Le canal 27 de la TNT s’appellera bien comme prévu: « France Info ».
Quels suspens !!!!! Pas un article de Presse qui n’indiquait
ces derniers mois que le nom de la future chaîne d’info publique en continu, s’appellerait
bien France Info.
Ce lundi 11 juillet alors que sortent en
grappe de l’atrium de France Télévisions, les représentants de l’INA, FMM et
Radio France qui étaient venus découvrir les décors portugais – Ah ces
portugais, décidément ! – l’ex
Orange adresse un message aux salariés qui n’en ont pas grand-chose à faire, il
faut quand même le dire.
C’est au moment où Renaud Revel sur son
site internet « Immédias » publie un article intitulé « Chaîne
d’info de France Télés : Bercy voit rouge » qu’est
diffusée cette propagande interne.
Le blog CGC Média qui vous propose de
découvrir en bas de post, les quelques lignes de l’article en question qui
revient sur les nombreux problèmes
notamment juridiques – contrairement à ce qu’écrit Delphine Ernotte « les partenariats
dont les termes sont à présent formalisés » - que connait la chaîne
voulue par François Hollande et dont la fréquence préemptée par Audrey Azoulay
a abouti à l’attribution par le CSA du canal 27 de la TNT
Nul n’est besoin de s’étendre sur les
termes du « communiqué » lénifiant au possible qui bien entendu n’apprennent rien à personne…surtout pas le nom de
la future « offre » d’info en continu comme l’écrit l’ex Orange qui n’a
plus que ce mot-là à la bouche. !
« J’ai décidé de profiter
de cette rencontre pour vous annoncer officiellement le nom que nous avons
choisi de donner à cette nouvelle offre d’information en continu de service
public. Cette nouvelle offre s’appellera France Info, une marque
unique pour un média global permettant d’occuper tous les canaux proposés au
public et qui répond à tous ses usages : la télévision, la radio et le
numérique, qu’il s’agisse du web, des applis ou des réseaux sociaux. »
Un nom qui se serait (sur un air de
violon ) « imposé comme une évidence car il est porteur de nos valeurs et
qu’il s’inscrit dans le patrimoine de l’offre de service public en matière
d’information, qui traduit aussi une exigence de qualité en matière de
couverture de l’actualité et la logique de simplification de nos marques
d’information, pour incarner la cohérence et la diversité sans égal des
propositions éditoriales faîtes à nos concitoyens », ajoute-t-elle.
Et d’enchérir « Je mesure l’importance que ce choix constitue pour nous toutes
et tous à France Télévisions, mais je suis convaincue de notre capacité à nous
ouvrir et à travailler - main dans la main - avec nos partenaires, à innover
pour nous distinguer dans un marché concurrentiel en affichant, sous cette même
marque, une promesse claire, exigeante
et différenciante, au service des attentes des publics. »
« Une promesse claire, exigeante et
différenciante, au service des attentes des publics » qui mobiliserait les
salariés de France Télé qui du coup adhéreraient forcément alors que la plupart
des rares candidats internes qui avaient postulé, sortent des entretiens menés par Olivia Venner Laurent Tolazzi, Frank
Tachoires à la limite de l’humiliation.
"Les conditions de la
constitution de l’équipe rédactionnelle de la chaîne publique d’info,
qui doit démarrer le 1er septembre sur le web et sur la TNT, donne quelques
inquiétudes du côté de Bercy où l’on s’agace. Pilotée par Germain Dagognet,
cette chaîne, qui vient s’ajouter aux trois autres existantes, (ITELE, BFM TV
et LCI) aura un effectif de quelques 168 journalistes et techniciens. Or à ce
jour, devant le peu d’enthousiasme que suscite ce projet en interne, 67 % de l’effectif est
en passe d’être recruté à l’extérieur des murs de France Télévisions.
Récemment interrogé, Germain Dagonnet
avait expliqué que la rédaction de France TV Info serait constituée bien
évidemment par redéploiement interne et éventuellement complétée, si besoin,
par des embauches externes.
Mais c’est tout le contraire
auquel on assiste depuis quelques semaines. La direction des Ressources
humaines de France Télévisions, qui a eu la bonne idée de retoquer les
rares candidats-maison, pioche allègrement dans les rédactions de LCI, BFM et
d’ITELE, d’où un grand nombre de CV affluent. 2633 journalistes composent
pourtant les rédactions de France Télévisions toutes confondues. Une armada
visiblement peu concernée, pas mobilisée, et laissée sur la touche.
Ubuesque, et sur le fond inacceptable,
cette situation oblige France Télévisions à consacrer du coup des moyens
supplémentaires pour constituer une équipe aux trois quarts composée d’éléments
étrangers au groupe public. Delphine Ernotte, qui avait chiffré dans un premier
temps et de manière assez inconséquente le projet à 6 millions d’euros, a
multiplié depuis son enveloppe par trois, à quelques 20 millions d’euros.
Or une grande partie de ce budget, qui risque fort d’exploser, va servir à
embaucher des journalistes venus de l’extérieur. Quand la rédaction la plus
pléthorique d’Europe se voit rangée à un rôle de simple téléspectateur."
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