Le
weekend était au beau fixe pour tout le monde sauf peut-être pour Olivier « numéro
23 » dans la dynastie des consorts…il n’a semble-t-il pas passé une bonne
fin de semaine.
Après
avoir pourtant répondu à la question d’un député, Rudy Salles, lors de sa récente
audition devant la commission des affaires culturelles «On a pu
lire dans différents journaux, ne vous en offusquez pas, que la présidence du
CSA disposait d’un cabinet d’environ
huit personnes, comparable à celui d’un cabinet ministériel. Pouvez-vous
nous donner les fonctions de chacun de ses membres ? Il me paraît normal
de vous poser la question afin qu’elle soit évacuée. », l’intéressé
n’aurait pas vraiment apprécié qu’un
titre de presse spécialisé révélât les noms et qualité des membres officiant sous
son ministère.
Il
avait certes répondu à la question à l’Assemblée Nationale « Monsieur
le député, je bénéficie de l’appui précieux d’un directeur de cabinet (1), d’une directrice-adjointe de cabinet (2) et d’une responsable de la communication (3), qui m’accompagnent aujourd’hui. Sont
également affectés au cabinet, un chef de cabinet (4), qui était déjà en poste auprès de mon prédécesseur et qui a en
particulier pour fonction l’organisation des manifestations, colloques et réunions diverses comme celle
que l’ERGA (¤) tiendra le mois prochain, et un chargé de mission qui aide aux
recherches, à la documentation, et à la préparation des interventions. La
responsable de la communication (5), Mme Frédérique Bayre, est aidée par deux attachés de
communication (6 et 7), Voilà
précisément la composition de l’équipe qui m’entoure. Pour avoir écrit deux
ouvrages sur le sujet, je pense pouvoir vous dire que l’organisation que je
viens de décrire n’a pas grand-chose à voir avec celle des cabinets
ministériels. » mais là, la presse se fait plus précise que lui. D’ailleurs
en recomptant ça fait 7 et non pas 8….bizarre !
En
plus de son salaire annuel que le journaliste indépendant Guillaume Evin,
auteur du "Livre noir du CSA" (Editions du Moment), détaillait pour
le « Huffington Post » de la manière suivante: Traitement de fonctionnaire hors échelle: 82.986 euros brut annuels
Indemnité de fonction forfaitaire: 58.658 euros brut annuels
Primes et avantages en nature: 43.000 euros.
Soit un total d'environ 184.000 euros brut annuels...
Il faut les rémunérer ces huit personnes
à son service…tout ça sans compter les cabinets extérieurs qu’il utilise et les
frais de représentation liés à sa charge.
C’est d’ailleurs ce qui faisait écrire récemment au Figaro «….Olivier Schrameck a
mis en place «une
organisation semblable à celle d'un cabinet ministériel. Huit personnes lui
sont directement rattachées, c'est du jamais-vu, surtout à un moment où l'on
demande à tout le monde de se serrer la ceinture».
(¤) Au
fait, l'initiative prise par le
président du CSA de réunir pour une soirée à Paris, plusieurs présidents et d'autorités
de régulation (accompagnés de leur conjoint) des 28 pays de l'UE membres de l’ERGA ["European
Regulators Group for Audiovisual Media Services" (en anglais)], combien ça a couté ?
Le montant total ? ...Plus ou moins que la note globale des
taxis d’Agnès Saal à l’INA ?
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