vendredi 22 mai 2015

Un mois depuis le 23 avril que Schrameck s'accroche....Nouvelle enquête sur ""la commedia dell'CSA" et il n'a toujours pas démissionné !

Ce weekend de Pentecôte, "Le M du Monde" publie après les 12 pages de Médiapart, un nouveau dossier sur les invraisemblables pratiques d'un président du CSA qui visiblement  pense toujours "gérer la France" du temps où il était directeur de cabinet de Lionel Jospin avant que ce dernier ne se retire de  la vie politique.
 
C'est une nouvelle enquête au bazooka  de 7 pages contre celui qui pense peut-être de tous ceux qui enquêtent et écrivent sur les dossiers brûlants que liste le titre de Presse, concernant le fonctionnement de l'instance où l'a placé voilà 2 ans François Hollande, qu'ils peuvent  bien continuer à débiter des pages et des pages; ils n'auront jamais la "preuve"...Seulement voila, la vérité finit toujours par éclater.
 
C'est du jamais vu.
 
Cela fait un mois jour pour jour que la dernière affaire en date que le magazine appelle "la commedia dell'CSA" sur laquelle pèsent les plus graves soupçons d'irrégularités, ne cesse d'enfler et de faire des vagues mais il n'a toujours pas démissionné....et avec lui celles et ceux qui cautionnent! 
 
Le blog CGC Média qui a lu ce document (*) en appelle, lui aussi, à une Commission d'enquête parlementaire évidemment  mais plus globalement aux suites judiciaires qui s'imposent !
 
Faut-il rappeler les termes de la nouvelle loi "Afin de conférer une plus grande indépendance au CSA, son statut est modifié : d’autorité administrative indépendante, il devient une autorité publique indépendante.
Depuis la création du CSA, le législateur a attribué la qualification d'autorité publique indépendante à plusieurs autorités de régulation. Cette catégorie est apparue pour la première fois pour l'autorité des marchés financiers, dans la loi n° 2003-706 du 1er août 2003 sur la sécurité financière. Ce nouveau statut permettra au CSA de disposer d’une personnalité morale distincte de celle de l’État.
Le CSA sera désormais responsable sur le plan juridique et financier de toutes ses décisions ..."
 
(*) En voici les premières lignes : "Lors de la première rencontre, mi-avril il fut raide comme un arrêt du conseil d'État. D'une indifférence, d'une impassibilité....
Trente ans qu'Olivier Schrameck incarne physiquement ce qu'on appelle avec déférence, les grands commis de l'État, ceux qui ont un parcours irréprochable de haut fonctionnaire (promotion 1977 de l'ENA) ceux qui, inaccessibles aux doutes choisissent leurs mots comme s'ils étaient comme si c'étaient les derniers.
Ça, c'était avant.
Avant ce début de printemps pourri pas spécialement prévu au programme. Le président du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) n'a rien contre un peu de publicité, bien sûr, mais depuis un mois, il ne peut pas ouvrir un magazine sans y voir sa bobine avec le titre "Série noire" qui clignote juste au-dessus.
- Mathieu Gallet patron de Radio France, nommé par le CSA il y a un an qui s'enlise dans les sables mouvants de longues semaines de grève.
- Le scandale en germe de la chaîne "Numéro 23", chronique d'un trafic de fréquences présumé sur le dos du contribuable.
- Et surtout "la commedia dell'CSA" jouée à guichets fermés à double tour sur la nomination, le 23 avril, de la nouvelle patronne de France Télévisions la très inattendue Delphine Ernotte; la polémique enfle chaque jour autour des conditions de sa désignation..."



 

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