Le blog CGC Média vous propose de découvrir in extenso l'article BFM Business de ce vendredi 28/11/14, intitulé "France Télévisions: les prétendants se multiplient" qui se divise en 4 rubriques:
Ceux
qui confirmentCeux qui démentent
Ceux qui se taisent
Ceux
qui restent flous
Le blog CGC Média aurait pu ajouter une rubrique à cette énumération: "Ceux
qui s'agitent en coulisses"
Concernant cette catégorie un peu spéciale, le blog CGC avant de laisser ses lecteurs prendre connaissance de l'article, souhaite donner deux petits "confidentiels" de dernière minute:
1°) Dans la rubrique "Ceux
qui démentent", l'un d'entre eux avait rendez-vous cette semaine à Europe 1 pour y proposer ses services.
2°) Dans la rubrique "Ceux qui restent flous", un ex dirigeant de France Télé soutient un "ticket" féminin avec un ex collègue à lui comme numéro 3 (aux finances)
"Le successeur de Rémy Pflimlin sera choisi d'ici
juin. D'ores et déjà, une vingtaine de noms circulent, dont quelques poids
lourds.
Le mandat de Rémy Pflimlin à la tête de France Télévisions ne s'achève que le
22 août 2015. Son successeur devrait être désigné par le CSA (Conseil supérieur
de l'audiovisuel) d'ici le 22 mai. Mais d'ores et déjà, les candidatures se
multiplient.
Pourtant, le
poste n'est pas une sinécure. Les pressions sont multiples: pouvoirs publics,
syndicats, producteurs, réseaux occultes... Le salaire (400.000 euros par an
pour Rémy Pflimlin) est très inférieur au privé. La limite d'âge (65 ans) est
intangible, interdisant toute candidature au-delà de ce couperet, et
interrompant même le mandat en cours de route dès que cet âge est atteint.
Rémy Pflimlin,
qui en prend plein la figure depuis sa nomination en 2010, semble pourtant prêt
à rempiler: le PDG a indiqué au Figaro être "intéressé" par
un second mandat.
Il devra
affronter une forte concurrence. En effet, chaque jour qui passe, la liste des
candidats potentiels s'allonge. Mais, quand on les interroge, chacun adopte une
attitude différente.
Ceux
qui confirment
Rarissimes sont
ceux qui confirment leur intérêt, car cela fragilise leur situation vis-à-vis
de leur employeur. Surtout, ils deviennent immédiatement une cible pour les
autres candidats. "Depuis que mon nom circule, un tas de gens que je ne
connais pas et dont je n'ai rien à faire, veulent absolument m'inviter à
déjeuner... mais un tas d'autres se sont mis à me tirer dans les pattes",
raconte un papabile.
Le seul à sortir
du bois aujourd'hui est Christophe Beaux, PDG de la Monnaie de
Paris et membre du conseil d'administration de France Télévisions. Son nom a
été évoqué par les Echos, et il admet être intéressé.
La rumeur assure même qu'il formerait un ticket avec Pascal Josèphe, qui dirigea les antennes des chaînes
publiques sous Hervé Bourges. Contacté, Pascal Josèphe n'a pas répondu.
Ceux
qui se taisent
Les noms de trois
candidats de poids circulent aussi, mais tous restent muets et ne nous ont pas
répondu. Il s'agit d'Emmanuel Hoog (PDG de l'AFP), Didier
Quillot (PDG de Coyote et ancien patron d'Orange France et de Lagardère
Active) et de Rodolphe Belmer (directeur général de Canal
Plus). Selon la Lettre de l'Expansion, ce dernier serait soutenu par l’Élysée. Il doit surtout faire face à une équation complexe, qui lui donne
probablement envie de voir si l'herbe est plus verte ailleurs. D'abord, ses
rapports avec son président Bertrand Meheut se sont dégradés. Surtout, son
nouvel actionnaire Vincent Bolloré a conforté Bertrand Meheut pour quelques
années, mais aussi répété à Rodolphe Belmer qu'il tenait à le garder.
Dernier taiseux: Alexandre
Michelin, ancien directeur des programmes de France 5 travaillant
aujourd'hui chez Microsoft, s'intéresserait aussi au poste, mais ses chances
paraissent modestes.
Ceux
qui restent flous
D'autres papabile
ne préparent pas de candidature, mais veulent se garder une porte ouverte
au cas où, et ne pas injurier l'avenir. C'est le cas de Marie-Christine Saragosse, la patronne de France 24 et RFI,
qui nous déclare "n'être candidate à rien".
De son côté, le
président du directoire de Lagardère Active Denis Olivennes, qui serait apprécié du CSA, nous dit:
"je ne confirme en aucun cas les rumeurs selon lesquelles je suis
candidat".
Pour sa part, la
productrice Simone Harari, déjà candidate en 2005,
répond: "je compte bien m’impliquer dans les réflexions sur l’avenir de la
télé publique. A voir à quelle place et à quel titre..." Reste qu'elle
serait atteinte par la limite d'âge en cours de mandat.
Pour sa part, Bibiane
Godfroid, directrice générale des programmes de M6, parle d'une
"rumeur" et ajoute: "il faut bien que l'on fasse circuler des
noms de femmes de télé, elles ne sont pas si nombreuses". A défaut d'être
candidate elle-même, celle qui travailla aux programmes de la Deux sous Hervé
Bourges pourrait plus probablement former un ticket avec un autre candidat.
Ceux
qui démentent
Enfin, beaucoup
démentent être intéressés, même si c'est à prendre avec des pincettes. Ainsi, Yves Bigot, directeur général de TV5,
déclare qu'il "ne sera pas candidat", mais avait assuré la même chose
pour son poste actuel...
De son côté, le
patron du Monde Louis Dreyfus, dont le nom a été avancé par
l'Express, ne confirme pas sa candidature.
Christopher Baldelli, président du directoire de RTL et ancien directeur
de France 2, nous répond aussi: "je ne serai pas candidat".
Dans certains
cas, ces démentis sont renforcés par de solides arguments. Ainsi, Alexandre Bompard, PDG de la Fnac, qui a failli avoir le
poste en 2010 et assure ne plus s'y intéresser. En
l'occurrence, l'examen des comptes de la Fnac montre qu'il recevra
d'importants bonus (options de performance, unités de valeur...) à condition
qu'il reste à son poste dans les années à venir.
De même, Bruno Patino et Thierry Thuiller, les deux bras droit de
Rémy Pflimlin, ont répété publiquement qu'ils ne seraient pas candidats.
Et on les voit mal postuler contre leur patron actuel...
Enfin, Véronique
Cayla (Arte), Frédérique Bredin (CNC), Martin Ajdari (ex-France Télévisions),
Cyrille du Peloux (Veolia), Patricia Langrand (Steria), Xavier Couture
(Orange), Delphine Ernotte (Orange) et Gérard Leclerc (la Chaîne parlementaire)
nous ont tous démenti clairement et officiellement toute candidature. "
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