Ce 29 mai, jeudi de l’Ascension, Patrice Duhamel est l’invité sur France Inter de Bruno Duvic qui remplace ce jour Patrick Cohen pour la promo de son livre « Les flingueurs ». [un titre qui pourrait bien se révéler coller parfaitement à l’actualité télévisuelle dans l’affaire Bygmalion/France Télévisions!]
Il n'imagine probablement pas la portée des propos qu'il va tenir au journaliste et dont le blog CGC Média vous propose le verbatim.
A l’heure où Laetitia Gayet qui présente la revue de Presse, vers 8h32, indique à la relance le remplaçant de Patrick Cohen, Bruno Duvic « Cela dit Laetitia, les affaires de fausses factures à l'UMP ne sont pas terminé pour Jean-François Copé » poursuit « Oui, ça été évoqué dans la presse hier, Médiapart donne les détails ce matin du système des formation fantôme de L’ANDL l'Association Nationale pour Démocratie Locale qui a vendu des formations aux collectivités locales. L’ANDL avait pris l'habitude de gonfler artificiellement le nombre des présents à ces séances pour mieux surfacturer les conseils généraux, régionaux et municipaux. Cette cette fois il s'agit d'argent public...."
Il convient de noter qu'il s'agit bien d'argent pour France Télé avec quelques 2,8 milliards d'euros de redevance que paient les contribuables lorsqu'il est question de Bygmalion "cette petite entreprise à la tête de laquelle se trouvent deux très proches de Jean-François Copé….." sur laquelle Patrice Duhamel est invité à réagir sur ces affaires.
Il convient de noter qu'il s'agit bien d'argent pour France Télé avec quelques 2,8 milliards d'euros de redevance que paient les contribuables lorsqu'il est question de Bygmalion "cette petite entreprise à la tête de laquelle se trouvent deux très proches de Jean-François Copé….." sur laquelle Patrice Duhamel est invité à réagir sur ces affaires.
Bruno Duvic « Patrice Duhamel, un mot de cette affaire Bygmalion qui a des ramifications à France télévisions, époque Patrick de Carolis. Vous étiez directeur général du groupe : des contrats passés auprès Bygmalion pour des prestations de communication pour un montant de 1, 2M€ sans appel d'offres, y a-t-il eu favoritisme ? Il a trois mises en examen dans ce dossier dont Patrick de Carolis ; de quoi étiez-vous au courant ? »
Patrice Duhamel « Franchement sur la communication, ce n’était mon secteur. Moi j’avais en charge les programmes c’est–à-dire les contenus : programmes, information et le numérique. Je n’avais pas de responsabilités sur le secteur »
Bruno Duvic « C’est un secteur qui échappe complètement au directeur général de groupe France Télé ?»
Patrice Duhamel « Oui, c’est comme si… moi j’ai été directeur-général, ici, à Radio France mais je ne connaissais pas la gestion des orchestres donc, ça je ne peux pas vous répondre là-dessus »
Patrice Duhamel « Je voudrais dire une chose sur le plan personnel, c’est que je connais Patrick de Carolis depuis une quarantaine d'années, c’est un ami et je sais que c'est un homme honnête »
Bruno Duvic « Vous dites ça parce qu’il y a aujourd'hui, des soupçons d'enrichissement personnel ? »
Patrice Duhamel « Non, je ne pense pas; je dis ça parce que vous me posez la question ».
Bruno Duvic « Est-ce que vous avez le sentiment qu'il était bon de travailler avec cette entreprise qui était proche du parti au pouvoir ? Voilà, c'est quelque chose qui existe dans les relations entre le pouvoir et France Télévisions ? »
Patrice Duhamel « L'entreprise, c'était des prestations extérieures. Ecoutez, alors je n'ai pas les détails en tête parce qu’encore une fois, ce n'était pas mon secteur. Est-ce qu’à ce moment-là cette entreprise travaillait avec le pouvoir, alors là, franchement, je n’en ai pas souvenir à ce moment-là ! »
Bruno Duvic « Elle avait des proches de Jean-François Copé à sa tête !»
Patrice Duhamel « Oui, oui alors ça c'est un autre sujet. C'est les aller-retour entre les membres de cabinets et les grandes entreprises publiques et derrière on voit bien le soupçon de politique. Franchement si on reprend les cinq ans du mandat Patrick de Carolis sur les relations avec le pouvoir politique, du début à la fin quasiment, on a été en conflit. Ça a commencé avec Jacques Chirac sur la chaîne d’information internationale et ça s'est terminé avec trois ans de conflit presque permanent avec Nicolas Sarkozy. Donc ça, je peux vous dire que sur le plan politique l'indépendance était absolument totale; c’est même un euphémisme ».
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