Pflimlin nommé par Hollande au
Conseil d’État et récemment président du Fonds de soutien à l'expression radiophonique (FSER) par la ministre de la
Culture Audrey Azoulay, n'arrive visiblement pas à joindre les deux bouts.
Celui que Nicolas Sarkozy nommait à l'été 2010 à la tête de France Télévisions après qu'il ait aussi laissé Presstalis en quasi faillite, en est réduit à manger ses lunettes et à jouer les conférenciers.
Le 17 octobre prochain dès 19h, celui qui n'hésite pas à mettre en avant sa qualité de Conseiller d’État (il a oublié de mentionner le poste de président de la FSER et encore moins de parler de ses nouveaux émoluments) va donc faire des extras comme conférencier - dit l'affiche - (* ci-après) dans la grande soirée Interclub DCF à Strasbourg afin de palabrer sur "l'information face au choc du numérique".
Celui que "Le Canard enchaîné" épinglait encore il y a une quinzaine de de jours "Les magistrats de la Cour des comptes qui avaient
déjà relevé, par le passé, de profonds dysfonctionnements dans les procédures
d'achat du premier groupe audiovisuel public, surtout après l'affaire Bygmalion,
ont voulu y voir de plus près. Une instruction complémentaire, le 6 avril, leur
a permis de se pencher sur les exercices non prescrits de 2012 à 2014. Leurs conclusions
sont impitoyables pour l'ancien président
de France Télévisions, qui coule des jours heureux comme conseiller d'État au
service ordinaire depuis août 2015.
Sous son règne, le groupe public a
largement oublié de « respecter les règles de publicité et de mise en
concurrence pour ses achats hors programme », c'est-à-dire ne concernant
pas les productions audiovisuelles. Des achats qui
présentent pour la seule année 2014 : 569
millions d'euros hors-taxes. Une broutille. "
trouve encore le moyen d'aller faire des panouilles et ce alors même qu’une citation directe le concernant ainsi
que son ex financier/secrétaire général (liée aux prochaiens audiences du procès
Bygmalion prévues en novembre de cette année – volet France Télévisions évidemment ) est
sur le point de leur parvenir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire