Pflimlin déclare la guerre aux institutions représentatives du
personnel qu’il accuse « d’immobilisme »…la riposte sera à la hauteur
de l’attaque.
Pflimlin isolé…Pflimlin
désavoué…Pflimlin arcbouté sur des considérations d’un autre âge…Pflimlin qui acculé
engage une partie de bras de fer …Pflimlin qui déclare la guerre aux partenaires sociaux qu’il entend ringardiser.
Dans
un communiqué de propagande interne auquel Pflimlin a habitué les salariés de France
Télévisons, ce dernier dont le PDV (Plan de Départs Volontaires) n’a pu être
présenté ce matin en séance du CCE qu’il avait convoqué unilatéralement, s’en
prend aux élus en les accusant d’immobilisme « Dans
un contexte économique dégradé, l’immobilisme ne peut être une option. »
Seulement voilà, le
contexte économique qui l’a dégradé? Pflimlin et ses troupes !
Qui a notamment recruté plus d’un millier de
collaborateurs depuis son arrivée (*) à des postes très souvent de direction
et aux intitulés « abracadabrantesques » ?
Qui a fait de l’opacité un principe maison?
Qui a basculé de 19h57 à
19h47, le 6 septembre dernier le dernier écran publicitaire » d’avant
20h faisant
fuit les annonceurs et perdre de 5 à 7 millions d’euros en un mois?
Qui a nommé Patino, Vilamitjana
et consort qui n’ont cessé depuis d’enchaîner échecs sur échecs plombant dramatiquement
les audiences et faisant perdre là aussi des dizaines de millions de recettes
publicitaires?
Et
la liste serait longue…
Pflimlin
a quand même un certain culot d’écrire « Il
n'a jamais été passé sous silence la nécessité d’une maîtrise rigoureuse des effectifs
(*) à
compter du moment où un plan d'économies sans précédent s'est avéré indispensable.
Les instances représentatives du personnel en ont été informées dès la fin de l’été
2012, alors que les premières discussions budgétaires avec l’actionnaire
étaient engagées. »
Si l’entreprise est
dans cet état de décomposition avancée depuis 3 ans, ce n’est tout de même pas de
la faute salariés.
Venir ensuite écrire le
plus fallacieusement qui soit, que « Ce 15
octobre 2013, la première étape de l’information-consultation sur le projet de
plan de départs volontaires a eu lieu devant le CCE » c’est de la pure provocation, à moins que ce ne soit de
l’inconscience !
La
réalité est tout autre. Pflimlin peut bien raconter à quelques naïfs qui
pourraient encore le croire (nous n’en connaissons pas) que « Cette séance du CCE
extraordinaire convoqué pour recueillir l’avis des élus sur l’avenant au
Contrat d’objectifs et de moyens (COM) conclu avec l’Etat et présenter le
projet de plan de départs volontaires résultant de l’équilibre économique de
cet avenant, marque l’ouverture de la procédure d’information-consultation »
il n’en est rien.
Les élus unanimes ont demandé le retrait du
projet de plan de départs et dénoncé l’autisme de la direction qui a refusé la moindre
négociation. Pflimlin se
retranchant derrière la loi Sapin de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 !
Les syndicats qui
ont lu à tour de rôle leur déclaration en séance avant que Pflimlin ne la déclare
close quelques minutes plus tard, se sont réunis cet après midi et ont décidé :
de ne plus se
présenter aux diverses réunions des instances représentatives et de toute réunion dite de négociation que pour exiger le
retrait du plan
du principe d’un
mouvement de grève global face aux agressions répétées de la direction et de
Pflimlin.
Le baratin récurrent
de Pflimlin sur fond de logorrhée catarrheuse « les défis d’un environnement concurrentiel en profonde mutation que
doit relever France Télévisions, ainsi que ceux de la fragmentation des usages,
tout en continuant à proposer une offre éditoriale de plus en plus exigeante
face à celle des chaînes commerciales. » ne fait plus illusion.
Pflimlin a déclenché la guerre aux salariés, il va la
perdre.
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