Le 22 avril dernier le site "Le lanceur.fr" avec un article signé Acerca Molinari "Numéro 23 : une Valls à trois temps, c’est beaucoup plus troublant" ouvrait le bal avec de fracassantes révélations concernant la dernière femme de Manuel Valls Anne Gravoin.
L'article commençait avant de donner toute une série d’éléments de réponse par une série de 3 questions:
- Pourquoi la gauche met-elle si peu d’empressement à
dénoncer l’escroquerie de la chaîne Numéro 23, offerte par le trio
Sarkozy-Boyon-Bygmalion au lobbyiste désargenté Pascal Houzelot, afin
qu’il la revende deux ans et demi plus tard au duo Weill-Drahi ?
- Pourquoi le pacte d’actionnaires frauduleux, où l’on trouve un oligarque
russe, des fonds transitant par Chypre ou encore l’émir du Qatar a-t-il
été dissimulé au CSA durant dix-huit mois, sans qu’aucune autorité
indépendante n’y trouve jamais rien à redire, Conseil d’État compris ?
- Pourquoi la commission d’enquête parlementaire demandée par le député
Rogemont depuis le mois de janvier est-elle sans cesse repoussée ?
Cette semaine, c'est Closer qui consacre un article à la démission d'Anne Gravoin de l’Alma Chamber Orchestra qu'elle dirigeait depuis peu, qui débute ainsi "Anne Gravoin: en pleine polémique elle quitte l’Alma Chamber Orchestra".
Comme si cela pouvait éteindre l'incendie !!!! Patatras, voila qu'est apparue en même temps sur la toile une pétition en ligne pour que Manuel Valls fasse la lumière sur les activités de son épouse Anne Gravoin:
https://actions.sumofus.org/a/que-cache-l-orchestre-de-l-epouse-du-premier-ministre
https://actions.sumofus.org/a/que-cache-l-orchestre-de-l-epouse-du-premier-ministre
"Quelques jours après la nomination de Manuel Valls à
Matignon, l’Alma Chamber Orchestra, l’orchestre où Anne Gravoin épouse du Premier Ministre, violoniste de talent, a été nommée
directrice artistique de dont l’ambition
affichée n’est pas seulement musicale, qui souhaite aussi propager dans
le monde « un message de paix et de fraternité », Fleur Pellerin, alors ministre de la Culture,
dote la formation de subventions se chiffrant à plusieurs centaines de
milliers d’euros. Ennuyeux, quand on sait que Fleur Pellerin, sous
l’autorité du Premier ministre, est à la fois très proche de Pascal
Houzelot – qu’elle a fait chevalier des Arts et Lettres
alors qu’il tentait (déjà) de s’enrichir personnellement en revendant
sa chaîne fantôme au duo Weill-Drahi – et que le même Pascal Houzelot
est aussi très proche du couple Valls, chargé à ce titre par monsieur,
qui travaille beaucoup, de promener madame et de lui présenter le
tout-Paris. Un exercice dans lequel le lobbyiste excelle, qui réunit
régulièrement sa dizaine de convives très hype, dont le couple, dans son loft parisien du quai Henri IV.
De drôles de mécènes
Encore plus ennuyeux quand on sait que l’Alma Chamber Orchestra est,
outre le ministère de la Culture, largement financé par des personnes
dont l’exotisme et le parcours sulfureux n’ont rien à envier à leurs
homologues de Numéro 23. Ainsi Zouhir Boudemagh, un homme d’affaires
d’origine algérienne représentant en France le groupe koweïtien Al
Sayer, actionnaire du petit constructeur automobile du Gard PGO, en
train de mettre la clé sous la porte : 50 millions d’euros perdus en dix
ans et quarante salariés en « chômage technique » depuis début février.
Aux côtés de Zouhir Boudemagh dans cette extravagante aventure
lyrique, on trouve aussi un certain François Gontier, p-dg des Eaux et
Electricité de Madagascar (EEM), qui sous-loue des bureaux, avenue
Victor-Hugo dans le seizième arrondissement de Paris, à la société
d’Anne Gravoin, AG Productions. Président d’une entreprise qui fournit
des tenues militaires aux armées d’Afrique, deux fois condamné par la
justice et plusieurs fois poursuivi par l’Autorité des Marchés
Financiers (AMF), il est actuellement mis en examen pour “exercice illégal de la profession de banquier”.
Pour couronner le tout, l’Alma Chamber Orchestra compte parmi ses
mécènes Jean-Yves Olivier, (qui a récemment reçu les insignes d’officier
de la Légion d’honneur des mains de Manuel Valls), personnage clé de la
« Françafrique » et bras droit du grand démocrate Sassou-Nguesso,
président du Congo-Brazzavile… ou encore Ivor Ichikowitz, le président
de la bien-nommée Paramount, tentaculaire conglomérat d’armement
africain, qui fournit blindés et avions de combat au même
Sassou-Nguesso.
La position de Manuel Valls est aujourd’hui très délicate: on se
souvient que le Premier ministre avait jugé au mois d’octobre, en marge
d’une réunion de cabinet, que la revente de Numéro 23 au groupe
NextRadioTV pour 88,3 millions d’euros, aurait été “une insulte faite aux Français”. Il avait également salué “la fermeté” du
président du CSA Olivier Schrameck dans cette affaire.
Plus que jamais,
la commission d’enquête demandée par le député Rogemont s’impose. Il ne
s’agirait pas que les Français se laissent une nouvelle fois insulter,
qu’ils soient sans-dents ou canards sauvages."
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