vendredi 19 février 2016

Vous voulez connaître un salaire sur France 3…un réflexe: Dana Hastier.




Vous voulez connaître un salaire sur France 3…un réflexe : Dana Hastier.    

Celle que l’ex Orange promouvait à la tête de France 3 dès son parachutage à France Télévisions, vient de dépasser les bornes.

Celle qui – souvenez-vous – était à l’origine de la campagne sexiste « Où sont les femmes » retirée de l’antenne après seulement deux jours de diffusion Dana Hastier, vient de dépasser les limites légales en rendant public le salaire d’un des animateurs de France 3 pendant 28 ans : Julien Lepers. 

« Le Figaro », entre autres titres de Presse écrit aujourd’hui « La patronne de France 3 s'en prend à Julien Lepers et dévoile son salaire ». 

Pour les juristes que le blog CGC Média a pu contacter, l’employeur ne peut balancer sur la place publique le salaire d’un collaborateur comme le fait cette dame. 

Dana Hastier indique au « Point »: « On ne peut pas dialoguer avec lui, explique-t-elle. Il joue les victimes, mais il gagnait 40 000 euros par mois pour une semaine d'enregistrement ».

Elle confirme de facto sa qualité juridique d’employeur comme le précise « Le Parisien » notamment en expliquant qu’« elle assume, c’est elle qui a décidé de se séparer de Julien Lepers ».  

Elle va même jusqu’à ajouter « Il va toucher 1,3 million d'indemnités» ...Qu'est-ce qu'elle en sait cette dame puisqu'il ne peut s'agir, au passage, que de discussions entre avocats  réputées secrètes et de nature à réparer le préjudice que subit l'animateur !? 

Elle méprise à l'évidence l'animateur comme elle méprise les téléspectateurs, continuant son entreprise de dénigrement systématique de Julien Lepers qui selon elle « renverrait  une image très négative d’après les résultats de plusieurs enquêtes, où les téléspectateurs déclarent trouver Julien ringard, toujours l'air exaspéré avec les candidats, jetant ses fiches… » 

Un seul commentaire : C’EST IMMONDE.

Cela correspond de surcroit au viol manifeste de la loi mais pire à une faute inadmissible qui ne peut avoir qu’une seule conséquence: la mise à pied conservatoire immédiate de Dana Hastier en vue de son licenciement pour faute lourde.

Imaginez un peu, un  responsable de la paie à France Télé qui donnerait les salaires de plusieurs collaborateurs à commencer par celui de « cette dame » Dana Hastier, il serait viré sur le champ !

Dana Hastier n’a plus rien à faire sur la télé publique.

jeudi 18 février 2016

La Justice saisie des propos publics réitérés et assumés par l'ex Orange Delphine Ernotte sur le "trop d'hommes blancs de plus de 50 ans à la télé".



La prescription en matière de propos diffamatoires est de 3 mois au jour où ils ont été prononcés à moins bien évidemment qu'ils le soient à nouveau réitérés...ce qui fait bien entendu fait repartir le délai de prescription. 


Le 8 janvier 2016 lors des vœux publics qu'elle faisait à France Télévisions, l'ex Orange Delphine Ernotte a réitéré et assumé les propos qu'elle avait tenus au micro de Jean-Pierre Elkabbach le 23 septembre 2015: « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change ». 

Le point de départ à la prescription  redémarre donc au 8 janvier 2016 donc ne sont pas prescrits dans tous les cas de figure. 

Extraits de cette retransmission qui a tout de même duré presque une demi-heure avec les propos incriminés...et  pour lesquelles ajoute "Je sais que mes propos que j'assume vous posent parfois quelques soucis". 

Les voici intégralement retranscrits de 16'02" à 16'50" car ceux qui sont supposés l'être sur le site de France Télé n'en font non seulement pas état mais surtout ne sont pas à de nombreux points ceux tenus sur place comme le "basculage en mpg4". 


"Vous savez qu'on me reproche en ce moment d'avoir dit que je trouvais que "la télé était une télévision d'hommes blancs de plus de 50 ans." 

Alors d'abord c'est vrai je l'ai dit et d'ailleurs je le redis. 

C'est au fond ce que je pense et je crois que sont pas très nombreux ceux qui vont arriver à me prouver le contraire!

Donc ça n'est pas du jeunisme. 
Je pense qu'il y a une place pour tout le monde, pour toutes les générations au sein de France télévision mais qu'il faut des jeunes aussi.
Je pense qu'il y a une place pour tous les sexes au sein de France Télévisions mais il faut des femmes aussi.
Et il y a une place pour toutes les origines au sein de France Télévisions et donc il faut de la diversité aussi."

Autrement dit, celle qui est pour tous les sexes à France Télé - au dernière nouvelles, il y en a deux - de toutes origines et qu'elle que soit la couleur, préfère "les jeunes femmes de moins de 50 ans issues de la diversité" ...c'est elle qui le dit.

"Rien ne s'oppose au renvoi en correctionnel" des protagonistes du volet France Télé de Bygmalion.....

Ce mercredi tombait l'arrêt de la Cour de Cassation concernant la plainte pour "favoritisme " - "une plainte people" selon Marc Chauvelot de la cgt qui avait rencontré secrètement, souvenez-vous, Delphine Ernotte avant son audition au CSA déposée dès avril 2011 par le SNPCA-CGC qui renvoyait dans les cordes tous ceux qui l'avaient saisie dans une vaine tentative de faire croire que France Télévisions n'aurait soumise ni à l'ordonnance de 2005, ni à l'ensemble des règles en vigueur sur les appels d'offres publics!

"Rien ne s'oppose au renvoi en correctionnel" des protagonistes du volet France Télé de Bygmalion, écrivait hier Marianne(mercredi 17/02) dans un article intitulé "Bygmalion et France Télévisions : rebondissement dans l’autre versant de l’affaire".

Arnaud Bouillin parle à juste titre dans son article (ci-après ) de "rebondissement"...il n'est peut-être pas au bout de ses surprises lorsqu'il évoque à présent "le procès à s'ouvrir".

Combien seront-ils au final à être renvoyés en correctionnel ? "Bastien Millot, Patrick de Carolis pour France Télévisions, Camille Pascal et la société Bygmalion" comme l'indique le journaliste ? Les semaines qui viennent nous le diront mais il se pourrait bien qu'il y ait encore de la poussière sous le tapis! 

Le blog CGC Média vous propose dans cette attente de prendre connaissance de l’article de "Marianne" en question.



"Bygmalion et France Télévisions : rebondissement dans l’autre versant de l’affaire".

La Cour de Cassation vient de rendre un arrêt décisif dans l'autre versant de l'affaire Bygmalion : rien ne s'oppose plus au renvoi devant le tribunal correctionnel de Bastien Millot, Patrick de Carolis pour France Télévisions, Camille Pascal et la société Bygmalion.
L’ex-agence de communication Bygmalion est décidément au cœur de l’actu. Après la lundi pour « financement illégal de campagne électorale » - certains de ses meetings organisés par Bygmalion en 2012 ayant fait l’objet d’un vaste système de fausses factures - la Cour de Cassation vient de rendre public un arrêt décisif dans l’autre volet de l’affaire : les contrats passés entre cette boite de com' et France Télévisions.

Suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée en janvier 2013 par le syndicat CFE-CGC de l’audiovisuel public, le juge Renaud Van Ruymbeke avait été chargé de faire la lumière sur les nébuleuses prestations de services passés entre Bastien Millot, l’un des fondateurs de Bygmalion, proche de Jean-François Copé, et France Télévisions, groupe que le même Millot avait quitté pour fonder précisément… Bygmalion. On n’est jamais si bien servi que par son ancien employeur. Entre 2008 et 2011, France Télévisions et son président, Patrick de Carolis, nommé par le CSA sous Jacques Chirac, avaient signé pour plus d’un million d’euros de contrats à Bygmalion (accompagnement stratégique, veille internet, réponses au courrier des téléspectateurs…) Un joli pactole pour la toute jeune société de Bastien Millot. 

Premier problème : Millot, avant de se lancer dans ce lucratif business, était directeur délégué auprès de Patrick de Carolis, en charge de la stratégie, de l’innovation et de la communication. Autant dire qu’il avait quelques entrées auprès du patron. Deuxième problème : ces mirifiques contrats n’avaient donné lieu à aucun appel d’offres, aucune consultation d’autres prestataires ni aucune publicité.

De mirifiques contrats sans appel d'offres

Mis en examen par le juge Van Ruymbeke pour, respectivement, « favoritisme » et « recel de favoritisme », Patrick de Carolis et Bastien Millot contestaient être soumis au Code des marchés publics. 

En juillet 2015, la chambre de l’instruction de la Cour d’Appel de Paris les avaient renvoyés dans les cordes en validant la base légale sur laquelle le juge Van Ruymbeke avait procédé à leurs mises en examen. 

Dans un mis en ligne le 17 février 2016, la Cour de Cassation enfonce le clou, et clôt le débat. Elle reconnaît que les marchés litigieux ont été conclus par « France télévisions, société de droit privé, régie par le droit des personnes privées », avant d’ajouter aussitôt que « cette société est investie d’une mission de service public, que l’État détient l’intégralité de son capital, que ses ressources financières essentielles proviennent de la redevance audiovisuelle, que France télévisions est soumise au contrôle économique et financier de l’État » et « qu’il est, dès lors, impossible de soutenir que les marchés de prestation de services, notamment, comme en l’espèce, ceux passés par France télévisions avec un partenaire de droit privé, la société Bygmalion, sont des contrats de droit privé, soumis exclusivement au droit privé. » 

Conclusion : rien ne s’oppose plus aujourd’hui au renvoi devant le tribunal correctionnel de Bastien Millot, Patrick de Carolis, Camille Pascal (l’ancien secrétaire général de France Télévisions et ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Élysée) et de la société Bygmalion en tant que personne morale.

Bygmalion/UMP ou Bygmalion/France Télé : lequel des deux procès s’ouvrira le premier ? Les paris sont lancés."

En savoir plus sur http://www.marianne.net/bygmalion-france-televisions-rebondissement-autre-versant-affaire-100240350.html#dKcW5JCVHFmkUCcC.99

mercredi 17 février 2016

Xavier Couture l'ex collègue de l'ex Orange dévoilé le jour où la Cour de cassation valide le volet télévisuel de Bygmalion dans la plainte pour favoristisme.

Souvenez-vous...le 9 décembre 2015, le blog CGC Média publiait un article intitulé  "Un appel d’offre sur mesure…ne nous dites pas que Denis Pingaud le conseiller de Gallet mais aussi d'Ernotte a candidaté !!!!!" ou comment France Télé se prend pour Nestlé, Danone ou Knorr avec sa soupe, en nous vendant sa maintenant célèbre "architecture des marques" !!!!!! ( *ci-après)
Le blog avait pensé  que Denis Pingaud qui avait porté l'ex Orange comme il avait porté Mathieu Gallet, pouvait via une société amie "décrocher la timbale".
Eh bien non, c'est finalement comme nous l'apprend "Le Canard enchaîné" de ce mercredi 17 février, Xavier Couture l'ex défenseur-conseilleur de l'ex Orange qui se fait épingler.

Hasard du calendrier, c'est la jour même où la Cour de cassation vient de rejeter les pourvois de Carolis, Millot and co tout en validant ainsi  l'applicabilité de l'ordonnance de 2005 concernant l'ensemble des marchés passés par l'entreprise de service public France Télévisions et surtout l'analyse du  SNPCA-CGC, de la CFDT et du SNJ parties civiles dans la plainte pour favoritisme visant le volet télévisuel de l'affaire dite Bygmalion instruite par le juge Renaud Van Ruymbeke, que cette nouvelle découverte intervient.

Voici le lien vers la décision rendue aujourd'hui: https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/chambre_criminelle_578/549_17_33674.html


Certains diraient "ils n'ont rien compris" !!!!

(*) 


L'ex Orange, son directeur de l'info et l'ex président de la République...la CGC Média avait raison "on n'a pas fini d'en parler"

Le 12 février dernier le blog CGC Média  publiait un article intitulé "Des Paroles, des actes et une oreillette...Pujadas qui interrogeait Nicolas Sarkozy en aurait encore des acouphènes" 

Il y était question de l'émission de France 2 du  4 février dernier dont Nicolas Sarkozy était l'invité, d'une régie médusée  et d'un David Pujadas qui n'en est toujours pas revenu...

Le papier se terminait ainsi "Une "première" sur un air de scandale qui ne restera évidemment pas sans conséquence et dont on n'a pas fini de parler" 

Le blog CGC Média ne pouvait pas mieux dire. 
 
C'est d'abord Renaud Revel qui dans sa rubrique "Immédias" (dans la version papier dans l'Express) ouvre le bal:

"Régisseurs

Si Nicolas Sarkozy est apparu extrêmement détendu et prévenant hors antenne, jeudi dernier, avec les journalistes et les invités présents lors de son passage dans Des Paroles et des actes (photo), Il n'en a pas été de même pour Delphine Ernotte et Michel Field. Installés de bout en bout en régie- une première dans les annales de ce programme, qui a choqué les journalistes-, la pédégère de France Télévisions et le nouveau patron de l'info ont joué les chefs d'orchestre. Notamment en multipliant les interventions dans l'oreillette à destination de David Pujadas."

"Le Canard enchaîné" de ce mercredi 17 février enchaîne la deuxième danse:



"Flinguée par Sarkozy dans son bouquin "La France pour la vie" (Plon), Delphine Ernotte n'est pas rancunière. La pédégère a de la télévision publique dont l'auteur a raillé "l'incroyable opacité" de sa domination, l'a invité à la rejoindre au petit cocktail organisé dans les coulisses de France 2? à la fin de l'émission "Des paroles et des actes" (4/02).
"Bien sûr, j'arrive" a répondu tout sourire Sarko, avant de repasser par sa loge, puis de s'éclipser sans dire au revoir. C'est le genre de détails que l'on reconnaît une grande patronne est un grand homme politique !"




 

La Cour de cassation vient de rejeter les pourvois de Carolis, Millot and co et validé l'instruction du juge Van Ruymbeke.

La Cour de cassation vient de rejeter les pourvois de Carolis, Millot and co tout en validant l'analyse du  SNPCA-CGC, de la CFDT et du SNJ parties civiles dans le volet télévisuel de l'affaire dite Bygmalion sur l'applicabilité de l'ordonnance de 2005 concernant l'ensemble des marchés passés par l'entreprise de service public France Télévisions .  

Voici le lien vers la décision rendue aujourd'hui: https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/chambre_criminelle_578/549_17_33674.html

mardi 16 février 2016

Un problème avec Emilie Tran Nguyen, la journaliste transfuge de Canal + remplaçante de Samuel Etienne au 12/13 de France 3 ?!


Un problème avec Emilie Tran Nguyen, la journaliste transfuge de Canal + remplaçante de Samuel Etienne au 12/13 de France 3 ?! 
 
Il semble bien que oui…et pas un petit problème selon des informations concordantes. 


La journaliste de Canal+ jusqu’à présent à la tête des journaux de "La Nouvelle Edition" chaque midi qui doit normalement récupérer les commandes du 12/13 de France 3 à partir du 22 février date à laquelle Samuel Etienne détrônera officiellement de l’antenne Julien Lepers viré de la présentation de « Questions pour un champion » dans les conditions que chacun connait ne serait toujours pas parvenue à trouver un accord sur son salaire.

"Elle a toutes les qualités requisesC'est une femme, issue de la diversité. Et c'est une bonne journaliste appréciée de ses ex-collègues de France 3, d'où elle vient", telle était à peu près la communication du groupe de télé publique à destination des média. Elle n'avait pas celle de "femme d'argent" car elle réclamerait plus du double de ce qu’était payé son prédécesseur….ce qui n’est pas sans poser de problème.

Elle aurais mis le dossier dans les mains de son avocat face à France 3 qui ne saurait plus comment sortir de cette situation




C’est l’effet boule-de-neige...comme quoi l'éviction de Julien Lepers n'a pas fini de faire parler.