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mardi 14 février 2023

Avec les infos sur « les vrais chiffres de Salto » qui circulent dans la Presse, Ernotte devrait être révoquée et poursuivie !

Avec les infos sur « les vrais chiffres de Salto » qui circulent dans la Presse, Ernotte devrait être révoquée et poursuivie !

Hier lundi 13 janvier 2023, L’informé publiait sous la plume de Jamal Henni, un article au titre sans équivoque « Les vrais chiffres de Salto avant liquidation ».

En fonction des informations qui sont données par le titre de presse prouvant que les mensonges sur Salto se sont accumulées pour essayer de faire croire que la plateforme était la concurrente directe de « Neflix le diable » comme l’avait qualifié Ernotte, cette dernière devra répondre de ses bobards devant la Justice et l’État-actionnaire garant des deniers publics donc de l’argent des Français et exiger son départ.

Peu importe que la liquidation de Salto touche TF1 et M6 en plus de France Télévisions et que les dirigeants des deux chaines privées aient tenté d’enrober la réalité ! Eux, ces à leurs actionnaires qu’ils doivent des comptes, tandis qu’Ernotte en fourguant sa propagande en permanence à la Presse qui n’a tout de même pas inventé les chiffres pas plus que les propos entre guillemet auxquelles se livraient l’ex-Orange, c’est au Pays qu’elle doit repondre!

Le paragraphe du papier de L’informé qui y fait référence en écho au titre « La plate-forme VoD a réalisé un chiffre d’affaires de 44 millions d’euros l’an dernier, ce qui correspond à 630.000 abonnés payants au mieux », est particulièrement clair.

«  Malgré une forte progression (x2,6) de ces revenus par rapport à 2021, cela signifie que le « Netflix à la française » comptait en moyenne 630.000 abonnés payants l’an dernier, en supposant qu’ils aient souscrit à l’offre la moins chère (6,99 euros par mois). Ou 440.000 clients, s’ils s’étaient répartis équitablement entre les trois tarifs (6,99 ; 9,99 et 12,99 euros) [*].

C’est très loin du plan d’affaires initial, qui visait un million d’adeptes fin 2021. C’est aussi très inférieur aux scores revendiqués publiquement.

En janvier 2022, la patronne de France Télévisions Delphine Ernotte avait parlé de 700 000 afficionados.

Puis, en novembre 2022, la Tribune avait évoqué 900 000 abonnés.

Enfin, M6 a annoncé le 13 février « près d’un million d’abonnés à ce jour ». Ces chiffres flatteurs intégraient visiblement une proportion importante de comptes gratuits, liés à la période d’essai d’un mois.

Côté rentabilité, les pertes s’élèvent à 138 millions d’euros en 2022, dont 66 millions de coûts de liquidation. Cela porte le déficit cumulé depuis la création à 256 millions... 

Salto a donc perdu 256M€ depuis sa création...l'addition pour France Télés et le contribuable se monte donc à un peu plus de 85M€.

Comme l’indiquait le blog CGC Média dans son article « La responsabilité pénale pour ROM et l’Arcom mais aussi pour la ministre dans les dizaines de millions cramés par l’ex-Orange dans Salto ! », les co-responsables devront eux aussi  bénéficier du même traitement judicaire.


Toutes celles et ceux qui ont fermé les yeux sur les pertes abyssales - « Près de 70 millions d’euros cramés [uniquement FTV, ndlr], jetés à la poubelle avec Salto. Cela devrait résonner à France Télévisions comme l’aveu d’un désastre financier ! » écrivait l’ADAP il y a peu sur son site, affirmant « Il s’agit bien d’une faute grave, d’une erreur industrielle colossale », seront visés !


Personne ne devra passer à travers les gouttes lorsque les comptes liquidés des 2 sociétés Salto et Salto gestion chacun découvrira ainsi qu’il y a bien deux sociétés – auront parlé ! Il y a d’ailleurs fort à penser qu’ils réservent encore quelques surprises car rappelons les comptes de Salto n’ont pas été déposé depuis 2020.

A commencer effectivement par les membres de l’instance de régulation qui validaient ainsi les choix de l’ex-Orange et ses thuriféraires « L’Arcom rappelle que certains des objectifs fixés par les COM en matière d’audiences, de financement de la création ou de responsabilité sociale sont très ambitieux. Ils ont été atteints par les sociétés et sont donc reconduits dans les projets d’avenants. » et ajoutaient « Ce choix s’explique non seulement par la période de transition décrite plus haut mais aussi par le fait que les grandes exigences initiales des COM portaient des ambitions fortes pour les missions fondamentales de service public ».

La ministre aussi ès qualité qui « par courrier du 28 octobre 2022 saisissait ladite instance (conformément à l’article 53 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication) pour avis concernant des projets d’avenants aux contrats d’objectifs et de moyens ( « COM ») susceptibles d’être conclus entre l’État et les sociétés audiovisuelles publiques plus particulièrement France »

Il conviendra également, de sanctionner tant de mensonges dans ce climat « d’hallucinante permissivité constatée ici qui aura évidemment des répercussions pour les acteurs et complices de ce que France Télévisions a présenté aux administrateurs, à la  Représentation nationale, aux Tutelles donc au gouvernement comme un soi-disant « budget est à l'équilibre pour ‘’la 8ème année consécutive’’ nonobstant « plusieurs zones de risques importants liés notamment au niveau et à l'impact de l'inflation sur les comptes » soulevés tout de même par son conseil d’administration. »

Comme n’ont cessé de le rappeler le blog CGC et l’ADAP « Les dizaines de millions d’argent public pris dans les poches des Français et « jetés à la poubelle avec Salto », présentés comme faisant  partie de ces ‘’ambitions fortes pour les missions fondamentales de service public’’ auxquelles faisait référence  l’Arcom », ne peuvent rester impunis!

La Justice est claire en la matière comme l’expliquait récemment l’ADAP « Le droit pénal des sociétés recèle de nombreuses infractions susceptibles d'entraîner de lourdes condamnations des dirigeants de sociétés et, le cas échéant, leur faillite personnelle si leur société est en état de cessation des paiements et fait l'objet d'une procédure collective.

Pour mémoire, les articles L 241-3 et L. 242-6 2° du code de commerce sanctionnent d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 375 000 euros le fait pour les gérants, le président, les administrateurs ou les directeurs généraux de société de publier ou présenter aux associés ou actionnaires, même en l'absence de toute distribution de dividendes, des comptes annuels ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice, de la situation financière et du patrimoine, à l'expiration de cette période, en vue de dissimuler la véritable situation de la société.

Ultime précision : " Des règles légales contraignantes obligent les dirigeants à tenir et présenter aux associés une comptabilité de l'entreprise qui en donne une image fidèle.

La simple soumission de documents comptables inexacts aux associés peut donner lieu à une poursuite pénale des dirigeants de la société. "

Il est important de souligner que la notion d'image infidèle de l'entreprise s’apprécie eu égard aux règles comptables de régularité, de sincérité et de prudence.

A titre d’exemple, les inexactitudes comptables peuvent provenir notamment de :

- majoration ou minoration de l’actif social,

- diminution ou majoration du passif de la société,

- comptabilisation à l’actif du bilan de plus-values non acquises ou fictives telles que des cessions imaginaires ou non réalisées,

- majoration fictive des résultats de la société pour défaut de provision ou insuffisance de provision,

-évaluation inexacte d’éléments d’actifs pour défaut d’amortissement des immobilisations,

- factures fictives,

- diminution ou surévaluation des stocks.

Ainsi, le fait de ne pas respecter les règles comptables légales, soit en omettant des informations, soit en livrant des informations insuffisantes ou inexactes, peut donner lieu à une image de la société qui ne reflète pas réellement sa situation comptable.

Or, il apparaît parfois que malgré l'intervention d'un comptable, d'un expert-comptable ou même d'un commissaire aux comptes, la comptabilité des entreprises soit partielle, incomplète, lacunaire, infidèle ou trompeuse.

Dans de telles hypothèses, les comptes annuels sont inexacts et les dirigeants engagent leur responsabilité pénale personnelle… »

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