vendredi 19 avril 2013

Canal + filiale de Vivendi délocalise vers le Maroc quand la « maison mère » demande 366 millions d'euros de remboursement à Bercy…Arnaud Montebourg et le Gouvernement ne peuvent pas laisser faire.

Canal + filiale de Vivendi délocalise vers le Maroc quand la « maison mère » demande 366 millions d'euros de remboursement à Bercy…Arnaud Montebourg et le Gouvernement ne peuvent pas laisser faire. 

Le 27 février dernier, « Les Échos » sous la plume de Grégoire Poussielgue, publiaient un article intitulé « Vivendi demande 366 millions d'euros de remboursement à Bercy » alors que dans le même temps Canal+ filiale du même Vivendi prévoit l’externalisation de la Relation Clients de CANAL+ vers l’étranger (Le Maroc en l’occurrence) 
L’opération est baptisée "Ocre" par la direction des services clients de CANAL+.
Pourquoi mettre les deux sujets en parallèle ???? Parce que  les deux sociétés sont bien évidemment liées sur fond de guerre déclarée par le groupe Lagardère.

A quel titre Vivendi réclame-t-il à Bercy ces 336 millions ?  Parce que Vivendi n'a pas pu bénéficier, au titre de son exercice 2011, du régime fiscal dit BMC (Bénéfice Mondial Consolidé) (feu BMC serait plus juste)…le groupe en demande donc le remboursement depuis le 30 novembre 2012, date à laquelle il l’a déposée auprès du ministère des Finances. 

Il réclame la bagatelle de 366 millions d'euros. Lisez l’article des Échos en bas de post.

Cette somme représente un « manque à gagner »pour Vivendi a bénéficié qui pendant plusieurs années a bénéficié du BMC.

Ce « levier » destiné à optimiser ses impôts en mutualisant les pertes financières à l’international, a permis à Vivendi de réaliser sur plusieurs années « des économies » qui se chiffrent en  milliards d’euros.*

La contrepartie de cet avantage fiscal ? La création d’emplois dans des bassins défavorisés et en crise. C’est ainsi que pendant plusieurs années Vivendi s’est transformé en créateur de centaines d’emplois, notamment… dans la relation clients.

Maintenant que ces emplois existent, que des entreprises se sont créées, que des familles survivent grâce à ces activités, Canal + filiale du groupe Vivendi décide de délocaliser petit à petit ce type d'emplois vers l’étranger. C’est incroyable !

Le plus incroyable c’est le nom de code donné à l’opération de transfert des emplois français en emplois marocain « Ocre »…

Ocre comme la couleur du sable… (de là bas, dis !!!!)

Lisez à ce sujet, l’une des publications CGC Média lancée comme un appel à Arnaud Montebourg et au Gouvernement, seuls à pouvoir faire respecter les engagements pris et éviter de nouvelles délocalisations qui en cette période de crise plombent un peu plus l’économie du pays.

«  L’offshore, cet anglicisme pour désigner le départ vers des cieux plus cléments et moins onéreux des services de la relation clients. Aujourd’hui, lorsque les clients appellent CANAL+, ils entrent en relation avec un salarié basé en France. Demain, la semaine prochaine, ce sera au Maroc!

Les prestataires de la relation clients de CANAL+ ouvrent des postes au Maroc ! Et ce serait à leur demande ?! Avant de franchir la Seine pour la rive droite et devenir le patron de l’Edition du Groupe CANAL+, Maxime Saada a pris ou a laissé prendre une mauvaise décision pour notre entreprise, pour l’emploi, pour la qualité de service, pour le business : le départ pour la rive sud de la méditerranée de dizaines et de dizaines d’emplois aujourd’hui basés en France. C’est l’épilogue d’un triste échec, celui d’une organisation de la Distribution malmenée, du départ depuis 3 ou 4 ans de très nombreuses compétences et maintenant de nos emplois vers l’étranger!

Nous comprenons maintenant pourquoi il fallait bouleverser l'organisation et faire partir tant de compétences rapidement, l'objectif est aujourd'hui affiché... La boucle est bouclée pour M. Saada, et dans le plus grand secret, depuis 1 an, au mépris de l'information des instances représentatives du personnel, la direction des services clients de CANAL+ a tout mis en œuvre pour éloigner de la France une activité historiquement basée en métropole. Ce secret prouve bien le malaise de notre direction pour traiter ouvertement, en transparence de cette question essentielle pour CANAL+ et pour l'emploi!

Quelles garanties, quel avenir maintenant pour les Centres de la Relation Clients internes à CANAL+ ? C’est officiel, pour l’instant quelques dizaines de positions et demain? Aujourd’hui le traitement des appels à "faible valeur ajoutée" mais où s’arrête le curseur?

C’est un nouveau signe inquiétant pour l’avenir de nos propres centres de la relation clients en France, mais c’est aussi prendre un risque énorme et avéré pour la qualité de service rendus à nos dix millions de clients abonnés.

Un mauvais cadeau de départ de Maxime Saada! L’offshore, c’est la porte d’entrée, le premier pas de l’externalisation de la Relation Clients de CANAL+ vers l’étranger que nous ne pouvons accepter !
L’évasion d’emplois comme l’évasion fiscale, contribue à accentuer la crise ! Un choix économique… la belle affaire ! Cette décision est alarmante. Elle rompt, selon notre syndicat, les engagements que nous avions pris en fin d’année 2012 avec la Direction de CANAL+ sur le thème de la défense de l’emploi en France!

Notre résultat économique en serait trop affecté? Alors que le pays s’enfonce dans la crise, alors que 5 millions de chômeurs hantent les Pôles emplois et que près de 8 millions de Français vivent au niveau du seuil de pauvreté, on veut nous faire croire qu’il serait impossible de trouver des salariés qui accepteraient de répondre le samedi ou le dimanche au téléphone à nos abonnés? Que cela couterait trop cher?! 

Mais où sont les calculs économiques, a-t-on calculé le risque que fait courir à l’entreprise ce choix que les futurs dirigeants de l’entreprise devront assumer lorsque celles et ceux qui les ont décidés seront partis sous d’autres horizons. Ce sujet a déjà l'objet de nombreuses batailles stratégiques, mais toujours la raison l'avait emporté, même au plus fort de la crise traversée par CANAL+ en 2003, les emplois sont restés en France.

Et puis ces salariés qui travaillent pour CANAL+ chez nos prestataires sont certainement pour beaucoup aussi nos clients. C’est évident, ils aiment le foot, le cinéma, l’infos, ils aiment CANAL+, ils doivent être abonnés. Que vont-ils faire lorsqu’ils seront tous au chômage ? Quels budgets familiaux vont-ils réduire? C’est un cercle vicié, c’est une mauvaise nouvelle!

Qu’en pense notre actionnaire Vivendi ? Nous savions que l’arrivée du nouveau patron des centres de la relation clients de CANAL+, Olivier Le Gallo, pouvait signifier ce retournement stratégique alors que depuis toujours, depuis 1984, c’est en France que sont traités les appels de nos abonnés.

Pourtant Vivendi s’est engagé à développer une politique socialement responsable ! Est-ce responsable d’accepter de délocaliser hors de France des dizaines d’emplois de nos prestataires Acticall ou Arvato ?

Rappelons également que Vivendi a bénéficié pendant plusieurs années du BMC, le bénéfice mondial consolidé. Un levier intelligent pour optimiser ses impôts en mutualisant les pertes financières à l’international. Les économies réalisées sur plusieurs années par Vivendi se chiffrent en  milliards d’Euros. La contrepartie de cet avantage fiscal ? La création d’emplois dans des bassins défavorisés et en crise. C’est ainsi que pendant plusieurs années Vivendi s’est transformé en créateur de centaines d’emplois, notamment… dans la relation clients !  Maintenant que ces emplois existent, que des entreprises se sont créés, que des familles survivent grâce à ces activités, une filiale du groupe Vivendi décide de délocaliser petit à petit ce type d'emplois vers l’étranger. C’est étrange… !
L’offshore n’est pas une rationalisation économique c’est une faute pour le client, notre abonné ! Nous ne gagnerons rien à cette "offshorisation".  
Nous sommes persuadés que l’offshore est un relai de croissance non pas économique mais du taux de "churn", ce taux de rotation de la base clients.
Lorsque la qualité baisse, le client a le plus souvent tendance à partir plus vite. Quand il n’y a plus de considération ou de reconnaissance, il s’en va ! Cette politique risque donc à terme d’affecter le portefeuille alors que nous sommes dans une période compliquée. De nombreux exemples viennent nous confirmer que bien souvent ces choix sont contreproductifs car ils ne permettent pas de répondre aux critères d’excellences que nous devons maintenir et améliorer lorsque nous sommes en relation avec nos clients. Des entreprises comme SFR, Renault, Bouygues en ont fait l’amère expérience. Certaines en sont déjà revenues.

Triste sort, le Maroc est le pays d’Afrique du Nord où CANAL+ est le plus piraté. Et c’est dans ce pays que nous allons installer nos prestataires. Drôle de monde, drôle de choix.

C’est un premier pas historique pour pousser la relation client de CANAL+ vers l’ailleurs, c’est un pas qui nous attriste et nous inquiète. Car si aujourd’hui une cinquantaine de postes sont concernés, il n’est pas imaginable que l’on va s’arrêter là. On n’engage pas ainsi une négociation depuis des mois pour quelques dizaines de postes. Il y a dans les cartons de CANAL+, une extension déjà programmée de cette "offshorisation". Le risque est grand, il est réel il est temps de tirer la sonnette d’alarme pour sauvegarder l’emploi en France, pour garantir la qualité de service à nos abonnés, pour respecter les engagements sociaux pris par notre direction ou dans le cadre de la responsabilité sociale chez Vivendi!

Merci pour nos clients
Merci pour nos services clients
Merci pour nos centres internes, ses salariés, ses grands experts
Merci pour CANAL+ et son avenir

Merci pour le combat citoyen de l'emploi " made in France " Bataillons pour le maintien de ces emplois en métropole. »

Lisez l’article des Échos : « Vivendi demande 366 millions d'euros de remboursement à Bercy »


N'ayant pu bénéficier du régime du bénéfice mondial consolidé au titre de son exercice 2011, le groupe en demande le remboursement. Il compte également demander 208 millions d'euros de remboursement d'impôts au titre de son exercice 2012.

Pour Vivendi, l'Etat doit honorer ses engagements même si la réglementation change. N'ayant pu bénéficier, au titre de son exercice 2011, du régime fiscal dit du bénéfice mondial consolidé (BMC), le groupe en demande le remboursement. Le 30 novembre 2012, il a déposé cette demande de remboursement auprès du ministère des Finances. La somme est particulièrement importante puisqu'elle porte sur 366 millions d'euros, selon le rapport financier du groupe. 
 
Ce n'est pas tout, puisque Vivendi annonce son intention de demander également le remboursement de 208 millions d'euros d'impôt dans le cadre de l'intégration fiscale, au titre de son exercice clos le 31 décembre dernier. Le groupe considère en effet que « les crédits d'impôts du régime du bénéfice mondial consolidé sont reportables à l'expiration de l'agrément au 31 décembre 2011 ». Au total, la facture demandée par Vivendi à Bercy va s'élever 574 millions d'euros.

Le régime du BMC permet de consolider fiscalement ses pertes et profits avec ceux des filiales réalisées en France comme à l'étranger. Concrètement, ce régime permet de faire de l'optimisation fiscale. Après le départ de Jean-Marie Messier de la présidence de Vivendi, le groupe avait obtenu ce régime en vue de maximiser au mieux les crédits d'impôts hérités des pertes de l'ère Messier. Il avait obtenu en mars 2009 une reconduction de ce régime pour une durée de trois ans, devant s'achever le 31 décembre 2011. 
 
Entre temps, la législation a changé. « Les modifications de la législation fiscale en France en 2011 ont plafonné l'imputation des déficits fiscaux reportés à hauteur de 60 % du bénéfice imposable et ont mis fin au régime du bénéfice mondial consolidé pour les entreprises clôturant leur exercice à compter du 6 septembre 2011 », explique le groupe dans son rapport financier annuel. Vivendi n'a donc pu bénéficier du régime du BMC au titre de l'exercice 2011, suite à la modification de la législation.
 
Le groupe n'est pas d'accord avec cette interprétation. Il estime qu'il aurait dû bénéficier du régime du BMC au titre de l'exercice 2011, conformément à l'accord signé en mars 2009 avec le ministère des Finances. D'où sa demande de remboursement à hauteur de 366 millions d'euros. »
 


mardi 16 avril 2013

Que Papet administrateur d’ « Entreprises & Personnel » en plus de dga/dhr de France Télé, attaque en soi-disant diffamation le blog GCG pour les propos cyniques qu’il tient lui-même, il verra vite le résultat !

En janvier 2013, Papet dga/drh de France Télévisions qui est même temps membre du Conseil d’Administration de « Entreprises & Personnel », boîte qu’il fait travailler pour l’entreprise audiovisuelle sans y voir le moindre problème, le moindre conflit d’intérêt ou la moindre violation de la disposition d’exclusivité qui le lie à l’entreprise, donnait une nouvelle interview à Stratégies. 

Attention, les propos que tient l’intéressé sont particulièrement cyniques…âmes sensibles s’abstenir. 

Voici ce qu’il prétend au magazine: « En période de crise, la situation se complique pour les salariés en CDD, souvent les premiers touchés par les mesures d'économies. «A France Télévisions, la réduction de nos effectifs ne passera pas uniquement par une réduction de l'emploi non permanent, assure Patrice Papet. Les personnels en CDD ont souvent une longue expérience de collaboration avec l'entreprise et nous avons le devoir moral de les intégrer.» (dixit) 

Il y a un proverbe méditerranéen qui dit «Il faut suivre le menteur jusqu'au pas de sa porte»…

Le blog CGC a donc décidé d’opposer plusieurs articles sortis dans le Presse (voir en fin de post), tous dans la même tonalité, mettant en avant les saisines prud’homales qui ont explosé contre France Télévisions ces dernières années.

Dernier article en date, celui du Figaro intitulé : « France 3 : des employés attaquent pour recours abusif au CDD ».

Extrait :

« Cinq journalistes et un technicien, qui présentent entre 379 et 500 contrats courts signés, ont saisi le conseil des Prud'hommes de Montpellier. Ils réclament leur intégration à l'entreprise publique et le paiement de dommages-intérêts.

Ils réclament la requalification de leur contrat de travail en contrat à durée indéterminée (CDI), leur intégration à l'entreprise publique et le paiement de dommages-intérêts. Le tout pour des montants qu'ils évaluent, pour chacun, à plusieurs centaines de milliers d'euros.

Les employés, qui pour la plupart travaillent principalement à France 3 Sud, dénoncent le recours abusif au CDD par leur employeur; ils présentent entre 379 et 500 contrats signés, accumulés, pour certains, depuis vingt ans. «À plusieurs reprises, mes clients ont demandé à être intégrés, en CDI, plaide Me Luc Kirkyacharian, bâtonnier du barreau de Montpellier. De plus, depuis que leur action devant les Prud'hommes est connue, mes clients ont connu une baisse de leur activité, France Télévisions ne les sollicitant plus…»

Ce ne sont pas 5 ou 6 cas seulement sur les 11.000 emplois que compte France Télévisions…le nombre de salariés embauchés dans des conditions identiques se situe au moins entre 1.000 et 1.500 personnes.

Le Figaro reprend, en l’espèce, une très officielle publication « gouv.org » de ce mardi 16/04 :

http://www.chomage.gouv.org/2013/04/les-desintegres-de-france-tele.html?m=1

qui détaille le procédé largement généralisé à France Télé.

C’est environ 1 salarié sur 5 qui est en CDD à France Télé…

Le calcule est vite fait, avec une estimation moyenne autour de 100.000€ par procédure gagnée, 1/5 salarié sur 11.000 ETP ça fait un peu plus de 2.000 personnes à 100.000€ chacune…même en pondérant, ce seraient au minimum 10M€ (15M€ seraient plus probables) que FTV devrait régler.

Lisez aussi l’article de « La Tribune : « 206.000 euros: c'est le montant des dommages que France Télévisions versera à son ex-salarié aux 320 CDD »

Ou encore, le papier de « 20 Minutes » intitulé « France Télévisions doit 206.000 euros à son ex-salarié aux 320 CDD » suite à l’intervention de « Frédéric Chhum avocat » 

Patrice Papet en tant que dga/drh de FTV devrait peut-être en parler au membre du Conseil d’Administration de « Entreprises & Personnel » Papet Patrice, et lui demander s’ils ne veulent pas se charger d’un rapport sur le sujet que l’un commanderait à l’autre !!!!!!!

Des dirigeants publics irréprochables, exemplaires, faisant preuve d’étique et de transparence avez-vous dit Monsieur le Président de la République !!!!!

 


Pflimlin a eu beau nommer un « monsieur programmes », il continue d’accumuler les bides d’audiences et les plantages.

Jeudi dernier (11/04), « Le Grand Soir 3 » faisait une des audiences les plus catastrophiques de la chaîne avec seulement 2,7% d’audience en pda. 


Le programme hybride, choix des deux Thierry : Langlois à la direction de programmes de France 3 et Thuillier à l’info, ne cesse d’accumuler les mauvais résultats.

Hier soir, lundi 15 avril, c’était soirée sinistrée pour France 3 avec le énième flop de Thierry Langlois qui en choisissant de diffuser les 3 « numéros »à la suite (il s’était surement dit qu’un par semaine, ça ne pouvait pas marcher !) de “Le Chœur du villagen’a rassemblé que 4 % et des poussières en pda de curieux, un résultat bien inférieur à celui de l’ensemble des chaînes. 

Pierre Sled, le prédécesseur de Langlois n’avait semble-t-il pas voulu de ce programme ! Mais depuis que Pflimlin a viré ce dernier, quel succès d’audience Langlois pourrait-il bien revendiquer ??? "Midi en France" diffusé sur France 3 et présenté par Laurent Boyer???? Même pas…là encore c’est Sled qui l’a signé. 

Décidément, Pflimlin a eu beau nommer Patino en « monsieur programmes », il continue d’accumuler les bides d’audiences et les plantages.

Et s’il n’y avait que France 3 avec Langlois mais les plantages se succèdent à l’identique sur France 2 avec Vilamitjana aux manettes. 

 La liste que le blog CGC Média proposait de convoquer à entretien préalable en vue d’un licenciement pour faute [que reprend aujourd’hui le blog de Jean-Marc Morandini], suite notamment à l’arrêt du soap photo/vidéo germanique « Le Tourbillon de l’amour » signé par Pflimlin lui-même et qui a coûté aux contribuables français entre 4 ou 5M€ en période de crise, est loin d’être close.

Monsieur le Président de la République, donnez VITEà Olivier Schrameck, le président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, que vous avez nommé, la possibilité d’exercer« son droit d’inventaire » à France Télévisions tant sur les programmes que sur les finances, en faisant la seule chose qui puisse sauver la télé publique : la nomination dès la loi votée, d’un nouveau patron à sa tête.

lundi 15 avril 2013

Patino pris à son tour dans « Le tourbillon de l’amour », botte en touche ! Tous ceux de la chaîne de commandement qui ont failli dans cette opération, doivent être sanctionnés.


Le blog CGC qui découvrait vendredi dernier, l’article du Nouvel Obs du 11 avril intitulé: Rémy Pflimlin responsable du flop "le Tourbillon de l'amour"  prend connaissance des dernières déclarations hallucinantes de Bruno Patino « numéro 2 » de France Télé (numéro 1 aux programmes) se défaussant de l’incroyable bide de ce feuilleton allemand quotidien "Le tourbillon de l'amour" acheté par Pflimlin à Patrick Clément l’ex conseiller d’Elkabbach au plus fort de l’affaire des animateurs/producteurs.

La suite de ce feuilleton qui ne fait que commencer [pas celui venu d’Allemagne acquis par Pflimlin qui a lui-même "négocié, en direct, cet achat de 4 à 5 millions d’euros auprès du distributeur de programmes Patrick Clément." (dixit le Nouvel Obs)] va donc être,  sa déprogrammation.

Mais attention Patino n’y est pour rien !!!! Voila ce qu’il déclare notamment sur France info : "A un moment donné, les équipes de France 2 - et j'en étais d'accord - ont pensé que le jeu de Julien Courbet arrivait à son terme…. » !!!!

Les équipes de France 2 ????? Mais non, en réalité le responsable des programmes de France 2 depuis l’éviction brutale de Perrine Fontaine c’est Vilamitjana et lui seul !

Patino en s’exprimant ainsi, le charge…il ne s’agit pas de la « pensée collective des équipes de France 2 », absolument pas.

Celui qui est visé c’est bien Vilamitjana…celui qui avait  imaginé, un temps, envoyer Stéphane Bern sur France 5 pour faire venir Alexandra Sublet sur France 2 !!!! 

Après avoir donc essayé de se dédouaner, la suite du propos de Patino vaut son pesant de cacahuètes : « Il peut y avoir des erreurs d'appréciation sur tel ou tel programme. En l'occurrence, cela semble être le cas pour ce feuilleton allemand (...) Pour l'instant, le succès n'a pas l'air d'être au rendez-vous. Des décisions vont être prises. »

Des erreurs qui coûtent aux contribuables entre "4 et 5 millions d’euros" surtout en pleine période de crise, ça fait extrêmement désordre même si personne ne veut aujourd’hui, à commencer par Patino, les assumer !!!!

Patino peut bien raconter, après coup, que « ce type de programme met traditionnellement du temps à s'installer, que ses audiences ne sont pas à la hauteur des espérances, etc… » mais que pouvait-il bien espérer ?

Le niveau catastrophiquement bas où le roman-photo-vidéo germanique a commencé (le soap n’affiche pas plus de 300.000 téléspectateurs soit moins de 4% des ménagères) qui, de plus a une incidence sur l'access prime time, le dernier carrefour stratégique où France Télévisions peut encore commercialiser des écrans publicitaires, c’est une véritable faute.

Tous ceux de la chaîne de commandement qui ont failli dans cette opération où le non respect des procédures semble bien l’avoir emporté, doivent être sanctionnés.

Pflimlin, Patino et Vilamitjana, doivent au minimum être convoqués à un entretien préalable en vue de leur licenciement avec mise à pied conservatoire jusqu’à là, pour faute professionnelle grave qui coûte à l’entreprise la bagatelle de 4 à 5M€.

Évidemment, il ne peut pas y avoir 2 poids, deux mesures !!!! Perrine Fontaine ex directrice des programmes de France 2 serait publiquement virée pour rien mais pas les autres ?????

Quant à la « responsabilité collective » qu’évoque Patino, en indiquant  "Des décisions vont être prises", elle ne peut servir de paravent à personne et surtout pas au premier intéressé.

PS : Le blog CGC, qui ne manquera pas de s’intéresser aux conditions d’acquisition de ce programme, vous tiendra informé de ses développements.

Le malaise social à France Télé atteint des sommets mais Papet dga/drh continue l’esbroufe.

Tout cela dépasse l’entendement. Ce lundi 15 avril 2013, Papet réunit la fine fleur des directeurs et autres « managers » de France Télé pour une nouvelle présentation dont il est coutumier, aujourd’hui les résultats du questionnaire concernant l’enquête « SANTÉ  AU  TRAVAIL ».

Cette réunion où personne ne sait vraiment à quel titre il y participe, est parallèle à la campagne de propagande interne placardée dans les couloirs de France Télé destinée à persuader tout un chacun que la situation se serait améliorée!!

Les collaborateurs du Siège peuvent entre autre lire, sur les panneaux:

France télévisions est « Le reflet de la société française avec un devoir à l'antenne comme au sein de l'entreprise » [c’est sûrement pour cela que l’entreprise - contrairement à Radio France - n’a toujours pas obtenu le LABEL DIVERSITÉ !!!!!!!]

Ou encore, avec un thème par panneau des affirmations gratuites comme :

«  418 collaborateurs en situation de handicap travaillent à France télévisions au 31 décembre 2011 »

« France télévisions sous-titre 100 % des programmes nationaux de France 2, France 3 France 5 via MFP » [donc via la filiale qui est hors l’entreprise et qui est justement utilisée pour dégonfler le volume d’ETP à FTV !]

«  43 % de l'effectif de France télévisions sont des femmes »

 «  Au moins 120 alternants avec un objectif de recrutement pour 2012 d’une cinquantaine, sont issus des zones urbaines sensibles (ZUS) et/ou boursier… »

 « 20 % des collaborateurs de France télévisions ont  55 ans et plus » [ceux-là même dont FTV imagine se débarrasser avec son soi-disant PDVR (Plan de Départs Volontaires en Retraite) ou PDV qui n’est en réalité et juridiquement qu’un mix entre PSE et plan de licenciements économique collectif ]

etc…

Donc sans penser éventer l’exercice auquel Papet va se livrer : GLOBALEMENT TOUT VA BIEN à France TÉLÉVISIONS…

Combien de temps, la mystification va-t-elle encore durer ?

Vendredi dernier le blog CGC Média révélait que « Entreprise & Personnel » dont Papet est administrateur et qu’il a fait travailler à peine nommé, en lui commandant un rapport sur le sujet….et ce, en s’asseyant au passage sur les dispositions conventionnelles qui s’imposent pourtant à tout un chacun sur l’exclusivité de collaboration et les intérêts croisés !

Rapport, vous avez dit rapport !?!? Mais au fait quand ce rapport de « Entreprise & Personnel » Papet siège au Conseil d’Administration, payé par le contribuable, dont parle le Figaro, a-t-il été présenté aux instances de représentation du personnel à FTV (CCE, CE, CA ou encore CHSCT) et aux syndicats que ce dernier taxait de manque de sérénité pour ajouter à la tension ?????

Voila ce que disait d’ailleurs l’article du « Figaro » intitulé « Malaise social chez France Télévisions »  signé Paule Gonzales du 12/11/10 et dont elle a eu visiblement connaissance:

« Une commission d'enquête s'est réunie mercredi. Plusieurs rapports de la direction et des organisations professionnelles mettent en avant les risques psycho-sociaux dans l'entreprise. 

La pression monte à France Télévisions. Et la nouvelle direction n'est pas loin de déclarer l'état d'urgence. Plus que tout, l'état-major de Rémy Pflimlin a la hantise de voir la télévision publique atteinte d'un syndrome France Télécom. Et pour cause: au cours de ces derniers mois, l'entreprise a connu un cas de suicide d'un médecin du travail chez France 3 Alsace, la mort d'un salarié de RFO que ses confrères continuent de trouver suspecte, et plusieurs cas de personnes ayant attenté à leurs jours à RFO ou à France 3.

La situation est suffisamment grave pour que le social soit devenu la priorité de la nouvelle direction. Elle a mis en place une commission qui s'est réunie mercredi dernier et dont la mission est autant d'enquêter sur ces différents cas que de trouver des solutions à un malaise social qui fait courir «des dangers graves et imminents» aux salariés les plus fragiles de l'entreprise.

Un mois après son arrivée, Patrice Papet, le nouveau directeur des ressources humaines, a commandé un rapport au cabinet Entreprise & Personnel aux conclusions sans appel.

L'expert estime l'«état du corps social préoccupant» et le juge «fatigué physiquement et psychiquement». Il fait le «constat indéniable et unanime d'un sentiment de malaise». Ce constat vaut pour tous les échelons de l'entreprise, y compris les fonctions hiérarchiques les plus élevées puisque le rapport relève que «les managers eux-mêmes sont en difficulté». Les fonctions administratives seraient particulièrement atteintes. Ainsi le rapport dénonce «des RH de proximité débordés», un «sentiment d'impuissance», «trop de réunions, trop de messages». Le point central porte sur la nouvelle organisation mise en place au 1er janvier 2010. Le rapport affirme que c'est «une logique qui passe mal», et donne aux salariés le «sentiment d'un travail empêché».

Ce constat alarmant avait déjà été dressé dans un rapport commandé au cabinet Cedaet par les représentants des comités d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de France 2, France 3, RFO, et France 4 à l'occasion des premiers déménagements et de la mise en place du nouveau «fonctionnogramme» de l'entreprise. Datant du 6 septembre dernier, ce rapport dénonce «l'appauvrissement du contenu du travail», celui du «rôle professionnel», ou encore du «champ relationnel», «la réduction du champ des prérogatives au profit d'une logique de contrôle», ainsi que «la dilution des collectifs de travail et des collaborations». Des avertissements qui ont incité la direction à suspendre les mouvements de personnes et de se repencher sur l'organisation de l'entreprise et de ses besoins humains.

La fébrilité sociale est telle que mercredi dernier, Patrice Papet n'a pas hésité à reprocher aux organisations syndicales leurs tensions et à les inviter à plus de sérénité... »
Alors le numéro de claquettes du Papet donneur d’ordre de la société qu’il administre par ailleurs, devant  «les managers eux-mêmes en difficulté», ne convainc plus personne et surtout pas le personnel. 

Convaincra-t-il longtemps l’État actionnaire qui prône la plus grande transparence et l’exemplarité des dirigeants d’entreprises publiques ?????