Le 21 mai
dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Les recasés de la
République...ceux qui sont aux manœuvres devraient avoir honte."
« Après avoir le 7 mai 2015, rappelé que Martin Ajdari l'ex financier dePflimlin placé sous statut de témoin assisté par le juge Van Ruymbeke
dans le volet France Télé de l'affaire Bygmalion –pressenti alors pour
prendre la place de Laurence Franceschini directrice de la DGMIC au
ministère de la Culture – venait d'être préalablement promu inspecteur général des
finances auprès de l'IGF dans une partie de billard à trois bandes :
1°) il quitte le ministère de la Culture où
il n'avait occupé que quelques semaines le poste de dircab nommé par
Filippetti ;
2°) il se fait nommer et promouvoir
inspecteur général des finances à l'IGF ;
3°) il se fait détacher à la DGMIC
immédiatement derrière » .....
Voici que
l’OJIM – Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique - soulève un autre lièvre « Martin
Ajdari au cœur d’un conflit d’intérêt à la DGMIC? »
Extrait:
« L’ancien directeur de cabinet d’Aurélie Filippetti (de mai à
novembre 2014) a intégré par la grâce du gouvernement le corps prestigieux de
l’inspection des Finances et a été nommé directeur de la direction générale des
médias et des industries culturelles (DGMIC), rattachée au ministère de la
Culture.
Un poste qui risque de le placer dans une situation de conflit d’intérêt.
En effet, il sera notamment amené, affirme Le
Canard Enchaîné (27/05) à apprécier le bilan budgétaire des cinq dernières années de Rémy
Pflimlin à France
Télévisions.
Petit problème : de 2010 à 2014,
Ajdari était secrétaire général du groupe [mais surtout le financier du groupe, ndlr] c’est à dire en charge des finances. Dans
ces conditions, il lui sera difficile de juger… sans se déjuger.
Martin Ajdari a déjà été l’objet
d’une polémique lorsqu’il a été nommé directeur de cabinet d’Aurélie
Filippetti. Il était alors “témoin assisté” dans la branche du scandale Bygmalion liée à France
Télévisions.
Statut plus incommode que celui de
simple témoin, puisqu’il vise, selon l’article 105 du code de procédure pénale,
“les
personnes à l’encontre desquelles il existe des indices graves et concordants
d’avoir participé aux faits dont le juge d’instruction est saisi”. Ce statut à mi-chemin entre témoin et mis
en examen permet d’être assisté par un avocat qui aura accès au dossier. De
source syndicale, Martin Ajdari est toujours “témoin assisté” dans cet épineux dossier Bygmalion qui fleure
bon le scandale d’État.
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