En pleine instruction judiciaire autour des contrats entre France télé
et Bygmalion qu’a signés dès 2010 sans
mise en concurrence, Martin Ajdari toujours témoin
assisté dans l’instruction menée par Renaud Van Ruymbeke, la ministre de la Culture
le nomme son directeur de cabinet !
A peine l’épouse
d'Aquilino Morelle qui vient de
démissionner de son poste de conseiller de François
Hollande (après le révélations de Médiapart) Laurence Engel, vient-elle de quitter ses
fonctions de directrice de cabinet d’Aurélie Filipetti pour retrouver son corps
d'origine la Cour des comptes, que la ministre de la Culture et de la
Communication la remplace par Martin Ajdari l’ex argentier de France Télé déjà
entendu deux fois dans l’instruction judiciaire que mène le Juge Renaud Van
Ruymbeke en tant que témoin assisté.
Il y a quelques heures seulement, l’Express.fr écrivait dans un article intitulé « Télévisions: Martin Ajdari sur le départ »
« Le
numéro 2 s'apprêterait à quitter le groupe dont il est le secrétaire général.
Il prendrait la direction du cabinet de la ministre de la Culture et de la
Communication.
Selon des rumeurs persistantes, le numéro
2 de France Télévisions s'apprêterait à quitter le groupe. Martin Ajdari, alors
secrétaire général, rejoindrait le ministère de la Culture et de la
Communication pour prendre la direction du cabinet d'Aurélie Filippetti. Il remplacerait ainsi Laurence
Engel , la femme d'Aquilino Morelle, qui a quitté son poste début
mai.
Martin Ajdari, 45 ans, a toujours oscillé
entre l'audiovisuel et les institutions politiques. Il a fait ses armes au
ministère de l'Economie et des Finances, pour ensuite intégrer le cabinet de
Laurent Fabius et Florence Parly de 2000 à 2002.
Candidat malheureux à la présidence de
Radio France, il avait rejoint la maison ronde en 2004 en tant que
directeur général délégué à la gestion et à la production. Auparavant, il avait
travaillé pour RFI en tant que directeur administratif et financier.
Martin Ajdari a été auditionné
à plusieurs reprises par le juge Renaud van Ruymbeke dans le cadre de l'affaire
Bygmalion, suite à la mise en examen de l'ancien patron de France Télévisions, Patrick de
Carolis. Son départ n'est pas une bonne nouvelle
pour son principal collaborateur, Rémy Pflimlin, dans ce climat de fin de
règne. »
France Télévisions vient
de confirmer le départ de celui qui, il y a quelques semaines, n’avait donc pas
été retenu par le CSA pour succéder à Jean-Luc Hees à la tête de Radio France.
Alors que la
Presse, à commencer par « Libération » reparle aujourd’hui des nombreux contrats de Bygmalion, sous le coup d’une enquête
préliminaire (ou information judicaire) ouverte par le Parquet
de Paris début mars pour « faux »,
« abus de biens sociaux » et « abus de confiance » mais également mise en examen (en tant que société) justement
dans la procédure instruite par le juge Van Ruymbeke tout comme Bastien Millot,
Camille Pascal et P.de Carolis, Ajdari qui a lui aussi
signé sans mise en concurrence
dès 2010 comme Yves Rolland en 2011, les nouveaux contrats
entre France Télé et ladite société, sousla présidence Pflimlin, deviendrait donc directeur de cabinet de
son EX ministère de Tutelle.
Et vive la France !
Et vive la France !
Si personne ne regrettera le partant
(il aurait déjà dû tirer
les conséquences de son échec à Radio Franced depuis longtemps), chacun se demande comment le
dirigeant d’une entreprise publique pour
l’heure toujours témoin assisté dans une instruction judiciaire peut devenir le
plus proche collaborateur d’une ministre alors
que le conseiller du Président de la République, ni témoin assisté, ni mis en
examen dans quelque procédure que ce soit, démissionne après un problème de « cirage
de pompes ».
Les
réactions sont, sans jeu de mots, unanimes et médusées « Ils
sont à côté de leurs pompes » !
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