samedi 30 avril 2016

Michel Kops en charge de l’Outre-mer, remplacé par Walles Kotra…et de trois croix !



Michel Kops en charge de l’Outre-mer, remplacé par Walles Kotra…et de trois !

Dans quelques jours, le 9mai exactement, Walles Kotra dirigera les équipes du réseau Outre-mer 1ère et de France Ô en qualité de « directeur exécutif en charge de l’Outre-mer » en lieu et place de Michel Kops qui sortira des effectifs fin mai.


La nomination de Walles directeur régional de Nouvelle-Calédonie 1ère depuis 2011 intervient dans un contexte particulièrement délétère à France Télévisions et arrive alors même que dans les coulisses, Stéphane Bijoux que le duo Pfilimlin/Thuillier avait mis en place à l’info ultramarine écrivait à Delphine Ernotte. 

Qui a donc fait fuité son courrier ? Courrier qui demandait en l’occurrence à l’ex Orange de le nommer directeur d'une entité quasi-autonome et indépendante de Walles Kotra, le tout avec deux exigences en cascade:

-   être d’abord nommé patron de toutes les rédactions des Premières et de France Ô
-   ensuite que sa direction soit rattachée à nouveau à la direction de l'Information de France Télévisions, c’est-à-dire le toujours monsieur info Michel Field qui vient d’essuyer une motion de défiance contre lui à plus de 65 % des votes [il n’était à l’évidence pas dans ceux-là !] 

Autrement dit, gentiment mettre sur la touche Walles Kotra qui est donc aujourd’hui nommé et a eu, lui aussi, la lettre manœuvrière de son rival entre les mains !

La démission de Stéphane Bijoux est en toute logique inévitable…il est en effet impensable que celui qui prendra les rênes du réseau Outre-mer 1ère et de France Ô dans quelques jours puisse travailler avec quelqu’un qui a essayé de lui souffler le poste !

C'est donc celui qui a glissé la peau de banane qui tombe et non celui à qui elle était destinée.

Une pétition en ligne pour que Manuel Valls fasse la lumière sur les activités de son épouse Anne Gravoin.

Le 22 avril dernier le site "Le lanceur.fr" avec un article signé Acerca Molinari "Numéro 23 : une Valls à trois temps, c’est beaucoup plus troublant" ouvrait le bal avec de fracassantes révélations concernant la dernière  femme de Manuel Valls Anne Gravoin. 
L'article commençait avant de donner toute une série d’éléments de réponse par une série de 3 questions:  
- Pourquoi la gauche met-elle si peu d’empressement à dénoncer l’escroquerie de la chaîne Numéro 23, offerte par le trio Sarkozy-Boyon-Bygmalion au lobbyiste désargenté Pascal Houzelot, afin qu’il la revende deux ans et demi plus tard au duo Weill-Drahi ?  
- Pourquoi le pacte d’actionnaires frauduleux, où l’on trouve un oligarque russe, des fonds transitant par Chypre ou encore l’émir du Qatar a-t-il été dissimulé au CSA durant dix-huit mois, sans qu’aucune autorité indépendante n’y trouve jamais rien à redire, Conseil d’État compris ? 
- Pourquoi la commission d’enquête parlementaire demandée par le député Rogemont depuis le mois de janvier est-elle sans cesse repoussée ?  
Cette semaine, c'est Closer qui consacre un article à la démission d'Anne Gravoin de l’Alma Chamber Orchestra qu'elle dirigeait depuis peu, qui débute ainsi "Anne Gravoin: en pleine polémique elle quitte l’Alma Chamber Orchestra". 
Comme si cela pouvait éteindre l'incendie !!!! Patatras, voila qu'est apparue en même temps sur la toile une pétition en ligne pour que Manuel Valls fasse la lumière sur les activités de son épouse Anne Gravoin: 
https://actions.sumofus.org/a/que-cache-l-orchestre-de-l-epouse-du-premier-ministre 
"Quelques jours après la nomination de Manuel Valls à Matignon, l’Alma Chamber Orchestra, l’orchestre où Anne Gravoin épouse du Premier Ministre, violoniste de talent, a été nommée directrice artistique de dont l’ambition affichée n’est pas seulement musicale, qui souhaite aussi propager dans le monde « un message de paix et de fraternité », Fleur Pellerin, alors ministre de la Culture,  dote la formation de subventions se chiffrant à plusieurs centaines de milliers d’euros. Ennuyeux, quand on sait que Fleur Pellerin, sous l’autorité du Premier ministre, est à la fois très proche de Pascal Houzelot – qu’elle a fait chevalier des Arts et Lettres alors qu’il tentait (déjà) de s’enrichir personnellement en revendant sa chaîne fantôme au duo Weill-Drahi – et que le même Pascal Houzelot est aussi très proche du couple Valls, chargé à ce titre par monsieur, qui travaille beaucoup, de promener madame et de lui présenter le tout-Paris. Un exercice dans lequel le lobbyiste excelle, qui réunit régulièrement sa dizaine de convives très hype, dont le couple, dans son loft parisien du quai Henri IV.
De drôles de mécènes

Encore plus ennuyeux quand on sait que l’Alma Chamber Orchestra est, outre le ministère de la Culture, largement financé par des personnes dont l’exotisme et le parcours sulfureux n’ont rien à envier à leurs homologues de Numéro 23. Ainsi Zouhir Boudemagh, un homme d’affaires d’origine algérienne représentant en France le groupe koweïtien Al Sayer, actionnaire du petit constructeur automobile du Gard PGO, en train de mettre la clé sous la porte : 50 millions d’euros perdus en dix ans et quarante salariés en « chômage technique » depuis début février.

Aux côtés de Zouhir Boudemagh dans cette extravagante aventure lyrique, on trouve aussi un certain François Gontier, p-dg des Eaux et Electricité de Madagascar (EEM), qui sous-loue des bureaux, avenue Victor-Hugo dans le seizième arrondissement de Paris, à la société d’Anne Gravoin, AG Productions. Président d’une entreprise qui fournit des tenues militaires aux armées d’Afrique, deux fois condamné par la justice et plusieurs fois poursuivi par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), il est actuellement mis en examen pour “exercice illégal de la profession de banquier”.

Pour couronner le tout, l’Alma Chamber Orchestra compte parmi ses mécènes Jean-Yves Olivier, (qui a récemment reçu les insignes d’officier de la Légion d’honneur des mains de Manuel Valls), personnage clé de la « Françafrique » et bras droit du grand démocrate Sassou-Nguesso, président du Congo-Brazzavile… ou encore Ivor Ichikowitz, le président de la bien-nommée Paramount, tentaculaire conglomérat d’armement africain, qui fournit blindés et avions de combat au même Sassou-Nguesso.

La position de Manuel Valls est aujourd’hui très délicate: on se souvient que le Premier ministre avait jugé au mois d’octobre, en marge d’une réunion de cabinet, que la revente de Numéro 23 au groupe NextRadioTV pour 88,3 millions d’euros, aurait été “une insulte faite aux Français”. Il avait également salué “la fermeté” du président du CSA Olivier Schrameck dans cette affaire. 

Plus que jamais, la commission d’enquête demandée par le député Rogemont s’impose. Il ne s’agirait pas que les Français se laissent une nouvelle fois insulter, qu’ils soient sans-dents ou canards sauvages."

vendredi 29 avril 2016

La tension ne retombe pas aux Sports de France Télé, loin s'en faut. Vers la défiance !

Depuis les révélations du "Canard enchaîné" voilà deux semaines et les divers articles de presse qui s'en sont suivis, plus particulièrement la page entière dans "l’Équipe" la semaine dernière qui vient de remettre ça, ce mercredi, avec un nouvel article "Écran brouillé" (*) rien ne va plus au Service des Sports de France Télévisions....et ce n'est visiblement que le début.

Certes à la suite de ce premier papier du quotidien sportif, il semble que le patron des Sports - que quelques uns considéraient comme jà parti - ait rué dans les brancards et appelé entre autres  Jean-François Laville à Rio pour lui passer un savon; c'est bien le mot.

Ce dernier a notamment été sommé de commenter la plupart des sujets qu'il avait initialement commandés aux deux boîtes de boites de prod extérieures avec la bénédiction de Sven Lescuyer tant pour "Tout le sport" de cette semaine que pour le spécial "Stade 2" du 1er mai...
Pas très convainquant (pour essayer de rester courtois) comme cela se dit dans les couloirs: "lui qui donne des leçons à tout le monde" il devrait commencer par se regarder dans un miroir!!!!

Alors que l'intéressé rentre ce weekend de Rio - remonté comme une pendule de ce déballage dont il se serait bien passé - il semble déjà que certains des mails internes "plutôt fleuris" (pour ne pas dire malveillants) qu'il a adressés ici et là pour charger copieusement tel ou tel, passent de main en main. Cela devrait venir alourdir son dossier qu'il a déjà bien fourni !

Savoir qui a bavé...qui a balancé...quels sont celles et ceux qui ne l’auraient pas joué "collectif" [ça, il faut oser!]....Les faire payer ceux-là... Ben voyons!

Ce sont des procédés d'un autre âge qui démontrent dans quel état de fébrilité se trouve au moins l'intéressé mais pas que lui.  

Ce qui ne se savait pas, pouvait encore passer inaperçu mais vu l'ampleur et les proportions qu'on pris toute cette affaire, ce n'est plus possible...

Caroline Got responsable du secteur, en serait dorénavant bien consciente...elle n'attendra peut-être même pas le vote d'une motion de défiance lors de la réunion du 9 mai prochain organisée par la SDJ pour en tirer les premières conséquences. A moins que....



(*) Extrait: 

"Écran brouillé"

"France Télévisions, en pleine tourmente, dévoile aujourd'hui son dispositif pour les Jeux Olympiques. Mais le malaise qui règne dans l'entreprise touche aussi indirectement les sports.

À France Télévisions, on se vante à l'antenne d'être « le plus grand terrain de sport ». L'été 2016 sera riche, même si l'Euro sera diffusé sur beIN Sports, TF 1 et M 6. Il reste Roland-Garros, le Tour de France et, surtout, les Jeux de Rio... Diffuseur officiel jusqu'en 2020, France Télévisions dévoilera cet après-midi une partie de son dispositif, notamment ses consultants. Mais l'ambiance est morose. La présidente, Delphine Ernotte, en poste depuis août, a récemment reconnu « un malaise » à l'information (une motion de défiance a été votée la semaine dernière contre Michel Field, le directeur de l'information) . Un malaise qui l'occupe beaucoup... Si le service des sports mène sa vie à part, il est un peu agité, sans avoir vraiment de réponses à ses questions.

Quel avenir pour «Stade 2» ?

Diffusée depuis le 28 décembre 1975, l'émission est l'un des symboles de la chaîne. Dur à toucher... Vivement dimanche occupera pourtant bien, à la rentrée, son créneau (18 h-20 h). Les audiences de Michel Drucker qui dépassent régulièrement les 2 millions de téléspectateurs ont clairement plus d'attrait. Deux diffusions ont été proposées : à 14 heures ou à 16 h 30. Rien n'est tranché, mais les deux horaires sont moyens alors que la multiplication des directs de sport sur les autres chaînes le dimanche a déjà fragilisé les audiences de Stade 2 (de 7 à 8 % et de 10 à 12 % quand un match le précède sur la chaîne). « La définition d'une émission en danger, c'est quand son audience est inférieure à la moyenne de sa chaîne (autour de 13-14% sur France 2) », assure un membre du service des sports.....

Si Delphine Ernotte avait dénoncé à son arrivée "une télévision d'hommes blancs de plus de cinquante ans et il va falloir que ça change", elle se heurte aux indemnités de départ....

Etc...."