Le
blog CGC Média propose à ses
lecteurs de découvrir la dépêche AFP qui vient de sortir:
"France Télévisions: nouvelle plainte et
recours au Conseil d’État contre la nomination d'Ernotte.
PARIS, 9
juin 2015 (AFP) - Le syndicat CGC des médias a annoncé mardi une plainte à
Paris et un recours au Conseil d’État contre la nomination par le CSA de
Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions, après une procédure critiquée
pour son opacité.
La requête en "annulation" au Conseil d'Etat, déposée lundi, "s'appuie, notamment, sur le manque d'impartialité du CSA et l'opacité de la procédure de nomination", indique dans un communiqué le syndicat SNPCA-CGC.
La loi prévoit que la décision doit être suffisamment motivée. Ce n'est pas le cas. Le CSA s'est contenté de généralités", estime l'avocat du syndicat, Me Pierre-Olivier Lambert, contacté par l'AFP. La plainte, qui doit être déposée, se fonde elle sur "des soupçons d'abus d'autorité et de manquements à l'obligation de probité du CSA dans la procédure de nomination" et "vise, en particulier, le délit de trafic d'influence", ajoute le syndicat, qui espère que "la justice fera toute la lumière sur les conditions de cette nomination".
La requête en "annulation" au Conseil d'Etat, déposée lundi, "s'appuie, notamment, sur le manque d'impartialité du CSA et l'opacité de la procédure de nomination", indique dans un communiqué le syndicat SNPCA-CGC.
La loi prévoit que la décision doit être suffisamment motivée. Ce n'est pas le cas. Le CSA s'est contenté de généralités", estime l'avocat du syndicat, Me Pierre-Olivier Lambert, contacté par l'AFP. La plainte, qui doit être déposée, se fonde elle sur "des soupçons d'abus d'autorité et de manquements à l'obligation de probité du CSA dans la procédure de nomination" et "vise, en particulier, le délit de trafic d'influence", ajoute le syndicat, qui espère que "la justice fera toute la lumière sur les conditions de cette nomination".
La semaine dernière, un
candidat malheureux à la présidence, Didier Quillot, avait déjà saisi le
parquet, qui peut décider d'ouvrir une enquête.
Les huit sages du
Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ont réfuté collectivement avoir subi
la moindre pression dans le processus de désignation, retiré à l'Elysée et
rendu au CSA pour plus de transparence, comme l'avait promis François Hollande
durant sa campagne.
La procédure a été vivement critiquée pour son opacité, le régulateur de l'audiovisuel ne divulguant pas la liste initiale des 33 candidatures, avant des auditions des candidats retenus à huis clos.
La procédure a été vivement critiquée pour son opacité, le régulateur de l'audiovisuel ne divulguant pas la liste initiale des 33 candidatures, avant des auditions des candidats retenus à huis clos.
Selon une enquête de
Mediapart, l'une des membres du CSA, Sylvie Pierre-Brossolette a notamment
organisé un rendez-vous entre la candidate Delphine Ernotte et l'homme
d'affaires François Pinault, proche de François Hollande. Contactée par l'AFP,
la conseillère n'avait pas souhaité réagir.
arb/pau/jpr"
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