Les "To be 3" de l'Audiovisuel, autrement surnommés les 3 P du PAF "Pflimlin, Papet, Patino" devraient partir de France Télé avec le PDV...

Les "To be 3" de l'Audiovisuel,  autrement surnommés les 3 P du PAF "Pflimlin, Papet, Patino (¤) " devraient partir de France Télé avec le PDV...

(¤)   Patino, l'invité de Jean-Marc Morandini demain matin qui devrait, lui aussi, dire que tout va bien !!!!

Le blog CGC Média publiait, hier, un article intitulé "A France Télé, le PDV c’est « PARS…DÉGAGE VITE »…(en donnant ta dem ou en prenant ta retraite, ce serait tellement plus simple !);  fort de ces quelques lignes, que Pflimlin et ses lieutenants fassent valoir l'une ou l'autre, il est clair que c'est le seul scénario possible, pour tenter de sauver France Télévisions du naufrage.


Commes si cela , ne suffisait pas, hier, également (édition du 10/02/15) "Le petit Journal de Yann Bartès"  (visionner ci-après) revenait sur les grèves quotidiennes perturbent France Télévisions.

Aujourd'hui, mercredi 11 février 2015, c'est l'interview de Papet (*) qui a mis le feu aux poudres.

La position de la direction de France télé au COMEX la semaine dernière, concernant la"restitution"des travaux de Henri Vacquin et son groupe de travail a, selon nos informations, été toute autre....

Contrairement à ce que Papet voudrait faire croire, c'est la dénégation qui a prévalu...l’entreprise n'ayant jamais eu l'intention de "valider" ces travaux donc encore moins d'en partager l'analyse!

A quelques jours de la désignation par le CSA du remplaçant de Pflimlin - toujours placé par le Juge Renaud Van Ruymbeke sous statut de témoin assisté dans le volet "France Télévisions" de l'affaire Bygmalion - qui fait également l'objet d'une nouvelle plainte déposée par le SNPCA-CFE-CGC pour "détournement de fonds publics", délit prévu et réprimé à l’article 432-15 du code pénal, la direction actuelle a  sciemment rendu situation explosive.

Depuis jeudi dernier quasiment, chaque jour qui passe voit, voit le dépôt d'un nouveau préavis de grève par 24H et par organisation syndicale.

Les grèves quotidiennes perturbent chaque jour un peu plus, l'antenne et les programmes malgré les gesticulations de Pflimlin pour minimiser leur impact !!! 

Quant à  l'interview de Papet - imperturbable sourire greffé au dessus du menton - elle a fait l'effet d'un cataliseur comme elle a donné la nausée à nombre de collaborateurs ....Comment le DGA/DRH peut-il à ce point se moquer du personnel ???? 

(*) Interview de Papet parue dans  "Le Monde" | 08.02.2015 à 18h46 |

 Propos recueillis par Alexis Delcambre

"A.D: Le rapport Vacquin, que Le Monde a pu consulter, dresse un portrait social assez sombre de votre entreprise. Partagez-vous ses conclusions ?

P.P [Patrice Papet, directeur général délégué à l'organisation, aux ressources humaines et au projet d'entreprise de France Télévisions.]:

Ce n'est certes pas un rapport complaisant. La direction, tout comme les organisations syndicales, n'est pas d'accord avec tous ses constats. Mais nous rejoignons Henri Vacquin sur le sens général et je partage l'analyse selon laquelle l'entreprise a souffert d'une réforme lancée à des fins politiques et sans préparation.

Lire aussi : France Télévisions, le grand corps malade<http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/02/08/france-televisions-le-grand-corps-malade_4572270_3236.html>

A.D: L'équipe de direction à laquelle vous appartenez est en partie comptable de cette réforme...

Nous sommes arrivés [en 2010] après une décision qui avait été prise sans nous. Nous l'avons assumée en menant à bien ce projet d'entreprise unique. Mais tous ces fronts ouverts simultanément ne nous ont pas rendu la tâche facile, notamment à la direction des ressources humaines. C'était alors une 2 CV qu'on a chargée comme un poids lourd de trente tonnes.

A.D:  Le rapport n'épargne pas l'encadrement de l'entreprise...

Je le trouve sévère sur ce point. Les managers ne souffrent pas d'immobilisme, mais plutôt d'un « stop and go » permanent, comme dans toutes ces grandes entreprises qu'on veut réinventer tous les cinq ans. A force, les volontés sont laminées. 

[La faute à qui? Pas au pape mais bel et bien à ceux qui se plaignent auhjourdh'ui du « stop and go »- en français "ordres et contrordres" - qu'ils ont mis en place depuis près de 5 ans!!!! ndlr]

A.D: Au point de rendre tout changement impossible ?

Non. Le rapport souligne d'ailleurs que beaucoup de choses ont été faites. Aujourd'hui, il faut maintenant dire où on veut aller. 

[au bout de quasiment 5 ans de mandat, il faut oser expliquer qu'il est temps de dire où on veut aller!!!! ndlr]

A.D: Quelle suite comptez-vous donner à ce travail, une fois qu'il aura été restitué dans l'entreprise ? 

[Aucune, ça paraît évident!!!! ndlr] 

Il formule des recommandations dont nous allons nous inspirer. Tout d'abord, s'attacher à mieux expliquer les raisons et les finalités des changements que l'entreprise traverse. Ensuite, nous allons ouvrir un travail sur le management. Cela consistera à lui donner des cadres de référence, à accorder plus d'autonomie aux managers, à lancer un plan de formation exceptionnel. Nous allons aussi travailler à une meilleure répartition des charges de travail.
Enfin, nous allons travailler sur l'avenir des métiers au sein desquels les gens sont inquiets, comme les opérateurs de prise de vue et de son, ou sur les journalistes reporters d'images, pour lequel il y a une problématique d'inaptitude physique en fin de carrière. Cela passera par une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

A.D: Le rapport recommande également une amélioration du dialogue social...

[Dans la continuité.....totalement absent comme sous Carolis particulièrement depuis la nomination à l'été 2010 de Pflimlin par Sarkozy!!!! ndlr]

On peut en effet faire des choses pour aller vers un climat plus constructif. Les organisations syndicales ont été très sollicitées par les négociations liées à la fusion et au plan de départs volontaires en cours, il y a eu des tensions. Je crois qu'on peut en sortir avec un peu de bonne volonté et en renouvelant nos méthodes, par exemple avec plus de partages d'informations, sans être immédiatement dans la négociation ou le rapport de force."

Chacun comprendra pourquoi les salariés dans leur immense majorité ont aujourd'hui la nausée.