposer leur dérive idéologique…qui conduira inévitablemnt, à la catastrophe mais surtout à la mort de la télé publique !

Extrait :

« Si, jusqu’alors, l’idéologie mise en avant par le duo Ernotte/Sitbon-Gomez avait été celle d’une gauche progressiste molle favorable au mariage pour tous et à l’adoption pour les couples de même sexe, cela va changer avec la création de France TV Slash.

Le 5 février 2018 est ainsi lancée la chaine 100% numérique du service public. Destinée aux jeunes, elle força les dirigeants de France Télévisions à sortir de leur zone de confort idéologique afin de comprendre ces nouveaux combats sociétaux et cette jeunesse moderne qui pourrait aujourd’hui être qualifiée de "woke". L’écrasante majorité des programmes proposés par France TV Slash constituent une tentative de porter ces combats à l’écran.

Il convient de prendre pour exemple le cas de la série « les engagés », racontant le quotidien de militants LGBT. Nous pouvons aussi mentionner « Océan », documentaire autobiographique suivant le comédien éponyme dans son processus de transition. France TV Slash propose également la série Etiquette abordant les stéréotypes sociétaux pesant sur certains groupes (drag-queens, homosexuels, transsexuels, musulmans).

Et ce ne sont là que quelques exemples des nombreuses émissions diffusées par France TV Slash retranscrivant les combats « woke ». Il nous serait possible de citer pléthore d’autres productions, aux noms parfois caricaturaux tels que : « Zérostérone, Martin Sexe Faible, Féminin-féminin, Infirmièr.e.s, Bon Sang (sur les menstruations), InchAllah’ peut-être, Clito révolution ou encore Putains de nana ». 

France TV Slash se fait également le relai de diverses personnalités à l’image du rappeur Médine ou Camélia Jordana, connues pour adopter des positions fortes sur la religion ou les violences policières. Avec France TV Slash et surtout, l’idéologie "woke", Delphine Ernotte tenait désormais un filon qu’elle allait pouvoir exploiter afin de réussir un tour de force, être reconduite par le CSA, à France Télévision, en juillet 2020. 


Ernotte 2.0

« La diversité sera le fil rouge de mon mandat ». C’est en ces termes que Delphine Ernotte résumait ses ambitions pour le service public télévisuel français dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, en novembre 2020, à la suite de sa réélection. Mme Ernotte y développe ses ambitions pour France Télévision. Ambitions [(*) Il convient de mettre le terme largement inapproprié somme toute, entre guillemets, ndlr] qu’elle souhaite atteindre avec des méthodes qui, elle ne s’en cache pas, sont directement importées des Etats-Unis. Ainsi, quand la journaliste lui demande comment elle souhaite « imposer la diversité aux producteurs », Delphine Ernotte répond : « Ma méthode, c’est compter, partager, changer. Aux Etats-Unis, on dit : « No diversity, no commission. » On ne finance pas un projet quand la diversité n’est pas représentée. »

Il est quelque peu fâcheux de constater que, celle qui se présentait jadis comme une amoureuse de la culture, subordonne désormais son financement à la conformité à une idéologie donnée. Dans son entretien, Ernotte fait également part de sa volonté de suivre une autre mesure prônée par les mouvements progressistes modernes : la discrimination positive via l’embauche sur critères ethniques. Elle affirme ainsi vouloir recruter 200 alternants « issus de la diversité » afin qu’elle soit représentée « devant mais aussi derrière la caméra ». Ainsi, l’idéologie a, une fois de plus, toute sa place dans la gestion de France Télévisions. Cependant, contrairement à leur première mandature, Delphine Ernotte et Stéphane Sitbon-Gomez (reconduit dans ses fonctions) assument désormais pleinement le parti pris donné au service public français.

Le ciblage "cancel culture" de la jeunesse en rupture avec la culture télévisuelle

Le succès de France TV Slash a clairement indiqué aux décideurs de France Télévisions à quel point les contenus engagés permettaient d’attirer un public davantage jeune ayant jusqu’alors délaissé le petit écran au profit de plateformes de Streaming. Forts de ce constats, Delphine Ernotte et Stéphane Sitbon-Gomez vont, dès lors, clamer haut et fort leur volonté de « faire bouger les lignes ». Pour se faire, ils vont mettre en production de nouvelles séries fiction. Vont ainsi être produites des œuvres telles que Les aventures du jeune Voltaire ou Germinal « revisitant le patrimoine littéraire, le modernisant et le faisant résonner avec la société d’aujourd’hui ». Bien souvent, derrière ces belles paroles se cache une réalité traduisant la difficulté de compréhension qu’ont les deux figures de France Télévisions à comprendre les combats idéologiques modernes et leur subtilité. En effet, leur approche militante ne consiste, bien souvent, qu’à rajouter des femmes ou individus issus des minorités.

Bien que souvent subtile, cette difficulté à comprendre les nouveaux mouvements de lutte transparaît parfois au grand jour. Il convient de prendre pour exemple le cas de l’épisode 6 de L’école de la vie. On peut y suivre Alex, jeune lycéen sous l’influence néfaste d’un groupe raciste. Si l’intention de dénoncer le racisme et le négationnisme colonial est louable, le côté caricatural des dialogues a tôt fait de dénaturer le message de base. La dimension caricaturale de certains passages de l’épisode était telle qu’elle a déclenché une petite polémique sur les réseaux sociaux.

A l’instar de 2015 ou elle avait utilisé l’idéologie féministe afin de se démarquer du concurrent dont elle était accusée d’avoir plagié le programme, Delphine Ernotte surfe une fois de plus sur une idéologie, cette fois "woke", afin de parvenir à ses ambitions (*).

Si la démarche est assumée, il demeure regrettable que la méconnaissance de ce nouveau courant finisse par donner des effets inverses à ceux espérés en premier lieu. »

vendredi 18 novembre 2022

L'ex-Orange recrute à la Cour des comptes... pour ses relations publiques !

L'ex-Orange recrute à la Cour des comptes... pour ses relations publiques !

En janvier 2020, Livia Saurin expliquait sur YouTube pourquoi et comment elle rejoignait la Cour des comptes et ce qui l'avait motivé pour ce faire!

"La Cour des comptes recrute trois auditeurs ou auditrices par la nouvelle voie d’accès à l’institution prévue par la réforme de l’encadrement supérieur de l’État, ouverte aux candidats justifiant d’au moins deux ans d’expérience dans l’administration dans un des corps ou cadres d’emplois concernésécrivait le site internet qui demandait à la toute nouvelle  lobbyiste de FTV "Pourquoi venir à travailler à la Cour ? En quoi consiste les missions d'un magistrat ? "


Moins de 2 ans plus tard, cette dernière rejoint France Télés débauchée (très, très discrètement) par l'ex-Orange pour  prendre la direction des relations publiques.

Autrement dit, comment imaginer partir de la Cour de comptes après seulement 2 ans d'exercice comme auditeur pour aller faire un job de lobbyiste en chef dans l'entreprise publique potentiellement auditable ! Hallucinant et scandaleux évidemment.

C'est tout de même assez incroyable que la commission de déontologie de la fonction publique n'a pas dit non à ce lobbying d'un nouveau  genre et qui pose tout de même question sachant que la  Cour des comptes est l'organisme d'Etat qui audite France Télés comme d'ailleurs les autres sociétés de l'Audiovisuel public !


Une République exemplaire, c'est bien ça la formule ?



jeudi 17 novembre 2022

A France Télés, la vérité sera blanche ou ne sera pas !

A France Télés, la vérité sera blanche ou ne sera pas !

Le "tri" que France Télés propose de faire à ses téléspectateurs (ceux qui lui restent!), il a déjà été fait.

Pas une ou un journaliste de couleur sur l'affiche...Que des blancs...

pas un représentant de l'Outremer autrement dit pas un sourire de couleur des territoires...et ça, c'est du Vrai pas du Fake...au moment où France Télés claironne crânement avoir lancé depuis le 11 novembre pour dix jours la quatrième édition de l'opération Cœur Outre-mer sur les chaînes et les plateformes numériques du groupe !! 

C'est probablement ça la Diversité qu'a vendue l'ex-Orange à son pote ROM lors de la mascarade qui a conduit à son re-parachutage et que l'intéressée promeut dans une de ces ridicules propagandes qui polluent la télé publique au quotidien depuis plus d'une demi-douzaine d'années ! 

Elle est aussi là, la Honte de la République qu'Emmanuel Macron dénonçait mais qu'il a laissé se propager sans bouger ! 

PS: Un constat que ne partage pas notre crétin anonyme (chacun a son c..!) qui se fend d'un commentaire débile que certes nous ne publions quasiment jamais mais pour lequel nous faisons, ici, une exception tant il est pathétique: "votre saillie wokiste ne vous réussit pas !"

Le blog CGC Média renvoie d'ailleurs ce pseudo moraliste d'opérette à la lecture des récents tweets de Denis Morinaud sur la "stratégie militante woke et cancel culture de l'ex-Orange et de son ex-dircab mis à jours par des universitaires dans leur étude: Suivi de la récupération du ''wokisme''en France" ! retweeté entre autres par Raphaël Enthoven ! (https://t.co/fy0AFSGcnK)



 


Ernotte...on liquide et on s'en va !

Ernotte...on liquide et on s'en va !

Combien de fois, le blog CGC Média aura-t-il écrit sur la fin programmée de Salto  la plateforme de replay indécemment payée avec l'argent des contribuables qui devait quasiment détrôner, selon l'ex-Orange qui clame depuis toujours en être à l'origine, Netflix, Amazon et autres géants américains.

Hier encore dans son article "France Télés: Comment  flouer le Conseil d'Administration et ses  administrateurs, la Représentation nationale, les représentants des salariés, les politiques, le gouvernement et les Français !?", nous faisions référence à ce que Le Canard Enchaîné révèle aujourd'hui (*)

Cette prochaine liquidation, le blog CGC Média  en donnait également détails  dans son récent post "L’État devrait débrancher l’ex-Orange !"

(*)

 

mercredi 16 novembre 2022

Nouveau méga flop pour l’ex-dircab d’Ernotte qui les accumule !

Nouveau méga flop pour l’ex-dircab d’Ernotte qui les accumule !

Ce mardi 15 novembre, la nouvelle émission de Laurent Ruquier "Hier, aujourd'hui, demain" vantée par « Yop » lui-même, s’est pris une énorme tôle.

Seulement 6,2% du public (3,7% des FRDA-50) soit 1,15 million de curieux sur France 2, hier soir et ce après que la semaine dernière, le magazine de Léa Salamé et Hugo Clément "Aux arbres citoyens !" était tout autant boudé avec 1,62 million de téléspectateurs avec 8,6% des 4+ et 4,6% des FRDA-50.

C’est bide sur bide pour l’ex-collaborateur de Cécile Dufflot dont nombreux sont ceux dans le PAF qui se gondolent, semaine après semaine, devant cette accumulation de fours. 

Au lieu de penser à rejoindre A Prime groupe, l’intéressé pourrait peut-être songer déposer un dossier de candidature chez Rosières !

 


France Télés: Comment flouer le Conseil d'Administration et ses administrateurs, la Représentation nationale, les représentants des salariés, les politiques, le gouvernement et les Français !?

France Télés: Comment  flouer le Conseil d'Administration et ses  administrateurs, la Représentation nationale, les représentants des salariés, les politiques, le gouvernement et les Français !?

La Cour de cassation a de façon jurisprudentielle sanctionné pénalement des dirigeants pour présentation de comptes annuels infidèles et malgré le fait que les comptes de la société avaient été certifiés par un commissaire aux comptes.

Le droit pénal des sociétés qu'elles soient publiques ou privées est, à ce sujet, particulièrement clair assez clair sue les risques encourus.

Pour mémoire, les articles L.241-3 et L.242-6 2° du code de commerce sanctionne d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 375 000 euros le fait pour les gérants, le président, les administrateurs ou les directeurs généraux de société de publier ou présenter aux associés ou actionnaires, des comptes annuels ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice, de la situation financière et du patrimoine, à l'expiration de cette période, en vue de dissimuler la véritable situation de la société.

Des règles légales contraignantes obligent donc les dirigeants à tenir et présenter aux associés une comptabilité de l'entreprise pour en donner une image fidèle.


Il est donc impératif de souligner que la notion d'image infidèle de l'entreprise s’apprécie eu égard aux règles comptables de régularité, de sincérité et de prudence. La simple soumission de documents comptables inexacts aux associés peut donner lieu à une poursuite pénale des dirigeants de la société.

Après son article du 29 octobre dernier "Les lamentations de l'ex-Orange qui prétend manquer de 45M€ pour  France Télés, sont pathétiques."  où l'ex-Orange devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, prétendait qu'elle allait devoir trouver 45M€ pour soi-disant « boucler  son budget », vu la situation « extrêmement difficile » que traverserait France Télévisions en 2023 et ce pour « pallier l’insuffisance de la dotation à l’audiovisuel public pour 2023 » à cause, notamment des économies demandées par le gouvernement!

Le blog CGC Média a donc collecté les communiqués de l'infirmière TV et les présentations financières faites aux Conseils d'administration de France Télés donc de l'État et de ses représentants.


Attention les dates sur ces écrits et les annonces erronées qui y sont faites parlent d'elles-mêmes et permettront à tous de découvrir comment la propagande qui est quasiment devenu le seul outil de la boîte, a fait prendre à tous des vessies pour des lanternes.

Le 14 décembre 2021, Ernotte déclare "Le budget 2022 de France Télévisions à l'équilibre pour la 7ème  année consécutive" (*)ajoutant "Le CA de FTV réuni ce mardi 14 décembre 2021, a approuvé le budget à l'équilibre de son exploitation ".


En 2021, l'ex-Orange se vante et mouille donc solidairement les administrateurs qui auraient quand même pu se demander comment parachuté à l'été 2015, l'intéressée se décernait six ans plus tard 7ème satisfécit. 
(*)


Les quelques lignes qui suivent sont tout autant mensongères: 

"Au global, le budget 2022 affiche un équilibre d'exploitation, pour la 7ème  année consécutive, avant éléments non récurrents"


Donc des comptes publiquement insincères qui occultent volontairement ce que l'ex-Orange qualifie  d'éléments non récurrents qui se comptent pourtant en millions!

Attention, accrochez-vous bien, ça ne s'arrête pas là !

Cette année, Ernotte communique encore (¤)


Le 24 mars 2022, "La dame de chez Suez" claironne "France Télévisions maintient ses comptes à l'équilibre pour la 6ème  année consécutive" (¤)ajoutant "Le CA de FTV réuni ce mardi 14 décembre 2021, a approuvé le budget à l'équilibre de son exploitation ".


(¤) 

Comme c'est étrange, en 2021 c'était son  7ème satisfécit et un an plus tard en 2022, elle n'en est plus qu'à son  6ème (¤) et de se ridiculiser plus avant - comme si cela était encore possible ?! -  en impliquant les administrateurs donc l'actionnaire dans une espèce de gloubi-boulga indigne de l'État donc d'Emmanuel Macron et son gouvernement !


"Le Conseil d'administration de France Télévisions approuve les comptes à l'équilibre et salue l'effort de pilotage budgétaire accompli... "


Il salue (rait ) l'effort budgétaire accompli le Conseil avec ses administrateurs et ce alors même que France Télés qui a du sentir le vent tourner précise pour la première fois hors éléments non récurrents liés à SALTO, qu'il représente(rait) 9,5M€ comme résultat d'exploitation du groupe !

Comment faire croire d'ailleurs que des éléments sont non récurrents alors qu'ils interviennent chaque année ? 

(¤) 

Voilà l'innommable spectacle qui se joue à France Télés année après année qui donne de l'utilisation de l'argent des Français par l'État actionnaire donc, une image catastrophique sinon délictuelle!



mardi 15 novembre 2022

L’État devrait débrancher l’ex-Orange !

L’État devrait débrancher l’ex-Orange !

Elle a l’air fin aujourd’hui Ernotte qui fustigeait l’actionnaire, à Pleyel en janvier dernier, et dénonçait « la nostalgie "des chaînes d’opinion pour ne pas dire d’une opinion", d’un contrôle d’État pour faire des médias publics un outil de propagande » !

L’infirmière TV qui s’imaginait probablement un destin européen, n’avait alors pas peur de balancer plusieurs télévisions de l’Union étant devenu selon, elle, des télés d’État : « En République tchèque, en Slovénie, en Hongrie, en Pologne, les médias publics sont menacés dans leur indépendance, dans leur autonomie vis-à-vis des pouvoirs politiques, menacés dans leur liberté d’exercer et d’informer librement… », taxant même ces dernières d’«  enfermer les citoyens dans des bulles et servir de contre-résonance, en sapant la confiance à l’égard du travail des journalistes et à l’égard de toute forme d’expertise amis aussi en minant la confiance du citoyen...»


Pourtant c’est bien avec elle que depuis la suppression de la CAP (ex-redevance) que le financement de la télé publique directement sur le budget de la Nation, consacre France Télévisions comme télé d’État !

Comment le Pouvoir actuel a-t-il pu une seule seconde, laisser ces déclarations sans réaction mais surtout permettre que perdure cette vague propagandiste incessante qui, depuis plus d’une demi-douzaine d’années, prend les contribuables français comme la Représentation nationale pour des buses ?

Récemment c’était 45 millions qu’il aurait fallu aligner pour masquer la kyrielle d’échecs que « la dame de chez Suez » a enchaînée.

Aujourd’hui c’est Salto son « bébé » qui lui explose au nez. Il convient de rappeler que les deux groupes de télés privés TF1 et M6, en laissant croire à Ernotte comme elle l’a chanté sur tous les toits qu’elle en était à l’origine, espéraient à l’époque faire la nique à Molotov TV, ce qui n’est évidemment jamais arrivé !

Comble de la guigne, c’était sans compter sur le nouvel arrivant Pluto TV qui propose tout gratuitement et enfonce le clou. 

Les internautes dans leurs commentaires l’ont bien compris.

« Personnellement, je n'ai jamais compris le concept de payer des programmes qui passent 15 jours après gratuitement sur les chaines partenaires ? Le but d'une plateforme (Disney, Netflix, MyCanal...) est de fournir des contenus qui ne sont visibles que via celle-ci » écrit l’un d’entre eux.

« Eh oui prédit dès le départ que la viabilité ne serait pas au rendez-vous et que cela ne durerait pas » dit cet autre qui ajoute « Heureusement, il reste TF1 Max ! Ok, je sors... »

Il ne croit pas si bien dire car après les propos de l’ex-Orange sur son désengagement de la plateforme qui devait, redisons-le « concurrencer directement Netflix et autres géants américains » mais dont les pertes successives étaient dissociées invraisemblablement du résultat annuel,  c’est au tour de TF1, autre cofondateur de la plateforme de SVOD française d’envisager de partir.

Rodolphe Belmer, l’éphémère conseiller d’Ernotte dès son parachutage à l’été 2015 (il restera quand même 2 mois avant de claquer la porte) qui vient de succéder à Gilles Pélisson à la tête du groupe TF1 en octobre dernier et deviendra le futur président directeur général de la firme à partir de février prochain, vient d’indiquer qu’il entendait « changer de stratégie en misant avant tout sur un modèle d’audience gratuit et en resserrant les canaux de diffusion du média. »Autrement dit sortir du gouffre Salto ! L’ancien directeur général d’Eutelsat comme de Canal + envisage, en effet, de « laisser tomber l’aventure démarrée en 2020. »

Comment Emmanuel et son actuel gouvernement ont-ils pu avaler autant de couleuvres et croire qu’après son mémorable "fromage et dessert", « Le bras armé d’Alexis Kohler » (l’un des quelques surnoms de l’ex-Orange) qui est allée se plaindre aux députés de la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, pourrait les servir à casser ainsi la télé publique ?   

Beaucoup sont ceux qui suggèrent maintenant de « débrancher » et d’éviter « tout acharnement thérapeutique »...quoi de plus naturel pour une infirmière !?  

lundi 14 novembre 2022

La DFS fond comme neige au soleil pour les journalistes !

La DFS fond comme neige au soleil pour les journalistes !

France Télés vient d’envoyer à l’ensemble de ses journalistes, une note interne qui précise comment la Déduction Forfaitaire Spécifique se voit copieusement rabotée.

Elle adresse également un formulaire à remplir et à retourner pour pouvoir encore prétendre à quelque chose…En tout cas, plus rien de forfaitaire puisqu’il faudra justifier de l’éligibilité à l’attribution de cette DS relative !    

Attention dit le message : « Si vous souhaitez bénéficier de la déduction forfaitaire spécifique durant l’année 2023, veuillez renseigner le formulaire joint et le retourner à votre service RH ou votre Gestionnaire Paie. Ce formulaire doit être accompagné d’un justificatif de frais non pris en charge par l’entreprise. » 

Sans réponse de votre part, nous considérerons que vous ne souhaitez pas bénéficier de cette déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels pour l’année 2023.

Il est donc indispensable de répondre à la note d’information au personnel journaliste qui précise comment l’abattement va se retrouver largement amputé, au prorata – c’est une nouveauté : ! -  en cas par exemple d’absence du salarié (congés, absences santé, absence autorisée, etc…). et dans la limite des frais remboursés par l’entreprise qui seront réintégrés dans l’assiette de cotisations de sécurité sociale.

A ce train-là, il ne devrait pas rester grand-chose ! 

A partir du 1er janvier 2023, et suite à la publication du Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale (BOSS) le 1er avril 2021, les conditions de mise en œuvre de la déduction forfaitaire spécifique sont les suivantes :

o   L’accord du salarié est nécessaire pour appliquer la DFS.

o   Le salarié doit démontrer qu’il supporte effectivement des frais non pris en charge par l’employeur lors de son activité professionnelle, en transmettant un justificatif de ces frais (facture, ticket de caisse…). Un seul justificatif vaudra pour bénéficier de la DFS sur l’année entière. A noter que le justificatif de paiement de la part salariale de la carte de presse 2023 est un justificatif admis. L’abattement ne sera appliqué sur votre paie qu’à partir du moment où le justificatif sera réceptionné par les services de gestion/paie.

o   Les frais remboursés par l’entreprise seront réintégrés dans l’assiette de cotisations de sécurité sociale (dans la limite de 7600 euros). Cela concerne uniquement les frais ne faisant pas partie de la liste d’exception de l’URSSAF, dont notamment les fournitures et petits matériels, la documentation générale, les abonnements hors presse, etc…

 o   En cas d’absence du salarié, l’abattement ne sera appliqué que sur la rémunération correspondant à un travail effectif. Toutes les absences sont concernées (congés, absences santé, absence autorisée, etc…). Ainsi, chaque mois, le montant de l’abattement mensuel sera proratisé en fonction du nombre de jours d’absence du mois.

France Télés de faire référence à l’arrêté du 20 décembre 2002 qui régit la déduction forfaitaire spécifique applicable aux cotisations sociales des journalistes est en vigueur dans l’entreprise depuis 2004… arrêté créant donc une obligation de consultation préalable des salariés ou de leurs représentants avant transmission de la déclaration annuelle des salaires.

En effet, à compter du 1er janvier 2023, les employeurs qui ne respecteront pas les conditions précisées dans le Bulletin officiel de la Sécurité sociale pour appliquer la déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels feront l’objet, en cas de contrôle Urssaf, d’un redressement de cotisations sociales.

Ces nouvelles dispositions visant la déduction forfaitaire spécifique (abattement de 30%) ne s'applique donc pas au calcul de la CSG et de la CRDS ni aux contributions d'assurance chômage, d'AGS et de retraite complémentaire mais auront un impact sur la retraite de base puisque s’appliquant aux cotisations du régime général de sécurité sociale.

Ils n'y pas que la corporation des journalistes qui seront ainsi rabattus mais il y a fort à croire que tous ceux sur qui ça tombe, seront probablement assez remontés contre la majorité relative et le 49-3 ! 


dimanche 13 novembre 2022

Ah l'argent public en Outremer...Une réflexion à l'adresse du site médias ADAP qui devrait réagir.

Ah l'argent public en Outremer...Une réflexion à l'adresse du site médias ADAP qui devrait réagir.

Le blog CGC Média est tombé presque par hasard sur le voyage de la délégation de la CARL (* communauté d’agglomération de la Riviera du Levant) à Saint-Malo dans le cadre de la Route du Rhum qui est au cœur d’une polémique portée sur les réseaux sociaux  par Nicolas Vion, président du groupement des hôteliers de Guadeloupe qui dénonce  « des dépenses excessives de fonds publics ». 

Nicolas VION s'interroge sur les conditions de ce déplacement et cite "CEDRIC CORNET, Loïc TONTON, Guy BACLET, Franck BAPTISTE ( nouveau maire de Ste-Anne), soit 14 personnes dont 10 élus doivent faire partie de la délégation qui n'ont aucune légitimité pour ce voyage extrêmement coûteux, financé avec les taxes de séjour des contribuables. 

L'intéressé estime que "cette délégation de la Riviera du Levant fait doublon avec celle diligentée par le Conseil régional et n'a donc rien à faire à St-Malo" et ajoute "Le montant du séjour princier s'élève à + de 390000 euros...L'argent de la taxe de séjour doit être destinée à d'autres fonctions" même si le président de la collectivité dément ne valide pas ces chiffres.

RCI indique "À ce sujet, des documents internes circulent sur les réseaux sociaux et mentionnent des sommes astronomiques pour le déplacement des élus de l’Office du Tourisme intercommunal (OTI) de la CARL. Une campagne de dénigrement qui a obligé le président de la CARL, Cédric Cornet, à faire un démenti : « Ce n’est pas la réalité, les sommes et la situation évoquées sont fausses. Les administratifs de l'OTI ont proposé dans une instance (CODIR) des dépenses qui n’ont pas été validées par les élus et je trouve injuste que des personnes aient fait fuiter ces documents de propositions non votés par les élus afin de nuire aux élus de l'OTI », peut-on lire sur sa page Facebook"

(* communauté d’agglomération de la Riviera du Levant) 



Ces quelques lignes ont évidemment indigné la toile et nombreux sont les internautes qui se sont déclarés choqués par de telles dépenses publiques si elles sont avérées.