mercredi 18 juin 2014

Pflimlin déshonore la télé publique en s'y accrochant comme une moule à son rocher...après les nouvelles révélations du Canard.

Depuis le début de la matinée, les réactions suite aux nouvelles révélations du "Canard" style bombe atomique, s'enchaînent.

Il était temps, a tendance à s'en réjouir le blog CGC Média qui, depuis 2011 année du dépôt de la plainte par le SNCPA-CGC instruite aujourd'hui par le juge Van Ruymbeke, n'a cessé de dénoncer un système dont la Presse révèle aujourd'hui l'ampleur. 

Alors que France Télé comme chaque année depuis 2011 ne déposera pas ses comptes en juin comme la loi le prévoit pourtant mais demandera comme de coutume un délai pour ne les déposer que vers octobre, Bercy voit rouge après les toutes dernières révélations du Canard et le volet France Télévisions de l'affaire Bygamlion.

Selon l'Express, "Michel Sapin, a piqué une belle colère en début de semaine, scandalisé par les révélations en chaine concernant les liens entre France Télévisions et Bygmalion qui semblait en avril dernier, lors des premières investigations du juge Renaud Van Ruymbeke, n’être « que » l’affaire de deux contrats isolés passés par le groupe présidé par Rémy Pflimlin à l’ancienne société de Bastien Millot mais  prend aujourd’hui l’allure d’une véritable cash-machine."

Lisez l'article de l'Express signé Renaud Revel "Affaire Bygmalion-France Télévisions: Michel Sapin voit rouge



Dilapidation de fonds publiques et arrosage d’une société-officine de l’UMP : le ministre  des Finances, Michel sapin, a piqué une belle colère en début de semaine, scandalisé par les révélations en chaine concernant les liens entre France Télévisions et Bygmalion. 

Car jour après jour, ce qui semblait en avril dernier, lors des premières investigations du juge Renaud Van Ruymbeke, n’être « que » l’affaire de deux contrats isolés passés par le groupe présidé par Rémy Pflimlin à l’ancienne société de Bastien Millot, prend aujourd’hui l’allure d’une véritable cash-machine.

C’est ainsi que l’on apprend, avec la livraison du Canard Enchainé de ce jour, que comme à Gravelotte, c’est une pile  contrats qui est  tombée du ciel, le tout avec une régularité métronomique. Le tout également dans l’opacité la plus totale.

Après les 180.000 euros versés à BM Consulting et dont le PDG de France Télévisions a été contraint de reconnaitre l’existence la semaine dernière en Comité d’entreprise, deux autres filiales de France Télévisions sont désormais montrées du doigt: Multimédia France Productions, qui a versé à Bygmalion, sous la présidence de Patrick de Carolis, la somme de 50.528 euros, en 2009-2010. Et France Télévisions Publicité qui, de son côté, a arrosé ce même Bygmalion à deux reprises : une première fois en 2009-2010, à hauteur de 490 360 euros. Puis une seconde, jusqu’en 2013, à hauteur de 468 832 euros, sous la mandature de Rémy Pflimlin. Des contrats de conseil, -sur la e-réputation du groupe-, passés, là encore, sans le début d’un quelconque appel d’offres.

Michel Sapin, qui connait l’état de délabrement des comptes de la télévision publique, – laquelle crie famine depuis l’arrêt de la pub en soirée-, s’est étranglé à la lecture de ces chiffres. Contrainte de réduire la voilure à tous les étages et soumise à des plans d’économie drastiques, (de l’info aux programmes, où chacun a été sommé de se mettre au régime), la maison France Télés n’en a pas moins continué à signer des chèques molletonnés à cette société aujourd’hui dans le collimateur de la justice. Et ce n’est pas fini. Car d’autres filiales du groupe sont également concernées. Comme nous allons le voir dans les quelques jours qui suivent…

Question: que fait l’état actionnaire du fruit de la redevance, ainsi généreusement distribué? Rien.  N’est-ce pas finalement là le plus gros du scandale?

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