Patrick
Bloche le si prévisible député PS président
de la commission des Affaires culturelles…deux pas en avant, trois pas en
arrière.
Mercredi dernier, le blog CGC des Média publiait un article au titre assez explicite "3ème jour de grève à Itélé. Si Patrick Bloche le député PS « très remonté contre Vincent Bolloré », l’est comme il l’a été contre Pflimlin, alors tremblez Vincent Bolloré… !"
Il
était presque sur les barricades le
Patrick, haranguant quasiment la foule contre Vincent Bolloré qui, selon
lui, n’aurait « aucun projet d’entreprise» : ""Le projet de Vincent
Bolloré pour iTELE, à supposer qu'il en ait un, passe d'abord par la mise au
pas d'une rédaction dont la docilité est comme dans ses autres chaînes la
première qualité recherchée…On a l'impression d'avoir affaire à
une volonté de liquidation en règle"…. nouvelle étape dans la "déconstruction de tout ce qui faisait 'l'esprit Canal'".
« Le Grand Soir » comme il l’avait
quasiment promis à Pflimlin qui venait d’être nommé directement par Nicolas Sarkozy
à France Télé contre qui il « pestait » publiquement - " Je pense qu'il
faudrait commencer par remettre à plat le Contrat d'objectif et de moyens, le
fameux COM, de France Télévisions, dont j'avais dénoncé en son temps "l'insincérité"
…" Il faudra donc que Rémy Pflimlin revoit sa copie… "
- avant de lui
donner à
plusieurs reprises sa voix d’administrateur de France Télévisions au même Pflimlin
qu’il critiquait par devant mais
mandatait par derrière discrètement pour voter à sa place !
Il n’aura
pas fallu attendre longtemps pour que l’ex
futur ministre de la Culture, refasse parler de lui.
Comment 1 euro et pas 2 d’augmentation de la redevance...mais c’est une
hérésie. Les français peuvent payer pour une télé de qualité !?
Faisant presque
rempart de son corps, il s’est opposé à l’Assemblée Nationale à la rapporteure générale du Budget Valérie
Rabault (elle aussi PS), soutenu notamment par Razzy Hammadi, qui a fait rejeter une hausse supplémentaire de la redevance
dans le respect des engagements pris par
le Chef de l’État «de ne pas alourdir la charge
fiscale sur les foyers français».
La même Valérie
Rabault qui lançait à Audrey Azoulay «Je
ne vois pas pourquoi une retraitée du Tarn-et-Garonne (la circonscription où
elle est élu) qui reçoit mal la TNT
devrait financer le bouclage du budget de France Télévisions alors que le
gouvernement lui a dit l'an dernier que la redevance n'augmenterait pas».
«C'est le législateur qui décide», a encore lancé Valérie Rabault à la ministre de la
Culture qui refaisait le coup (ou le coût, c’est comme on veut !) de « la redevance en France qui se trouve être
l’une des moins élevée d’Europe !», avant de promettre «de s'opposer jusqu'à la fin» de la
navette parlementaire, à cette hausse de la redevance au cas où le gouvernement
tenterait de revenir à la charge.
Faut dire à Audrey Azoulay que les voisins européens n’ont
pas subi le parachutage à la tête de leur télé publique respective, d’une ex de
la téléphonie qui ne connaissait rien au secteur et qui depuis quasiment le premier
jour les collectionne.
Et le Patrick Bloche qui a vainement tenté de faire
remarquer que « l’État s'était engagé sur les
ressources de France télévisions dans son Contrat d'objectifs et de moyens »…
Il devrait se méfier le président Bloche à six mois des élections présidentielle et législatives à toujours
vouloir piocher dans la poche des contribuables-électeurs, ces derniers dans
le contexte que connait le Pays, pourraient
bien avoir une très bonne mémoire.
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