mardi 25 mars 2014

L'escapade "business" en Crimée ne passe décidément pas auprès des salariés de France Télé.

La semaine dernière, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Pujadas, pas la grande "classe"....affaires tout de même d'économies!" dénonçant, après l'article du Canard enchaîné, la différence de traitement  s'agissant des conditions du voyage de la mission "Crimée" entre les équipes de tournage et le staff de la Rédaction, Pujadas en tête.
La direction qui par exemple vient pour faire des économies, de réduire unilatéralement d'environ 30%  le montant des "primes d’astreinte" (versées lorsque les personnels dont les journalistes sont chez eux à disposition de l'employeur), ose prétendre que le surcoût n'était pas si important. Ben voyons.
Aujourd’hui, la SDJ diffuse le communiqué suivant.
"Comme convenu, la SDJ de France 2 s'est faite votre porte-parole auprès de la direction pour dire combien les conditions du voyage de la mission "Crimée" ont été mal perçues par l'ensemble de la rédaction.
Même si les billets "business" n'ont pas entraîné d'importantes dépenses supplémentaires (*), la différence de traitement entre direction-édition et équipes est un message désastreux, révélateur d'un état d'esprit, et ce alors que l'on exige des journalistes d' "être exemplaires", et alors que nos frais de mission ont été revus à la baisse en raison du contexte économique.
Si la direction rappelle que l'ensemble des billets a été acheté à différentes périodes précédant le départ, et que l'avion était complet, elle concède "le manque d'explication et de transparence" dans le management de cet incident.
Elle déclare à la SDJ avoir entendu le message et l'avoir transmis à qui de droit. (¤)
La SDJ restera vigilante et demeure à votre écoute.
Le Bureau de la SDJ France 2."
(*) Pas d'importantes dépenses supplémentaires pour des billets en classe "business" ...prétend la direction! Il faut quand même oser.

Le montant des billets en classe "business" quelque soit la période va du double au triple environ du montant des billets "éco". Puis, si la différence ne représente pas une énorme "dépense supplémentaire" alors pourquoi dans ce cas la direction n'a-t-elle  pas pris des billets "business" pour tout le monde????
(¤) Le message a été transmis à qui de droit....A qui donc?  A Alain Lardière lui-même [directeur des reportages et des moyens de l'information des rédactions nationales de France télévisions]  qui avec Pujadas a bénéficié de la différence de traitement !!!



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire