lundi 28 septembre 2015

Delphine Ernotte accroche à son tableau de chasse deux spécimens d’hommes blancs de plus de cinquante ans sur France 3, ce dernier lundi de septembre.

La misandre Delphine Ernotte doit probablement se féliciter du documentaire « A l’Elysée, un temps de président » d’Yves Jeuland, diffusé ce lundi 28 septembre sur France 3. 

François Hollande et Manuel Valls, deux hommes blancs de plus de cinquante ans – ceux dont l’ex Orange voulait éradiquer,mercredi dernier au micro de Jean-Pierre Elkabbach, la présence devant le petit écran « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change » y sont directement montrés du doigt.

Michel Guerrin pour « Le Monde » du 25 septembre, concernant » ce programme, écrivait un article peu amène à l’encontre des deux hommes, intitulé « Vois Jack, il a des idées ».
 
Il y est question sur deux colonnes découpées en trois chapitres [Le second sous-titré « Hollande passe pour cynique, Valls pour opportuniste et Pellerin pour une potiche » (dixit "Le Monde") ]  des coulisses de la présidence de la République.
 
Une scène retient tout particulièrement l'attention. Celle où François Hollande et Manuel Valls prodiguent leurs savoureux conseils à la nouvelle ministre de la Culture, Fleur Pellerin, en août 2014 au moment du remaniement.
 
Découvrez le verbatim de cette rencontre à trois.
 
« La séquence ne dure qu’une minute sur 1 h 44, mais elle est drôle. Instructive aussi. Elle est tapie dans le documentaire A l’Elysée, un temps de président, d’Yves Jeuland, diffusé lundi 28 septembre sur France 3. Le cinéaste a eu ses entrées à l’Elysée. Il a filmé pendant six mois François Hollande, le ballet des conseillers et ministres. Par exemple, le remaniement ministériel de la fin août 2014. Le héros du jour s’appelle Emmanuel Macron. Et puis il y a Fleur Pellerin, nommée à la culture et à la communication. Le nouveau gouvernement est sur la terrasse de l’Elysée, côté jardin. Il fait beau. Les verres circulent. On se détend. La caméra s’arrête sur Pellerin, Hollande et Valls. Le réalisateur recourt au sous-titre pour que le spectateur ne perde pas une miette de l’échange.
Echange est un grand mot. Les professeurs Hollande et Valls prodiguent leurs conseils à l’élève Pellerin. Qui ne dit mot. Sourit parfois. Rigole une fois. Ce qui donne :
 
Hollande  : « Il y a plein d’idées qu’on peut avoir. La force de Lang, c’était ça, quand même ! Il était capable d’avoir des idées. Il faut des idées. Vois Jack ! Il a des idées ! »
 
Valls  : « Vois-le ! Il sera ravi ! »
 
Hollande  : « Premier rendez-vous à avoir, c’est Jack ! »
 
Valls  : « Et Monique [l’épouse de Jack Lang]. »
 
Hollande  : « Et Monique, bien sûr ! »
 
Valls  : « Tu peux l’utiliser. »
 
Pellerin rigole.
 
Valls  : « Vois Jean-Jacques Aillagon. »
 
Hollande  : « Les anciens ministres, Jean-Jacques… »
 
Valls  : « Va au spectacle ! »
 
Hollande  : « Tous les soirs, il faut que tu te tapes ça. Et dis que c’est bien, que c’est beau. Ils veulent être aimés… »….
 
Une hallucinante illustration de ce que représente la Culture aux yeux de ceux qui sont supposés la porter et du mépris qu’ils ont envers ces femmes et ces hommes qui sur le terrain se battent pour qu’elle vive.
 
Chacun imagine aisément par analogie, ce que France Télévisions peut bien représenter  surtout depuis les propos sexistes et discriminants de celle que "Schrameck and co" sortait d'Orange pour remplacer Pflimlin  !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire