mardi 25 octobre 2016

Pour Pflimlin, les magistrats de la Cour des comptes sont un peu déconnectés…mais quand va-t-il la mettre en veilleuse le néo-conseiller d’État en service extraordinaire ?



Pour Pflimlin, les magistrats de la Cour des comptes sont un peu déconnectés…mais quand va-t-il la mettre en veilleuse le néo-conseiller d’État en service extraordinaire ? 

Pflimlin qui se retrouvera très bientôt sur les bancs du Pénal comme le souhaitait dans son bouquin Carolis, renvoyé en Correctionnelle – du 14 au 24 novembre –  tacle les magistrats de la Cour des comptes qui viennent de rendre le très sévère rapport tant attendu sur l’invraisemblable gestion de France Télé. 

Celui que François Hollande nommait fin août "Conseiller d'État en service extraordinaire" sur recommandation de  Christiane Taubira alors  garde des sceaux, peste à présent contre les magistrats de la Cour des comptes qui n’ont visiblement rien compris à sa présidence !

« Un peu déconnecté du contexte » les « p’tits gars » de la rue Cambon ! A l’entendre tout serait quasiment faux.
« Sous mon mandat, l’entreprise a considérablement changé » leur balance-t-il dans les dents. et toc.
« France Télévisions dans une forme d’impasse financière, avec des recettes limitées et des charges croissantes » ? Allons donc !
« On nous avait demandé 350 millions d’euros d’économies et c’est un résultat que nous avons atteint. La moitié s’est faite hors des programmes » assène-t-il encore. Non mais des fois !

Lui le Malachie du PAF affirme même « avoir poursuivi son projet de remettre les chaînes dans leur époque [la vache, c'est du lourd ! Elles étaient probablement restées au 20ème siècle. ndlr] notamment à travers l’information, la fiction et le numérique, tout cela malgré l’alternance 2012 qui l’a(urait) contraint à changer de pied et notamment à faire un [énième, ndlr] plan d’économies », en dépit du constat que fait la Cour à savoir que « la mise en place de l’entreprise unique, sous son mandat, n’a pas produit les effets attendus en termes de mutualisation des charges ou de maîtrise de la masse salariale… ».*

Le pompon, c’est la phrase sur ce qu’il aurait trouvé avant et que son pote Carolis lui aurait laissé « Quand nous sommes arrivés en 2010, seules les anciennes procédures étaient en vigueur. Nous avons progressivement mis en place les nouvelles en adaptant les seuils de mise en concurrence. La tâche était considérable tant il y a d’activités ».

Cette bonne blague! Une farce ; une sinistre et pitoyable farce… et dire que le bonhomme a été  au Conseil d'État par celui qui avait tempêté contre son parachutage direct par Sarkozy à FTV après la situation de  faillite qu’il laissait à Presstalis.
 
Il ne sert à rien de développer les élucubrations de cet homme qui visiblement depuis son départ a du mal à se souvenir correctement des faits. Il croit même que sous son mandat « Les audiences sont reparties à la hausse, tant sur France 2 que sur France 3, sans aucunement sacrifier les téléspectateurs ».

Alors chut…laissons-le s’exciter tout seul contre des « collègues d’État » qui peu charitablement, ne font rien qu’à l’énerver et contre cette presse satirique qui dit rien que des menteries.
 

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