mardi 15 septembre 2015

Ernotte canarde l'actionnaire en se réfugiant derrière les salariés qui ne veulent pas entendre parler d'elle.

Il y a seulement 3 semaines, l'ex Orange dont le processus de parachutage à France Télé par le CSA qui fait l'objet d'une demie douzaine de procédures en cours (2 saisines du Conseil d’État, 2 plaintes avec instruction judiciaire, une sommation à l'instance de communiquer les documents y étant liés mais également une commission enquête parlementaire et une sommation à communiquer les documents avant CADA) prenait la place de Pflimlin.
Elle avait intempestivement déclaré "Je n'ai pas aujourd'hui à France Télévisions, les moyens financiers de remplir toutes les missions de service public" avant d'ajouter lors d'un déjeuner en ville "Moi ce que je demande c'est fromage et dessert".
Elle annonçait  une hausse de la redevance par une élargissement de l'assiette de collecte (à l'allemande) et un retour de la publicité sur les antennes de France Télévisions après 20 heures (ce que Pflimlin pour la petite histoire avait demandé et pas obtenu)
Après s'être fait renvoyer dans les cordes par le Chef de l’État lundi dernier lors de sa conférence de presse, elle adresse aujourd'hui un mail interne à l'ensemble du personnel ("pas fiché" comme elle l'avait déclaré sur Inter le 4/09)  où elle canarde l'actionnaire, regrette les décisions prises par l'exécutif en tentant de faire croire au soutien des salariés qu'elle n'a absolument pas.
Alors qu'elle n'assume à l'évidence pas les propos qu'elle tient - elle indique entre autres "Je suis persuadée que nous pouvons continuer à faire la preuve de notre responsabilité..." - elle canarde à nouveau l’État : "Je regrette l'arbitrage rendu hier par la ministre de la Culture qui ne permettra pas d'augmenter à court terme les ressources pour France Télévisions".

Elle ajoute "Nous ne pouvons pas dépendre uniquement des décisions de notre actionnaire  et devons trouver en nous les voies d'un retour à l'équilibre financier sans mettre à mal l'équilibre social"

De quel équilibre social parle-t-elle ? De celui que se sont évertué à détruire Papet flanqué de son bras armé Murielle Berretti-Charles et sa "task force"  Frédéric Mautret, Benjamin Maurice et quelques autres ????

Les salariés, ils en ont plus que marre.....il ne soutenaient pas Pflimlin, il ne soutiennent absolument pas Ernotte c'est clair.
Alors sa formule de fin  de message "Je compte sur vous et je suis engagé à vos côtés", ils n'en ont que faire et pourraient  très vite le lui faire savoir comme leurs collègues l'avaient fait à Radio France.



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