mardi 15 octobre 2013

Pflimlin déclare la guerre aux institutions représentatives du personnel qu’il accuse « d’immobilisme »…la riposte sera à la hauteur de l’attaque.



Pflimlin déclare la guerre aux institutions représentatives du personnel qu’il accuse « d’immobilisme »…la riposte sera à la hauteur de l’attaque.

Pflimlin isolé…Pflimlin désavoué…Pflimlin arcbouté sur des considérations d’un autre âge…Pflimlin qui acculé engage une partie de bras de fer …Pflimlin qui déclare la guerre aux  partenaires sociaux qu’il entend ringardiser.

Dans un communiqué de propagande interne auquel Pflimlin a habitué les salariés de France Télévisons, ce dernier dont le PDV (Plan de Départs Volontaires) n’a pu être présenté ce matin en séance du CCE qu’il avait convoqué unilatéralement, s’en prend aux élus en les accusant d’immobilisme « Dans un contexte économique dégradé, l’immobilisme ne peut être une option. »

Seulement voilà, le contexte économique qui l’a dégradé? Pflimlin et ses troupes !

Qui a notamment recruté plus d’un millier de collaborateurs depuis son arrivée (*) à des postes très souvent de direction et aux intitulés « abracadabrantesques » ?
Qui a fait de l’opacité un principe maison?
Qui a basculé de 19h57 à 19h47, le 6 septembre dernier le dernier   écran publicitaire » d’avant 20h faisant fuit les annonceurs et perdre de 5 à 7 millions d’euros en un mois?
Qui a nommé Patino, Vilamitjana et consort qui n’ont cessé depuis d’enchaîner échecs sur échecs plombant dramatiquement les audiences et faisant perdre là aussi des dizaines de millions de recettes publicitaires?
Et la liste serait longue…

Pflimlin a quand même un certain culot d’écrire « Il n'a jamais été passé sous silence la nécessité d’une maîtrise rigoureuse des effectifs (*) à compter du moment où un plan d'économies sans précédent s'est avéré indispensable. Les instances représentatives du personnel en ont été informées dès la fin de l’été 2012, alors que les premières discussions budgétaires avec l’actionnaire étaient engagées. »

Si l’entreprise est dans cet état de décomposition avancée depuis 3 ans, ce n’est tout de même pas de la faute salariés.

Venir ensuite écrire le plus fallacieusement qui soit, que « Ce 15 octobre 2013, la première étape de l’information-consultation sur le projet de plan de départs volontaires a eu lieu devant le CCE » c’est de la pure provocation, à moins que ce ne soit de l’inconscience !

La réalité est tout autre. Pflimlin peut bien raconter à quelques naïfs qui pourraient encore le croire (nous n’en connaissons pas) que « Cette séance du CCE extraordinaire convoqué pour recueillir l’avis des élus sur l’avenant au Contrat d’objectifs et de moyens (COM) conclu avec l’Etat et présenter le projet de plan de départs volontaires résultant de l’équilibre économique de cet avenant, marque l’ouverture de la procédure d’information-consultation » il n’en est rien.

Les élus unanimes ont demandé le retrait du projet de plan de départs et dénoncé l’autisme de la direction qui a refusé la moindre négociation. Pflimlin se retranchant derrière la loi Sapin de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 !

Les syndicats qui ont lu à tour de rôle leur déclaration en séance avant que Pflimlin ne la déclare close quelques minutes plus tard, se sont réunis cet après midi et ont décidé :
de ne plus se présenter aux diverses réunions des instances représentatives et de toute  réunion dite de négociation que pour exiger le retrait du plan
du principe d’un mouvement de grève global face aux agressions répétées de la direction et de Pflimlin.

Le baratin récurrent de Pflimlin sur fond de logorrhée catarrheuse « les défis d’un environnement concurrentiel en profonde mutation que doit relever France Télévisions, ainsi que ceux de la fragmentation des usages, tout en continuant à proposer une offre éditoriale de plus en plus exigeante face à celle des chaînes commerciales. » ne fait plus illusion.

Pflimlin a déclenché la guerre aux salariés, il va la perdre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire