Pflimlin : ma voiture et moi, sinon « Le jour J » - n’en déplaise au ministre - ce sera pour une autre fois !
Soutenu
par le ministère de la Défense, coproduit par Kilaom Productions mais aussi TV5,
Planète et France 3 pour France Télévisions, ce documentaire était projeté en présence des producteurs, du réalisateur,
de parlementaires, d’historiens entre
autres personnalités autour du ministre
des anciens combattants représentant le Gouvernement.
Cet évènement médiatique qui
mettait notamment en avant le seul officier français à avoir été à la tête de
180 hommes des forces alliées et retraçait l’itinéraire des derniers survivants
mais aussi de ceux qui sont aujourd’hui disparus, à l’aide d’archives inédites
retrouvées en Angleterre, de séquences de reconstitution et d’entretiens avec
les derniers témoins, devait être suivi d’un cocktail.
Il est 19h30 passé, la salle
est pleine et tout le monde attend que débute la séance…le temps passe et les participants
s’impatientent…« Qu’est-ce qu’on
attend » ? Pflimlin...il n’est
toujours pas là ! Mais où est donc le retardataire ?
Il est certes arrivé en
retard dans sa voiture avec chauffeur mais il est là, pas loin.
«C’est au fond de la cour à une centaine
mètres » lui explique celui qui l’accueille à l’entrée mais qui visiblement ne sait pas à qui il a
à faire. « Je suis le président
de France Télévisions qui a coproduit ce documentaire » lance Pflimlin qui exige de rentrer la voiture
dans la Cour.
Impossible lui répond son
interlocuteur, c’est notamment une question de sécurité… J’ai des consignes.
Le « gêneur » ne sait pas à qui il parle !!!! Aurait il
mal compris la qualité de celui qui
le toise à présent de haut en bas. Il
parle au responsable de la télé publique nommé par Nicolas Sarkozy…non mais
tout de même ! « Vous me laissez rentrer dans la cour
avec la voiture sinon je repars » lui lance l'invité passablement agacé!
Rien
à faire. C’est au fond de la cour à une centaine de mètres et la voiture ne
rentre pas. Pflimlin
qui n’a nulle intention de faire à pied, ces quelques mètres qui séparent l’entrée de la salle de projection,
va donc rebrousser chemin et choisir de ne pas assister à la
projection.
Après
l’invraisemblable retard qui a obligé tout le monde à poireauter inutilement, l’affaire a fait le tour de l’assemblée.
Au
cocktail, chacun du ministre au
réalisateur, y est allé de sa petite phrase, commentant ce manque flagrant de
politesse et cette susceptibilité outrancière... «mais pour qui se prend-t-il ?».
Parions tout de même qu'avec voiture ou sans, « Le jour J » pour Pflimlin qui devrait prochainement annoncer - sans rire - qu'il est candidat pour se succéder à lui-même, c'est pour très bientôt.
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