Le 30 mars, le journaliste de l'Expess Renaud Revel revenait dans son "Immédias" sur les propos de Patrick Cohen prenant publiquement la défense de Mathieu Gallet (*) et les 90.000 euros de l'argent des contribuables donc, versés à la boîte de Denis Pingaud comme l'avait révélé "Le Canard
Enchainé", la semaine dernière.
Le blog CGC Média indiquait du reste que le Denis Pingaud en question faisait la même campagne, pour que Delphine Ernotte soit nommée à France Télévisions comme il l'avait fait pour Mathieu Gallet à Radio France....reprenant dans un son article intitulé "DELPHINE ERNOTTE et MATHIEU GALLET recrutent le même communicant privé DENIS PINGAUD pour « charmer » le CSA, conquérir le pouvoir et faire main basse sur la radio et la télé publique !!", les informations du 9 mars dernier, de «La lettre de l’Expansion » n°2219.
« DELPHINE ERNOTTE, DG d’Orange France, serait conseillée pour sa candidature à la présidence de France Télévisions par Denis Pingaud, communicant, qui a publié en 2013 un essai sur la communication de François Hollande, L’Homme sans com'. »…
(*) Découvrez l'article de l'Express.fr:
"Invité hier du Supplément de Canal+, le matinalier de France Inter, Patrick Cohen, est revenu sur la signature par le PDG de Radio France, Mathieu Gallet, d’un contrat de conseil avec le consultant Denis Pingaud, un ancien d’Euro RSCG, le tout pour 90.000 euros par an, comme l’a indiqué "Le Canard Enchainé". Et le journaliste d’Inter de s’étonner de cette cabale, expliquant que cette pratique était non seulement monnaie courante dans le Paf, mais que les émoluments perçus par ces « spin-doctor» étaient le plus souvent bien plus conséquents.
Tout à fait juste, la remarque de Patrick Cohen
mérite néanmoins quelques explications.
Nombreux sont en effet les groupes de médias,
audiovisuels ou non, qui font appel à des consultants extérieurs, lesquels
disposent de très confortables honoraires. TF1, Canal+ et France Télévisions
font ainsi appel depuis des années à des communicants (es) extérieurs à l’entreprise.
Ces cabinets de conseil sont connus comme le loup
blanc et les personnalités de renom qui les dirigent tout autant.
Si
l’affaire Bygmalion a fait exploser la société de Bastien Millot, laquelle
cachetonnait pour France Télévisions, bien d’autres structures travaillent
en toute discrétion, et légalité, avec la plupart des groupes audiovisuels. Et
leurs émoluments vont le plus souvent bien au-delà des 90 000 euros annoncés
pour Denis Pingaud.
Citons parmi ces visiteurs du soir des hommes et
des femmes comme Jean-Noël Tassez, Patricia Goldman, Anne Méaux, Stéphane
Fouks, Paul Boury, Laurent Obadia, Philippe Bailly et d’autres…Leur rôle?
Déminer le terrain, mettre à la disposition du PDG qui les emploient des
éléments de langage quand une crise éclate, leur dire ce que leurs
collaborateurs n’osent jamais aborder par crainte de retours boomerangs, faire
passer les messages au plus haut niveau de l’État si nécessaire, aussi, comme
alimenter une réflexion stratégique, bâtir une communication de crise ou
nourrir la presse en informations sur l’entreprise, son dirigeant et ses
concurrents…
Si cette corporation a son lot de «baltringues»,
elle compte d’abord d’éminents lobbyistes sans lesquels ces PDG aux abois s’en
remettraient à des entourages parfois peu efficients. Ce que font les
anglo-saxons, à l’origine de ce métier, depuis des décennies."
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