Il
se voulait « ambassadeur »
de la diversité avec sa chaîne « Numéro 23 » (à l’origine "TVous")
qu’il avait annoncé au printemps revendre à prix d’or - près de 90 millions
d’euros - pour une fréquence du domaine public attribuée gratuitement.
Seulement voilà les parlementaires et le CSA (avait-il le choix devant le
scandale ? !) en ont décidé autrement.
«Une décision injuste et disproportionné, jamais vue et basée sur des analyses
juridiques contestables » déclarait l’intéressé « stupéfié » sur
RTL.
Si
le CSA prend des mesures juridiquement contestables contre les fortes
plus-values sur les fréquences gratuites,
où va-t-on ?
Quant aux
parlementaires comme la
déterminée sénatrice UDI Catherine
Morin-Desailly, présidente de la commission culture qui n’a pas lâché la gauche
pour qu’elle réintroduise l’amendement qu’avait fait supprimer Emmanuel Macron et qu’elle défendait sur l’augmentation
du taux s’appliquant de ce type de revente avant que celle de « Numéro 23 »
puisse se faire, qu’avaient-ils contre ce « pauvre » Houzelot ?
Elle avait pourtant totalement raison
Catherine Morin-Desailly lorsqu’elle renvoyait à l’ex banquier d'affaires chez Rothschild & Cie aujourd'hui ministre de l'économie et des finances qui rassurait son hôte
parisien (*) sur l'épilogue , de ne pas vouloir "assumer face aux Français
d'avoir entériné des pratiques parmi les plus discutables du monde de la
finance, favorisant, qui plus est, l'enrichissement de personnalités
réputées proches des cercles actuels du pouvoir".
Pascal Houzelot ne comprend pas comment le CSA de
Schrameck a pu lui faire ça ! Lui retirer l’agrément à lui…Parler de « fraude, d’opération dissimulée,
d’abus de droit… » pour motiver la décision de l'instance, lui qui a toujours été aux petits soins pour "tout ce petit monde" !!!
Et "tout ce petit monde" c’est
« Lyon Capitale » qui s’en était
le premier ému face à l’opération semble-t-il planifiée de longue date...il suffit de lire le feuilleton à
rebondissements du titre de presse « CSA :
copinage, sexe et argent » signé Didier Maïsto ainsi que le premeir tome de son livre qui a raconté
semaine après semaines comment en moins de deux ans et demi, Houzelot s’apprêtait
à faire une grosse culbute !
(*) Le premier à écrire justement que le
tout Paris se bousculait aux pince-fesses organisés par Pascal Houzelot dans son coquet duplex du
boulevard Henri IV avec vue sur la Seine et le Panthéon…
Se croisaient, entre autres, le temps d’une soirée chez
l’ex
futur multi millionnaire, justement parmi les ministres Emmanuel
Macron, Fleur Pellerin, Manuel Valls mais également David Kessler (son ami et ex
conseiller de François Hollande), Bertrand
Delanoë, Anne Hidalgo ainsi que Stéphane
Richard (Orange), Xavier Niel
(Free), Alexandre Bompard (Fnac) ou
encore les Marc-Olivier Fogiel, Bertrand Meheut (ex Canal+) et, depuis peu, Alain Weill (BFM, l’acheteur potentiel)…sans
oublier, mais oui, Michel Boyon,
puis Olivier Schrameck, tous deux « gendarmes de l'audiovisuel » !!!!
Il en avait un carnet d'adresses, diantre !
Une chose paraît assez probable avec le recul, les amuse-gueules n’ont peut-être
pas été du goût de tous…Quitte à
faire mentir le slogan publicitaire, il semble au bout du compte assez
vraisemblable que les soirées de « l’ambassadeur » Houzelot n'aient finalement pas été une
réussite !
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