dimanche 29 mars 2015

Nathalie Collin, Marc Schwartz, David Kessler, Fleur Pellerin, Aurélie Filippetti....spécial dédicace !

Il y a quasiment deux ans, le 1er février 2013, ils étaient tous sur la photo....

Spécial dédicace..."Olivier, si tu vois ça" !!!!!!

Paris-Match sous la plume de   annonçait la signature d'un accord Google-Presse reposant sur deux volets: "le premier concerne des accords commerciaux entre les éditeurs et Google avec l’accès à des solutions publicitaires, le second prévoit la création d’un fonds pour l’innovation (*) dans la presse numérique que Google finance à hauteur de 60 millions d’euros"

Ils étaient tous là autour de François Hollande et Eric Schmidt le patron de Google:





De gauche à droite:
 
Nathalie Collin, (ex dégé du Nouvel Obs dont la démission sera actée, un an plus tard le 12 mars 2014, après la vente du titre de Presse qui cumulait les déficits: près de 20 millions d'euros de 2011 à 2013)

David Kessler, (ex conseiller de François Hollande à l’Elysée)

Aurélie Filippetti, (ex ministre de la Culture)

Marc Schwartz (médiateur d'alors, ex Mazars, ex financier de Tessier à France Télévisions qui vient de rendre le rapport éponyme)

Fleur Pellerin, l'actuelle ministre de la Culture (ex ministre déléguée à l’Economie numérique).  


"Nous avons commencé par des réunions à treize – cinq personnes de Google, cinq éditeurs et trois de Mazars – mais rien n’avançait " se souvient Marc Schwartz."Nous nous sommes donc vus à trois, avec Nathalie [Nathalie Collin ex dégée du Nouvel Obs] et Carlo [Carlo d’Asaro Biondo, le vice-président de Google chargé notamment de l’Europe du Sud]...." ajoute  Marc Schwartz qui rendait il y a quelques jours, le "rapport- feuille de route" que Fleur Pellerin lui avait commandé. 
 


(*) Paris-Match écrivait "Le fonds, dont le conseil d’administration comportera des représentants de Google, des éditeurs et des personnalités indépendantes (aucun représentant de l’Etat) et qui devrait être présidé par Marc Schwartz s’il l’accepte [¤], sélectionnera pendant trois ans les projets numériques, auxquels les titres de presse participeront aussi financièrement. La question de la pérennisation reste posée. Elle a été abordée par François Hollande, sur le ton de l’humour : « Lorsque le fonds sera épuisé, nous ferons une nouvelle conférence de presse à l’Elysée ! »
 
[¤] "Marc Schwartz avait a priori sa place assurée au conseil d'administration du futur fonds pour l'innovation de la presse dans le domaine numérique, financé par Google. Il n'y sera pas, de sa propre volonté, selon lui...."
"J'ai décidé de ne pas siéger à la présidence du conseil en raison de mes activités professionnelles. Ma disponibilité et les risques de conflit d'intérêt sur certains dossiers susceptibles d'être portés par des éditeurs également clients de Mazars m'ont convaincu de décliner cette proposition."

Plusieurs observateurs relevaient, à l'époque, un lien possible avec l'épisode de la rémunération de Marc Schwartz, qui avait envoyé une facture à l'Etat, à Google et à l'association IPG au titre de sa médiation...."
 
"D'autres personnes y seront quant à elles, presque assurément" rapportait L'Expansion. C'est le cas de Nathalie Collin, à la tête du Nouvel Observateur ou de Marc Feuillée, directeur général du Figaro et président du SPQN (Syndicat de la presse quotidienne nationale)....
Des nominations qui pourraient poser la question du conflit d'intérêt : étonnant que les personnes habilitées à distribuer les aides soient celles dont les journaux recevront probablement ces fonds."
L'Expansion citait également Francis Morel, P-dg des Echos, et Carlo D'Asaro Biondo, président EMEA (sauf Europe du Nord) de Google."
Nathalie Collin à la tête de France Télé pour mettre en œuvre la feuille de route qu'a rendu son ex co-négociateur Marc Schwartz commandé par Fleur Pellerin avec l'entregent  de David Kessler, ça ne fait pas un peu gros tout de même ???
 
C'est Marc Schwartz qui parlait "des risques de conflit d'intérêt " ?!

 


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