vendredi 28 août 2015

Kessler a vu largement deux fois celle que le CSA a sortie du chapeau le 23 avril dernier.

C'est confirmé....celle que  le CSA a sortie du chapeau le 23 avril dernier a déclaré au quotidien "Le Monde" qui l'interrogeait sur l'implication de "David Kessler, directeur général d’Orange Studio, ancien conseiller de François Hollande et ancien collaborateur d’Olivier Schrameck".

"David m’a­-t-­il aidée dans mon dossier ?

Non. Il n’a pas vu le document, ne l’a pas relu et n’a pas fait partie de mon équipe. S’en est-­on parlé ? Oui, c’est un collègue de chez Orange, qui s’occupe de la filiale de production. Nous nous sommes vus deux fois, je crois, pour  parler assez largement. 


A-­t­-il dit du bien de moi ? Peut-­être. Il faudrait lui demander. Est-­il intervenu en faisant -activement campagne ? Je ne crois pas. Il s’en est d’ailleurs expliqué."

"Anecdotiques" les actions de deux syndicats et d'un candidat à la présidence de France Télé étonnement écarté ?!

Dans un très récent et remarquable article signé Claire Bader pour "Capital", intitulé "MAIS À QUOI SERT LE GENDARME DE LA TÉLÉ?" (*extrait ci-après), la journaliste dresse un portrait sans complaisance des "discutables" décisions prises par le CSA depuis qu'Olivier Schrameck l'ex dircab de Lionel Jospin y a été nommé en janvier 2013: "Le CSA se tromperait-il tout le temps ?. 

Le magasine y met en encart, les chiffres qui fâchent (¤) 

(¤) Les chiffres qui fâchent

28 jours de grève à Radio France depuis l'arrivée de  Mathieu Gallet.

5 recours contre  le choix de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions.

88M€, le prix de vente de Numéro 23, un canal donné gratis par le CSA trois ans plus tôt.
 

Le blog CGC Média qui vous propose de découvrir un extrait de l’article en question, va très prochainement montrer ce qu'"Anecdotique" veut dire pour aller dans le sens de l'article du Canard enchaîné ci-après.

"MAIS À QUOI SERT LE GENDARME DE LA TÉLÉ?"

"Doté de nouveaux pouvoirs, dont l’'’hypersensible nomination du P-DG de France Télévisions, le Conseil supérieur de l’' ‘’audiovisuel est assailli de reproches.

La rançon d’' un certain amateurisme … malgré des salaires plantureux.



Pourvu qu’elle réussisse ! Au CSA, on croise les doigts. Fin août, Delphine Ernotte a pris la présidence du groupe France Télévisions. Un sacré pari pour l'institution qui l'a nommée : l'ex-directrice exécutive d'Orange est novice dans l'audiovisuel. Alors les sages déroulent à nouveau leur argumentaire. Sylvie Pierre-Brossolette met l'accent sur «la connaissance du numérique» de l'élue; Nathalie Sonnac table sur «ses compétences de gestionnaire» ; quant au président, Olivier Schrameck, il défend sa méthode.



«Ce choix est le résultat d'une longue procédure. Nous nous sommes renseignés sur les personnalités des candidats, nous avons lu avec une extrême attention leurs projets stratégiques, et nous avons mené plus de 17 heures d'audition.»

Pas le droit à l'erreur. La dernière fois que le CSA a choisi un profil de manager - Mathieu Gallet, il y a un an, prenait la tête de Radio France - cela s'est mal passé. Le jeune réformateur a déclenché la  plus longue grève de l'histoire de la Maison ronde: 28 jours. Le tout sur fond de dépenses inconsidérées en moquette et boiseries. Mme Ernotte, elle, doit vite faire oublier le brouhaha autour de sa nomination. Manque de transparence, favoritisme: trois plaintes (dont deux classées sans suite) ont été déposées et deux recours au Conseil d'État restent pendants !



François Hollande pensait éteindre toutes les polémiques en rendant au CSA le pouvoir de nommer les patrons de l'audiovisuel public. C'est raté. De même le nouveau rôle de régulateur économique confié au Conseil provoque-t-il des remous. Un jour, il refuse le passage en gratuit de LCI et de Paris Première. Le lendemain, le Conseil d’État retoque sa décision .Quand il attribue à Pascal Houzelot une fréquence gratis pour créer Numéro 23, une chaîne de la diversité, le microcosme s'interroge. Quand le même Houzelot la met en vente 88 millions d'euros trois ans plus tard, sans avoir tenu ses engagements éditoriaux, on crie au scandale. Le CSA se tromperait-il tout le temps ?


Où est-ce le lot de tout arbitre dans un monde cathodique par nature hystérique? «Le CSA dispose d'importants pouvoirs, il doit les assumer sermonne Patrick Bloche, président des affaires culturelles à l'Assemblée nationale. Le renouvellement des mandats, deux tous les deux ans, va permettre de professionnaliser le collège.»



Pour l'instant, c'est un drôle de comité de huit profils divers (trois journalistes, deux conseillers d'Etat, une économiste, un ancien sénateur et un ingénieur) bombardés là un peu par hasard .Exemples, Sylvie Pierre-Brossolette, ancienne dirigeante du «Point», s'est vu proposer le poste au détour d'un déjeuner de travail par Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale. La haute fonctionnaire Francine Mariani-Ducray a été mobilisée au pied levé par l’Élisée. Patrice Gélinet, présentateur de «2000 ans d'histoire» sur France Inter, a reçu un coup de fil de son ami Michel Boyon, l'ancien président du CSA. Même Olivier Schrameck jure n'avoir jamais pensé à ce siège. «La proposition m'a été faite très peu de temps avant l'échéance par le président de la République», raconte l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin.



Sont-ils formés? Oui, trois jours dispensés par l'Institut National de l'audiovisuel pour avoir quelques notions sur les fréquences. Reste donc aux 280 agents du CSA, juristes et techniciens, la charge de les briefer. «Pendant un an, on est dans le bleu», admet Patrice Gélinet. Sur la façon de mener les auditions, pas d’avantage de mise à niveau. Un candidat à la présidence de France Télé qui disait prendre le métro s'est vu demander : «Pourriez-vous énumérer les stations de la ligne 12? »



Si encore un galvanisant esprit d'équipe les unissait ... Mais à force de fuites dans la presse, c'est plutôt la méfiance qui prévaut. «Tout le monde accuse tout le monde de parler», glisse Mémona Hintermann. De quoi troubler la sérénité des débats, comme l'admet à demi-mot Olivier Schrameck. Ici, le moindre désaccord peut tourner à l'altercation. Lors d'une visite du Premier ministre égyptien au CSA, Mémona Hintermann et Nathalie Sonnac se sont ainsi vivement querellées. L’ex-grand reporter s'était inquiétée auprès du visiteur du respect des droits de l'homme au Caire. Une attitude inopportune aux yeux de sa collègue universitaire. «Je ne suis pas là pour subir des avanies, confie à froid la journaliste. Si mon travail devient impossible, je peux très bien démissionner...».



Serait-elle blasée ? Chaque sage dispose d'un immense bureau (avec vue sur la Seine pour les plus anciens), d'une assistante, de 7000 euros annuels pour ses frais de représentation et, surtout, de 9.000 euros net par mois. Enfin, les conseillers se partagent un pool de trois chauffeurs, le président ayant un factotum personnel. Olivier Schrameck émarge, lui, à 12.000 net et est entouré d'un directeur de cabinet et d'un dircab adjoint, comme un ministre. Quand il reçoit ses homologues européens, c'est toujours grand style: soirées au palais Garnier (10.000 euros) ou à la Philharmonie de Paris (20.000 euros) pour conclure les travaux. Résultat? A l'heure où d'autres autorités indépendantes sabrent dans les coûts, le CSA a gardé son confortable budget, de 35 millions d'euros. «Parce que nous avons de nouvelles missions à assurer», plaide Schrameck. Une seule consolation, ses conseillers travaillent vraiment. La moindre des choses? «Ce n'était pas le cas de tous leurs prédécesseurs, sourit»un collaborateur...





jeudi 27 août 2015

Les promesses de Hollande n’arrêtent pas Pellerin…

Les promesses de Hollande n’arrêtent pas Pellerin…
 
Ce matin sur "ITélé", malgré les promesses du Président de la République de ne pas ne pas créer de nouveaux impôts ni de les augmenter pour 2016 et 2017, sa ministre de la Culture Fleur Pellerin qui prônait pourtant le contraire au moment de l’accession de ce dernier à la fonction suprême (voir ses déclarations), a indiqué vouloir élargir l’assiette de perception de la redevance (nouvelle dénomination de la redevance audiovisuelle depuis 2009).  
 
"La consommation de la télévision se passe de plus en plus sur internet" a-t-elle affirmé pour justifier son propos et d’expliquer de surcroît que la part des ménages équipés en téléviseurs est en baisse (- 1,5 points…ce serait énorme !!!!!).
 
Elle s’exprime même au nom du gouvernement «le gouvernement estime injuste de limiter [l’assujettissement à la redevance estimée à 3,6 milliards d’euros dans la précédente loi de finances] à la seule détention d’un poste de télévision, dans un contexte de forte évolution des usages».
 
« Injustice » le mot est lâché…comme si les contribuables français ne payaient déjà pas assez !
 
Il s’agirait donc d’augmenter le nombre de contribuables, en conditionnant la redevance non plus à la possession d’un téléviseur mais, plus généralement, à celle d’un appareil permettant d’accéder aux programmes de l’audiovisuel public : ordinateur, tablette ou smartphone. Quant à celui qui possède les quatre « TV, ordinateur, tablette et smartphone », va-t-il devoir payer 4 fois ?
 
«Ce n’est pas forcément la période la plus opportune, à six mois de la présidentielle» lui renvoie le député PS Patrick Bloche. Ce dernier plaide pour «finir le quinquennat sur une option classique, à savoir une augmentation "acceptable" de de quelques euros dans le prochain budget». Il souligne enfin qu’ « au moment où arrivera dans les boîtes aux lettres la taxe d’habitation à laquelle est adossée la contribution à l’audiovisuel public, il ne restera que quelques mois avant mai 2017 »!
 
Pas sûr que ces « cochons de payeurs »   les ménages les plus fragiles et plus particulièrement les jeunes pourraient  être les plus lourdement touchés – apprécient la parfum de plus en plus insupportable de cette Fleur socialiste !

mercredi 26 août 2015

Pflimlin est parti, il voulait "réinventer" la télé....que reste-t-il de son message aux salariés?

Le blog CGC Média a retrouvé le message que Pflimlin récemment nommé par François Hollande conseiller d’État « en service extraordinaire » adressait par mail en août 2010dès sa prise de fonction et après sa nomination par Nicolas Sarkozy aux  salariésde France Télévisions.
La Presse rappelait qu’à l’époque près de 400 employés de France Télévisions avait  assisté à cette passation, au cours de laquelle Patrick de Carolis (mis en examen dans le volet Bygmalion de France Télévisions) et Rémy Pflimlin s’était exprimés. Pflimlin souhaitant imprimer sa marque d’entrée de jeu et  dès lundi devant le personnel de France Télévisions avait notamment officialisé lors de la passation de pouvoir le départ de Patrick Duhamel, numéro 2 du groupe public sous l'ère de Patrick de Carolis.
"J'ai traversé des tempêtes dans un contexte difficile. Je vous souhaite de rencontrer des eaux plus calmes", avait déclaré Carolis à l'attention de Pflimlin.
Pflimlin avait pour sa part souhaité bonne route à Patrice Duhamel, présent lors de la passation, soulignant que la fonction qu'il occupait allait changer.   Il avait aussi annoncé le départ de Damien Cuier, directeur général en charge de la gestion, des finances et des ressources humaines (témoin assisté dans le volet Bygmalion de France Télévisions)
Pflimlin avait également indiqué procéder "un certain nombre de nominations" afin de travailler "tout de suite". A cet effet, il rappelait la nomination de nouveaux postes de responsables de chaînes (France 2, France 3, France 4, France 5, Réseau France Outre-Mer) afin de réaffirmer leurs identités.
Pflimlin soulignait aussi et surtout la nécessité de développer le "Numérique" et, à cet effet, indiquait nommer l’homme idoine devant diriger le pôle numérique de France Télévisions.
Pflimlin s’engageait dans un vaste chantier. Il indiquait vouloir notamment de rajeunir les audiences du groupe à une moyenne d'âge de 45 ans, au lieu de 55 ans actuellement, justement en musclant l'offre numérique du groupe public.
Il s'attachera à améliorer la diversité socio-culturelle de France Télévisions, en nommant un responsable de la question au sein de chaque chaîne. Il prévoyait du reste l’organisation d’un grand  séminaire «managérial » pour que chaque voix à France Télévisions fin 2010 début 2011 (il a eu lieu les 28 et 29 mars 2011 au CNIT) puisse se faire entendre.
Pflimlin qui bénéficiait alors d'un surplus de recettes publicitaires de quelques 70 millions d'euros, laissé par l'équipe de Carolis, indiquait enfin vouloir trouver de nouvelles ressources. (la pub après 20H ayant été supprimée) 
Cela donnait à peu près ça:
Bonjour à toutes et à tous,
Je prends aujourd’hui mes fonctions à France Télévisions.
Mes premières pensées vont à Patrick de Carolis qui a su piloter l’entreprise avec succès, dans un contexte souvent difficile, avec en permanence le souci d’excellence pour un service public de qualité. Je lui témoigne ma reconnaissance pour le formidable travail de réforme réalisé durant son mandat.
Je voudrais vous dire l’émotion qui est la mienne de devenir le président d’une entreprise aussi belle que France Télévision, conscient de la une mission qui doit être la mienne, la nôtre, celle d’offrir une télévision de qualité à tous les publics.
Je me réjouis de travailler avec vous tous, chacune et chacun dans vos métiers, afin de donner chaque jour le meilleur à nos téléspectateurs dans le souci d’une télévision citoyenne.
Je connais vos attentes qui sont multiples et je serai à votre écoute pour échanger, discuter et avancer dans le respect du dialogue auquel je suis attaché. A cet effet, je prévois du reste l’organisation d’un grand  séminaire « managérial » pour que chaque voix à France Télévisions se fasse entendre.
Enfin, à l’ère du numérique, l’indépendance, la qualité et l’exigence d’un service public audiovisuel fort sont indispensables pour nos sociétés. Construire ensemble autour de priorités fixées, le challenge est énorme et passionnant.
Il convient à cet effet de :
Réaffirmer les identités des chaînes, leur verticalité et leur culture avec la création d’un responsable pour chacune d’elle.
Développer le Numérique avec la création d’un pôle dédié pour que France Télévisons soit leader et présente sur tous les supports.
Proposer une information de rigoureuse et qualité, autour de nouveaux projets de Service public, tels une chaîne « Sports » ou une « chaine Info » spécifique.
Gagner de nouveaux marchés et trouver de nouvelles ressources sur tous nos supports.
Je sais pouvoir compter sur vous, pour mener à bien tous ces chantiers. C’est un véritable « Contrat de confiance » que je vous propose. Nous allons réinventer notre télévision tous publics, indépendante, créative et citoyenne avec une dose d’impertinence aussi.

mardi 25 août 2015

Frédéric Olivennes ne devrait finalement pas rester à France Télévisions!

Selon plusieurs média, récemment la "Lettre A" ou encore  dernièrement "La Provence", l'ex-dircom du groupe Frédéric Olivennes remplacé par la transfuge d'Orange Nilou Soyeux serait supposé devenir "patron de la filiale France Télévisions Distribution, chargée de la vente des programmes" en lieu et place de Yann Chapellon qui depuis sa nomination par Pflimlin a plongé la filiale dans le rouge cramoisi.
 
Le poste lui aurait été promis !!!!
 
Seulement voila, la nomination de Laetitia Recayte que le blog CGC Média rendait public dès le 27 juillet dernier dans un article intitulé "« Les affaires sont les affaires » très bientôt sur France Télévisions…Vivement que démarre l’instruction judiciaire !" (arborescence à l'appui, ci-après), change tout.  
 
En effet c'est semble-t-il cette dernière qui chapeautant trois filiales du groupe : Multimédia France Production (MFP), France Télévisions Distribution (FTD) et France Télévisions Publicité (FTP) devrait occuper le poste plus en "phase" avec son dernier emploi au sein de  "Newen" la filiale Newen Distribution de Telfrance où elle avait occupé les fonctions de directrice générale adjointe de janvier 2012 à mars 2015.
 
 
 
 
Il se murmure que la proximité voire la parenté de l'ex-conseillère chargée des arts plastiques au cabinet d'Aurélie Filippetti -  Romane Sarfati  mariée à Frédéric Olivennes - avec celle que le CSA sortait du chapeau le 23 avril dernier, n'y serait pas étranger.  
 
 

Les contribuables à nouveau taxés malgré les promesses et le ras-le-bol fiscal ! La redevance télé ou la taxation des samartphones, tablettes et autres supports ?!

François Hollande l’avait annoncé et promis « les impôts (directs et indirects, cela va sans dire) n'augmenteront pas avant la fin de son mandat, en 2017 ». Manuel Valls avait même enchéri en déclarant que « ne pas avoir baissé les impôts avant était "une erreur" ».
 
Les français y avaient presque cru ! Trois français sur quatre estiment toujours que baisser les impôts devrait être la priorité du gouvernement...Pourtant la redevance va bel et bien prendre une claque 3 à 4 fois supérieure à la simple inflation, qui limiterait la hausse à un seul euro et ce alors que la croissance est quasiment atone et le pouvoir d’achat aux objets trouvés ! 
 
En effet, si l’exécutif hésite entre « hausse de la redevance télé » et « élargissement de l'assiette », il semble que cette dernière solution ait les faveurs de l'actuelle ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin comme de François Hollande ainsi que du président du CSA Olivier Schrameck qu’il a nommé…et ce malgré le rapport du conseiller à la Cour des comptes, Marc Schwartz sur l’avenir de France Télé qui  concluait à "la nécessité de mettre en place cette telle taxe dès le 1er janvier 2016 malgré les difficultés techniques" ! 
 
Celui qui affirmait lors de son interview du 14 juillet que les impôts d’État n'augmenteraient pas en 2016, va donc probablement voir un tout petit peu son nez s’allonger…La contribution à l’audiovisuel public (CAP) - nouveau nom de la redevance audiovisuelle – devrait augmenter de 3 à 4 euros en 2016 pour compenser la baisse des subventions à l'audiovisuel public, à moins que ce ne soit pour couvrir la faillite de Pflimlin  nommé conseiller d’État en « service extraordinaire » par François Hollande  et par ricochet faire un « cadeau » à celle que « Schrameck and co » sortaient du chapeau le 23 avril dernier pour, entre autres, un plan drastique de de réduction de voilure à la France Télécom.
 
Si tel n’était pas le cas, la jeunesse qu’affectionne tant le Chef de l’État pourrait alors la première à raquer !
 
Pourquoi ? Parce que si l'Exécutif devait choisir de mettre en place ce nouveau prélèvement – NOUVEL IMPÔT donc – via les tablettes,  les smartphones et autres matériels connectés (Plus de 30% des foyers en sont équipés aujourd'hui), ce seraient en premier lieu les jeunes et les étudiants qui seraient touchés pour souvent consommer la télé de cette façon !
 
Cela ferait tout de même un peu désordre à quelques mois d’échéances électorales hyper sensibles pour la gauche et à environ un an et demi de mai 2017. Chacun se souvient tout de même qu’en 2013, le gouvernement Ayrault avait ainsi renoncé à la dernière minute à taxer les téléviseurs installés dans les résidences secondaires devant la bronca de certains élus socialistes qui craignaient la réaction de leurs électeurs. On a vu le résultat.
 
Ce sont de telles déclarations qui a coûté à la gauche les Départementales et qui pourraient bien lui coûter également les Régionales.
 
Dans les deux cas, que chacun se rassure « jeunes et vieux contribuables » devraient payer encore plus (*)….et au diable les promesses.

(*) Rappel :
 
Plus de 30 millions de Français paient la contribution audiovisuelle (redevance) accolée à leur taxe d'habitation alors que seuls 17 millions seulement acquittent l'impôt sur le revenu.
 
Elle aura ainsi augmenté d’environ 15 euros depuis 2012 (en comptant 4 euros en 2016) : + 6 euros en 2013, + 2 euros en 2014 et + 3 euros en 2015 où elle doit rapporter 3,6 milliards d’euros.

lundi 24 août 2015

Douze apôtres et un vice roi pour France Télévisions...

Le 3 juillet dernier, le blog CGC Média écrivait dans un article intitulé "Rodolphe Belmer et Thierry Langlois bientôt en tandem sur France Télévisions....?""Alors qu'une dépêche AFP (source Vivendi) nous apprend ce jour que"Rodolphe Belmer est remplacé par Maxime Saada comme directeur général du groupe Canal+, l'entourage de celle qui voulait des Guignols de l'info soi-disant en "péril", dit avoir trouvé son Numéro 2 - mais chut - c'est assez drôle....Rodolphe Belmer qui avait démenti formellement par tweet être candidat au poste de Numéro 1 à France Télévisions pourrait donc s'y retrouver comme second"...

Sur les deux noms de l'article, le deuxième dont le rendez-vous s'était mal passé, a finalement atterri chez "Lagardère"...pour le premier, c'est donc quasiment chose faite aujourd'hui. 


L'ex futur candidat à la Présidence de France Télévisions évincé de Canal + fait bel et bien partie du du staff. A la différence près qu'il ne fait pas partie du COMEX (* liste ci-après) mais fait office de "Vice roi" en ce qu'il fera la pluie et le beau temps en temps conseiller à la tête d'un comité d'orientation stratégique d'une dizaine de personnes visant à "appréhender les tendances dans ce milieu de l'audiovisuel constamment bouleversé". 

Mazette, ça c'est du lourd avec les éventuelles démagogiques "assises de l'entreprise prévues d'octobre à décembre pour récolter  les aspirations de chacun des 10.000 collaborateurs" !

* Comité exécutif de France Télévisions composé de 12 membres au 24/08/15 sans commentaires...ils viendront très vite.

Caroline Got, directrice générale déléguée à la stratégie et aux programmes ;

Fabrice Lacroix, directeur général délégué à la gestion et aux moyens ;

Arnaud Lesaunier, directeur général délégué aux ressources humaines et à l’organisation ;

Laetitia Recayte, directrice du développement commercial. Elle aura la responsabilité de trois filiales du groupe : Multimédia France Production (MFP), France Télévisions Distribution et France Télévisions Publicité ;

Christian Vion, secrétaire général de France Télévisions ;

Nilou Soyeux, directrice de la communication, avec la responsabilité de la communication externe et de la communication interne, ainsi que de la RSE (responsabilité sociétale et environnementale) ;

Pascal Golomer, directeur exécutif en charge de l'information ;

Vincent Meslet, directeur exécutif de France 2 ;

Dana Hastier, directrice exécutive de France 3. Elle aura en charge l'antenne nationale et
le réseau régional de France 3, dont Yannick Letranchant aura la responsabilité en tant
que directeur délégué de France 3, chargé du réseau régional ;

Michel Kops, directeur exécutif en charge de l'outre-mer, avec la responsabilité du réseau
Outre-mer 1ère et de France Ô, dont Gilles Camouilly demeure directeur de l'antenne et
des programmes ;

Tiphaine de Raguenel, directrice exécutive de France 4 ;

Michel Field, directeur exécutif de France 5.





Golomer prêt manger son chapeau avec l'utopique chaîne info de France Télévisions?

C'est normalement aujourd'hui que le Thuillier's boy Pascal Golomer doit faire connaitre ses intentions après l'annonce par l'ex Orange de la nomination d'un numéro deux pour la mise en place d'une soi-disant chaîne info véritable serpent de mer à France Télé...

Il est quasiment acquis que pas plus Pflimlin que sa remplaçante dans une entreprise que le premier a mis en situation  de quasi faillite, ne la lanceront.  Avec en plus le retour devant le CSA du dossier LCI qui revendique sa montée sur la TNT gratuite qui sera la troisième chaine d'info en continu, c'est plus que probable.

Beaucoup se souviennent des annonces faites au CCE de France Télé en décembre 2014 lorsque le duo Thuillier/Golomer présentait son plan, d'une part sur la réorganisation  des services dédiés à l'information mais d'autre par sur la création d'une véritable chaîne d'information qui devait faire suite à FranceTVinfo lancée fin 2011 disponible sur le Net.

Pflimlin le futur conseiller d'Etat nommé par François Hollande "en service extraordinaire" qui avait annoncé "renforcer l'offre en lançant une chaîne d'information à la demande disponible depuis son téléviseur connecté" mais surtout réclamé "la création dans la foulée d'une chaîne d'information en continu sur la TNT" - demande toujours refusée jusqu'à présent - n'y était pas parvenu.

Comment, a fortiori avec un groupe public exsangue qui avait dû vendre comme l'avait révélé le blog CGC Média, ses parts dans Gulli pour 2,5 millions d'euros seulement alors qu'il avait pourtant donné un prix 10 fois supérieur, celle qu'un CSA portant pour moitié à France Télévisions pourrait-elle installer le projet avorté de Pflimlin?

Et si la nomination du numéro 2 de l'Info imposé à Golomer cachait autre chose !?