« Capital » publie ses « tops et ses
flops » 2016…Le magazine fait rimer Ernotte avec Flop.
Le magazine
« Capital » a publié le 22 décembre dernier la liste « des tops et des flops »
pour 2016. Le titre
consacré à l’ex Orange en dit long « La moins regardée : Delphine Ernotte (France
Télévisions) »
Le blog CGC
Média vous propose de découvrir les quelques lignes trempées d’acide qui la
qualifie « Pour
sa première vraie « rentrée » Delphine Ernotte aura tenté des
choses. Peut-être un peu trop. De nouvelles émissions politiques sont apparues,
des présentateurs stars ont perdu leur programme phare (Julien Lepers et "Question pour un champion", Michel Drucker
et "Vivement Dimanche"...), les après-midis de la Deux ont été́
revus de fond en comble. Bilan ?
Catastrophique selon Médiamétrie. En octobre, France 2 affichait une
audience de 12,3 %, contre 13,9 % un an plus tôt ! En prime, la Cour des comptes s’inquiète d’une situation financière
préoccupante. »
Et encore « Capital »
ne mentionne pas l’avis du CSA relatif au rapport d'exécution en 2015 de
l'avenant au COM 2013-2015 de l'entreprise, publiée mercredi 21 décembre au
Journal officiel qui n’est pas tendre non plus.
Dans son
numéro 4862 du 22 décembre 2016 « Satellifax »
égraine les manquements constatés par l’Autorité qui comme la Cour des
comptes relève également la situation financière catastrophique de
l’entreprise et parle d'"année de transition" ["Transition" à quoi? Personne ne le sait,
évidemment ! ndlr]
Une nouvelle
volée de bois vert pour l'ex Orange.
Extraits :
« Le CSA a noté plusieurs manquements de la part de France
Télévisions dans l'exécution de l'avenant au COM 2013-2015.
Les chaînes s'appuient sur des
formats existants depuis longtemps, privilégient la fiction policière au
détriment d'autres univers et n'assurent
pas une exposition équilibrée de la Culture. L'autorité prône d'ailleurs
une réforme de son obligation en la matière doublée d'une révision du système à
points actuel. Elle note aussi un déséquilibre entre les économies réalisées
sur le coût des programmes et les charges opérationnelles. Elle relève que contrairement à son engagement France Télévisions n'a
pas atteint l'équilibre opérationnel.
Le CSA souligne en préambule que 2015
aura été pour l'entreprise "une
année de transition" dans son avis relatif au rapport d'exécution en
2015 de l'avenant au COM 2013-2015 de l'entreprise, publiée mercredi 21
décembre au Journal officiel…
Le CSA souligne un manquement sur les dépenses en contrat d'écriture
ou de développement. En matière de
création audiovisuelle, le groupe n'a pas respecté son engagement de
progression de ses dépenses dans le développement en convention d'écriture ou
de développement: elles ne représentaient
que 2,6 % des investissements contre 2,8 % en 2014....
Le CSA n'est pas non plus vraiment
satisfait de la place du programme culturel sur les antennes. Selon lui, non
seulement le volume global s'inscrit à
la baisse (-7,9 % sur l'ensemble de la journée, -7,6 % en prime time)
est aussi peu équilibré entre les chaînes...Par ailleurs le spectacle vivant
reste "faiblement exposées aux
heures de grande écoute".
Aussi l'autorité envisage-t-elle
une réforme, sur cette partie culturelle du Cahier des charges de France
Télévisions par une évolution de l'obligation actuelle de diffusion quotidienne
d'un programme culturel aux heures de grande écoute et par une révision du
dispositif dit des "points
spectacles" que doit respecter le groupe. Elle dresse aussi un constat
négatif sur l'obligation de mieux exposer les programmes musicaux.
Parmi les autres observations, le CSA relève un manquement du côté de
France 2 qui n'a diffusé que 72,3 % de ses programmes HD entre 6h30 et 24
heures alors qu'elle aurait dû être à 100 %.
France Télévisions est aussi incité à "améliorer significativement la
représentation de la diversité de la Société" à l'antenne...
[Question deniers des contribuables, ndlr]
Un résultat d'exploitation encore nettement déficitaire.
L'autorité note aussi plusieurs
manquements dans la gestion de l'entreprise...son résultat d'exploitation reste nettement déficitaire avec 30,1
millions fin 2015 contrairement à l'engagement pris dans l'avenant au COM.
Le bilan 2015 montre également une situation délicate déséquilibré en
matière d'économies, qui ont plus nettement porté sur le coût des programmes
-39M€ d'économies, -29M€ sur les grilles +
11 millions sur les droits sportifs, selon les chiffres du rapport d'exécution
- que sur les charges opérationnelles.
La baisse sur ces dernières, s’est limitée à 0,7% sur la durée de
l'avenant contre 1 % demandé.
L’avis souligne enfin que « La
masse salariale continue de progresser (914 M€ contre 909 M€ en 2014, soit +0 ,4
%) contrairement à la trajectoire fixée par l'avenant.... »
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