mardi 17 novembre 2015

Les soirées de « l’ambassadeur » Houzelot ne sont pas toujours une réussite !

Il se voulait « ambassadeur » de la diversité avec sa chaîne « Numéro 23 » (à l’origine "TVous") qu’il avait annoncé au printemps revendre à prix d’or - près de 90 millions d’euros - pour une fréquence du domaine public attribuée gratuitement. Seulement voilà les parlementaires et le CSA (avait-il le choix devant le scandale ? !) en ont décidé autrement.
 
«Une décision injuste et disproportionné, jamais vue et basée sur des analyses juridiques contestables »  déclarait l’intéressé « stupéfié »  sur RTL.
 
Si le CSA prend des mesures juridiquement contestables contre les fortes plus-values sur les fréquences gratuites, où va-t-on ?
 
Quant aux parlementaires comme la déterminée sénatrice UDI Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission culture qui n’a pas lâché la gauche pour qu’elle réintroduise l’amendement qu’avait fait supprimer Emmanuel Macron et qu’elle défendait sur l’augmentation du taux s’appliquant de ce type de revente avant que celle de « Numéro 23 » puisse se faire, qu’avaient-ils contre ce « pauvre »  Houzelot ?
 
Elle avait pourtant totalement raison Catherine Morin-Desailly lorsqu’elle renvoyait à l’ex banquier d'affaires chez Rothschild & Cie aujourd'hui ministre de l'économie et des finances qui rassurait son hôte parisien (*) sur l'épilogue , de ne pas vouloir "assumer face aux Français d'avoir entériné des pratiques parmi les plus discutables du monde de la finance, favorisant, qui plus est, l'enrichissement de personnalités réputées proches des cercles actuels du pouvoir".
 
Pascal Houzelot ne comprend pas comment le CSA de Schrameck a pu lui faire ça ! Lui retirer l’agrément à lui…Parler de « fraude, d’opération dissimulée, d’abus de droit… » pour motiver la décision de l'instance, lui qui a toujours été aux petits soins pour "tout ce petit monde" !!!
Et "tout ce petit monde" c’est « Lyon Capitale » qui s’en était le premier ému face à l’opération semble-t-il planifiée de longue date...il suffit de lire le feuilleton à rebondissements du titre de presse « CSA : copinage, sexe et argent » signé Didier Maïsto ainsi que le premeir tome de son livre qui a raconté semaine après semaines comment en moins de deux ans et demi, Houzelot s’apprêtait à faire une grosse culbute !
(*) Le premier à écrire justement  que le tout Paris se bousculait aux pince-fesses organisés par Pascal Houzelot dans son coquet duplex du boulevard Henri IV avec vue sur la Seine et le Panthéon
Se croisaient, entre autres, le temps d’une soirée chez l’ex futur multi millionnaire, justement parmi les ministres Emmanuel Macron, Fleur Pellerin, Manuel Valls mais également David Kessler (son ami et ex conseiller de François Hollande), Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo ainsi que Stéphane Richard (Orange), Xavier Niel (Free), Alexandre Bompard (Fnac) ou encore les  Marc-Olivier Fogiel, Bertrand Meheut (ex Canal+) et, depuis peu, Alain Weill (BFM, l’acheteur potentiel)…sans oublier, mais oui, Michel Boyon, puis Olivier Schrameck, tous deux « gendarmes de l'audiovisuel » !!!!
Il en avait un carnet d'adresses, diantre !
Une chose paraît assez probable avec le recul, les amuse-gueules n’ont peut-être pas été du goût de tous…Quitte à faire mentir le slogan publicitaire, il semble au bout du compte assez vraisemblable que les soirées de « l’ambassadeur » Houzelot n'aient  finalement pas été une réussite !

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