Spécial dédicace..."Olivier, si tu vois ça" !!!!!!
Paris-Match sous la plume de Anne-Sophie Lechevallier annonçait la signature d'un accord Google-Presse reposant sur deux volets: "le premier concerne des accords commerciaux entre les éditeurs et Google avec l’accès à des solutions publicitaires, le second prévoit la création d’un fonds pour l’innovation (*) dans la presse numérique que Google finance à hauteur de 60 millions d’euros"
Fleur Pellerin, l'actuelle ministre de la Culture (ex ministre déléguée à l’Economie numérique).
(*) Paris-Match écrivait "Le fonds, dont le conseil d’administration comportera des représentants de Google, des éditeurs et des personnalités indépendantes (aucun représentant de l’Etat) et qui devrait être présidé par Marc Schwartz s’il l’accepte [¤], sélectionnera pendant trois ans les projets numériques, auxquels les titres de presse participeront aussi financièrement. La question de la pérennisation reste posée. Elle a été abordée par François Hollande, sur le ton de l’humour : « Lorsque le fonds sera épuisé, nous ferons une nouvelle conférence de presse à l’Elysée ! »
[¤] "Marc Schwartz avait a priori sa place assurée au conseil d'administration du futur fonds pour l'innovation de la presse dans le domaine numérique, financé par Google. Il n'y sera pas, de sa propre volonté, selon lui...."
"J'ai décidé de ne pas siéger à la présidence du conseil en raison de mes activités professionnelles. Ma disponibilité et les risques de conflit d'intérêt sur certains dossiers susceptibles d'être portés par des éditeurs également clients de Mazars m'ont convaincu de décliner cette proposition."
Plusieurs observateurs relevaient, à l'époque, un lien possible avec l'épisode de la rémunération de Marc Schwartz, qui avait envoyé une facture à l'Etat, à Google et à l'association IPG au titre de sa médiation...."
"D'autres personnes y seront quant à elles, presque assurément" rapportait L'Expansion. C'est le cas de Nathalie Collin, à la tête du Nouvel Observateur ou de Marc Feuillée, directeur général du Figaro et président du SPQN (Syndicat de la presse quotidienne nationale)....
Des nominations qui pourraient poser la question du conflit d'intérêt : étonnant que les personnes habilitées à distribuer les aides soient celles dont les journaux recevront probablement ces fonds."
L'Expansion citait également Francis Morel, P-dg des Echos, et Carlo D'Asaro Biondo, président EMEA (sauf Europe du Nord) de Google."
Nathalie Collin à la tête de France Télé pour mettre en œuvre la feuille de route qu'a rendu son ex co-négociateur Marc Schwartz commandé par Fleur Pellerin avec l'entregent de David Kessler, ça ne fait pas un peu gros tout de même ???
C'est Marc Schwartz qui parlait "des risques de conflit d'intérêt " ?!
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